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Le point sur la mise en place des PRE (projets de réussite éducative)

12 octobre 2006

Extrait du site « VousNousIls », le 12.10.06 : 80.000 enfants de zones défavorisées bénéficient d’un "appui personnalisé"

Quelque 80.000 enfants de zones défavorisées auront bénéficié d’ici la fin de l’année du dispositif d’appui éducatif personnalisé, hors temps scolaire, a indiqué mercredi la ministre déléguée à la Cohésion sociale, Catherine Vautrin.

Qualifiant de "très encourageant" le premier bilan de ce dispositif, Mme Vautrin a souligné en Conseil des ministres que "313 projets de réussite éducative (étaient) labellisés à ce jour", faisant appel à "390 équipes pluridisciplinaires de réussite éducative".

"D’ici la fin de l’année, une soixantaine de projets supplémentaires devraient être retenus. 80.000 enfants et adolescents seront ainsi pris en charge par 450 équipes", selon la ministre.

En outre, à la rentrée scolaire 2007, plus de 30 grandes écoles et universités se sont engagées dans un partenariat destiné à favoriser l’accès à l’enseignement supérieur des lycéens dont les établissements sont en zone d’éducation prioritaire, selon elle.

Le gouvernement affecte d’ici fin 2006, "plus de 120 millions d’euros" pour ce programme.

Au cours d’un point de presse à l’issue du Conseil des ministres, Catherine Vautrin a rappelé que ce programme, lancé il y a un an, était parti d’un double constat : il fallait aider les enfants qui se trouvent dans "un environnement peu propice à l’épanouissement scolaire" et il fallait les aider dès le début de la scolarité.
Elle a insisté sur le caractère très individualisé de ce soutien, qui implique les municipalités, les éducateurs, les professions de santé et aussi les parents.

Le maire UMP de Courcouronnes (91), Stéphane Beaudet, a ensuite expliqué concrètement comment fonctionnait dans sa commune le dispositif de réussite éducative.

La municipalité s’est appuyée sur la cellule de veille éducative créée en 2003 et a mis en place une structure pour repérer les enfants "à accompagner", notamment parce qu’ils ont des problèmes de niveau scolaire, de comportement, de santé.

Il ne s’agit pas seulement de soutien scolaire, mais aussi d’activités d’éveil (musique, sport), de rendez-vous chez l’orthophoniste... D’ici la fin de l’année, 140 enfants seront concernés à Courcouronnes, a-t-il indiqué.
Une ancienne élève de l’ESSEC (l’école a lancé en 2002 un système de parrainage de bons élèves) a expliqué l’importance du soutien extra-scolaire (visites de musées, apprentissage de la prise de parole en public, des codes sociaux...) qui s’étale sur trois ans, de la seconde à la fin de la terminale. "Le but est de les préparer à poursuivre leurs études, pas forcément pour aller à l’ESSEC", a-t-elle résumé, insistant sur le rôle des tuteurs au delà des trois ans de soutien .

Environ 1,7 millions d’élèves sont scolarisés en zone d’éducation prioritaire (ZEP).

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Extrait du « Monde » du 12.10.06 : 367 projets de réussite éducative

Catherine Vautrin, ministre déléguée à la cohésion sociale, devait dresse mercredi 11 octobre, un premier bilan du programme national de réussite éducative, qui vise à accompagner, en dehors du temps scolaire, des enfants et adolescents en difficulté, notamment dans les zones urbaine sensibles.

Depuis 2005, 367 projets de réussite éducative ont vu le jour, touchant 80 000 enfants et adolescents. 21 internats de réussite ont été créés et 30 grandes écoles et universités proposent un tutorat à des lycéens prometteurs d’origine modeste..

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