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En Haute-Garonne, des collègues de la professeure poignardée par un élève demandent le classement du collège en ZEP.
La réponse du recteur

16 mai 2009

Extrait du site VousNousIls, le 16.05.09 : Un collégien de 13 ans poignarde sa professeure près de Toulouse

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Du côté des enseignants, Brigitte Meyer, professeur d’anglais depuis 4 ans à Fenouillet, a affirmé : "Cela fait des années que je demande un classement en ZEP (zone d’éducation prioritaire), nous avons des classes surchargées, des élèves de plus en plus violents, on pressentait un drame".

Les cours ont été supprimés vendredi après-midi pour permettre aux élèves qui le souhaitaient de rencontrer des psychologues. Ils doivent reprendre lundi matin.

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Extrait de ladepeche.fr du 17.05.09 : Le collégien de 13 ans placé en détention a Lavaur.

(...) Le contexte est, selon le recteur, tout sauf caricatural. Le collège de Fenouillet, en briques rouges et entouré de verdure, n’a pas la dimension d’un établissement plus difficile qu’un autre. Et son classement en ZEP (zone d’éducation prioritaire, assurant plus de moyens), souhaité par certains professeurs, ne semble pas être à l’ordre du jour.

« C’est une demande qui n’est pas fondée, affirme Olivier Dugrip. Sauf à classer 90 % des établissements de la Haute-Garonne en ZEP ».

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1 Message

  • Que nos collègues soient émus, nous le comprenons et nous serions peut-être, à leur place, encore plus exigeants dans les leçons à retirer de ce douloureux et dramatique événement.

    Cela dit, n’étant pas sur place et pouvant examiner les choses plus facilement, nous constatons qu’après le LP de La Garenne-Colombes et le collège d’Etampes (où eurent lieu de semblables drames), nos collègues se tournent eux aussi vers une demande d’entrée dans le dispositif d’éducation prioritaire, pensant qu’une inscription en RRS va régler les problèmes.

    C’est une erreur et une illusion. Une erreur car le dispositif prioritaire interdegrés et partenarial a été créé pour sortir de leurs difficultés le petit nombre de quartiers où l’Education nationale dysfonctionne gravement. Ici, heureusement, à Fenouillet, ce n’est pas le cas. C’est aussi une illusion car c’est croire que se trouver parmi les RRS apporte beaucoup d’avantages. Cela reste à démontrer.

    S’il y a des classes surchargées et des élèves de plus en plus violents la seule solution est d’avoir des effectifs plus faibles (comme aurait dit monsieur de la Palisse), d’avoir l’encadrement éducatif et une pédagogie globale au niveau du collège prévenant la violence. Toutes choses qui ne concernent en rien l’éducation prioritaire mais tout simplement les dotations annuelles, le nombre de postes, la formation et la pédagogie.

    « Facile à dire » m’objectera-t-on : oui, mais il faut renvoyer les solutions sur un changement de politique non sur la voie de garage que serait là l’éducation prioritaire.

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