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Le point sur les ZEP du Pays basque fait par les syndicats

5 septembre 2006

Extrait du « Journal euskalherria » du 01.09.06 : Les couacs de la rentrée pointés par les syndicats de l’Education

L’intersyndicale des personnels de l’Education appelle à un rassemblement mercredi 6 septembre à Bayonne.
Après la rentrée des petits, c’est celle des personnels de l’éducation qui se prépare. Pour exprimer leur mécontentement par un rassemblement mercredi 6 septembre à 12h30 place de la Liberté à Bayonne à l’appel de la FSU, de la Ferc-CGT, du Sgen-CFDT et de l’UNSA-Education. En attendant un appel à la grève en bonne et due forme pour la fin septembre. Pour une même dénonciation du rabougrissement continu des moyens de l’Education nationale, en particulier par la suppression prévue de 7000 postes.

Les représentants locaux des syndicats ont ainsi dressé hier un premier bilan de cette rentrée scolaire, placée sous de "sombres auspices". Isabelle Soulié précise ainsi que "l’accueil des élèves est mis à mal" car le nombre d’enfants qui ont fait leur rentrée est supérieur à celui annoncé par l’académie. La représentante du SNES et de la FSU en veut pour preuve la situation de l’école de Bidart. Mais le premier degré n’en a pas le monopole. Isabelle Soulié pointe ainsi les "problèmes d’accueil" dans les collèges, en particulier pour les élèves entrant en 6e. La FCPE avait tiré la sonnette d’alarme cet été, et l’enseignante de Biarritz confirme qu’après "des tractations sans fin" une classe de 6e supplémentaire a pu être ouverte pour recevoir les enfants du quartier. Ce qu’Endarra à Anglet n’a pu obtenir, au grand dam des parents et enseignants.

Le manque d’enseignants se constate également avec des effectifs en classes de 5e et 4e de 29-30 élèves, devenus non plus l’exception mais la règle. Avec en sus une demi-heure d’enseignement hebdomadaire en moins pour cette rentrée 2006.

Ces couacs sont pour les syndicats la conséquence logique d’une "gestion comptable à l’élève près ! de l’Académie".
Les syndicats de l’éducation allongent la liste des récriminations. En 2006, la mise en place progressive de la loi Fillon toujours critiquée continue avec un programme personnalisé de réussite éducative que "chaque établissement devra mettre en place avec ses propres moyens", un socle commun qui "ne connaît aucune application concrète", et "un développement de la bivalence des enseignants qui se retrouvent à enseigner une seconde matière pour laquelle ils n’ont pas suivi d’études ni eu de formation".

En outre, la suppression des ZEP est vilipendée comme "choix idéologique" en défaveur des milieux populaires selon Annie Delétré (Sgen-CFDT), en même temps que le développement d’officines privées pour le soutien scolaire est souligné avec inquiétude par les syndicats. Si les collèges Camus (Bayonne) et Barbusse (Boucau) ne sont plus classés en ZEP, ils bénéficient néanmoins, au moins pour cette rentrée des moyens supplémentaires habituellement alloués au ZEP a confirmé au JPB Alain Duvillers principal à Barbusse. Selon les syndicats, ne subsisterait plus à terme qu’un seul établissement dans le département à Pau, non plus nommé ZEP mais Ambition réussite. Agnès Sargeni, qui remplace Michèle Chartier à la tête de la Ferc-CGT, elle, fustige cette autre nouveauté qu’est l’introduction de l’apprentissage à 14 ans.

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