"le budget, monstre énorme, admirable poisson,
auquel de tous côtés on jette l’ hameçon"
VICTOR HUGO (pendant une séance de la chambre des pairs, dont il était membre)
A noter aussi dans ce rapport une décision , la 5 , qui serait d’"évaluer les professeurs sur leur capacité à faire progresser leurs élèves".
A méditer surtout dans les ZEP !
Cet article me fait réagir. Ainsi on pense à revenir aux "vieilles" méthodes qui ont fait leurs preuves. Remettre à l’honneur ceux qui le méritent. Dire publiquement aux familles "L’Ecole est fière de vos enfants et vous aussi vous pouvez être fier d’eux. Voilà une bonne initiative qui devrait se répandre comme une traînée de poudre et être relayée par les médias nationnaux. Cela pourrait contribuer à donner une autre image des ZEP, une image beaucoup plus positive.
L’exemple d’Oullins est intéressant, surtout qu’il ne s’agit pas d’un projet mais d’une réalité qui dure et dont on a pu faire une évaluation. Toutefois, il ne faudrait pas croire que toutes les situations d’écoles ou de collèges en déconfiture peuvent se résoudre ainsi. Si c’est le cas, parfait, on y va. Mais d’une part c’est parfois impossible pour des raisons techniques (temps ou coût de transport) ou politiques (les écoles ou collèges d’accueil dépendent de municipalités ou de Conseils généraux qui s’y opposent), d’autre part, c’est toujours très délicat à mettre en place.
En 1980, une étude a été faite sur un tel "busing" par le centre de formation de Suresnes (Georgette SCHLEICHER, pour le CNEFEI) à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) où, pendant 20 années, 250 enfants ont bénéficié d’une "contre-ramassage scolaire" c’est à dire qu’ils étaient tous pris au même endroit le matin et répartis ensuite dans 12 écoles de 4 communes.
Cette étude a montré à la fois l’intérêt d’un tel déplacement quotidien (sortir d’un ghetto ethnique et social) et ses difficultés, pour les élèves transportés et pour leurs parents (milieu inconnu, considéré a priori comme hostile, éloignement, études du soir et réunions de parents impossibles...) ; elle a montré aussi les effets dans la population d’accueil (élèves, enseignants et parents d’élèves) de l’arrivée d’autobus remplis d’élèves considérés a priori comme difficiles, perturbateurs et en échec scolaire, quelles que soient les réalités.
La conclusion était que les avantages dépassaient les inconvénients mais que c’était le résultat de la présence d’enseignants, de directeurs d’écoles, de responsables d’associations de parents d’élèves... qui avaient compris les enjeux sociaux et pédagogiques et avaient longuement arrondi les angles, expliqué la situation et finalement persuadé le milieu d’accueil qu’il fallait prendre cela du bon côté.
On ne peut mettre en oeuvre un tel dispositif de "busing" sans avoir auparavant l’assurance des préalables techniques et politiques et celle de la présence de professionnels hautement conscients des enjeux éducatifs.
Tiens, tiens ... de l’accompagnement Educatif incluant le primaire (la maman témoigne pour son enfant de CE2). "On" nous a pourtant assuré en haut lieu que c’était absolument impossible lorsque nous avions posé la question en réunion publique !!! Quel gachis pour là où il y avait la volonté !
J’aimerais vraiment savoir combien d’enfants de collège sont réellement présents dans ces ateliers car chez nous, malgré des propositions alléchantes, les collègiens se contentent de l’aide aux devoirs.
Le séminaire RAR pour "la partie centrale de la France" se tient bien à Paris au lycée Louis-le-Grand les 30 et 31 janvier.
Mais je ne sais pas si ce séminaire concerne aussi les académies d’Ile-de-France.
C’est probable puisque l’académie pilote de ce séminaire est celle de Versailles
Une coordonnatrice en région
Les ambassadrices que vous nous avez envoyées cet après-midi pour notre stage RAR étaient très convaincantes : on a envie de faire pareil.
pensez vous qu’un technicien d’intervention Sociale et Familiale pourrez avoir sa place au sein de votre équipe ?
Bonjour à tous et bonne année !
pourriez vous me donner confirmation des dates (30 et 31 janvier)de ce seminaire sur PARIS ?Le lieu ?
Les informations données sur les convocations donnent les 16 et 17 janvier....car mêm non invitée je vais tout de même m’y rendre...
Avec mes remerciements
Natacha Dumay (coordo REP Aubervilliers, secrétaire RAR)
je suis un ancien ami de Joel BARTHELEMY lorsqu’il travaillait à Drancy (93700)
est il possible d’avoir ses références ?
merci pour votre aide
dans mon académie de "province" ... même combat pour les rencontres de fin janvier !
F.S.U.
S o m m e
Amiens le 14 décembre 2007,
Michel Dubuis
Secrétaire départemental
à
Mr le Recteur de l’Académie d’Amiens
Chancelier des Universités
Objet : Séminaire RAR
Monsieur le Recteur,
Comme vous le savez, les 6 et 7 décembre derniers s’est tenu à Lille un séminaire inter-académique
(Lille - Reims - Rouen - Amiens) intitulé « Enseigner en Réseau Ambition Réussite ». Il a rassemblé des
Inspecteurs de l’ Education Nationale, des Principaux de collège, des professeurs référents et des secrétaires
de RAR, à l’exception toutefois de notre académie qui semble avoir été la seule à ne pas associer
cette dernière catégorie de personnels.
Cette situation a été pour le moins mal vécue par des enseignants très investis qui, de surcroît, pour
nombre d’entre eux, coordonnateurs ZEP devenus - il est vrai - « secrétaires » de RAR, ont consacré une
grande partie de leur carrière à l’Education prioritaire...
Nous tenions à vous le faire savoir et souhaitons connaître les raisons qui ont motivé ce choix.
Veuillez agréer, monsieur le Recteur, l’expression de mes salutations respectueuses.
Pour les trois sections départementales de l’académie
Michel Dubuis
Précision :
Ce numéro spécial des Cahiers pédagogiques, intitulé "Le socle commun... Mais comment faire ? ", est consultable seulement en ligne (téléchargement : 5 euros)
Il y a donc sur le socle commun le même silence ministériel que sur l’éducation prioritaire, la même absence de pilotage. S’agit-il pour le ministre de laisser s’imposer dans le silence une conception rudimentaire limitant le socle aux"apprentissages fondamentaux, au "lire, écrire, compter" ? Alors que pour les enseiganants de l’éducation prioritaire, le socle, tel que décrit par les "Cahiers", est un repère dont ils ont besoin pour établir un diagnostic et élaborer un projet de zone ?
Les 16 et 17 janvier se tiendront par contre les journées inter académiques pilotées par Créteil, toujours à Paris.