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Groupes de niveau, théâtre, Snu, innovation... : Amélie Oudéa-Castéra apporte des précisions aux recteurs (ToutEduc)

29 janvier

Groupes de niveau, théâtre, SNU... A. Oudéa-Castéra donne leur feuille de route aux recteurs

Amélie Oudéa-Castéra a réuni, ce 26 janvier, les responsables du système scolaire, recteurs et DASEN notamment et si la ministre en charge de l’Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques a repris les thèmes développés par le président de la République, le Premier ministre et qu’elle a elle-même esquissés lors de la passation de pouvoir, elle a aussi précisé certaines points et fait quelques annonces.

A propos de "la mise en place des groupes de niveaux dans tous les établissements en 6ème / 5ème à la rentrée 24, et en 4ème / 3ème à la rentrée 25", elle indique que "l’arrêté doit être présenté au CSE (Conseil supérieur de l’éducation" du 6 février". La ministre sait qu’il y a "des inquiétudes sur le terrain", mais aussi "de vraies réussites", comme "au collège Pierre Souverville qui a expérimenté, avec beaucoup de succès, la mise en place de ces groupes de niveaux depuis la rentrée 2023".

Sur le choc des savoirs, elle annonce aux recteurs "une lettre d’orientation". Il leur reviendra "ensuite d’adresser aux inspecteurs et aux chefs d’établissements des lettres de missions individualisées, avec des objectifs chiffrés sur l’exigence de maîtrise des savoirs (...). Et pour que la démarche vive au cœur de la classe, en donnant à chacun et d’abord à nos enseignants les bons points de repères pour ajuster et améliorer le dispositif chemin faisant, chaque professeur aura, à partir de septembre 2024, la photographie complète des résultats de ses élèves, de son établissement ou de son école, de son département et de son académie."

Sur l’innovation pédagogique, "le CNR est plus que jamais au service de la réussite des élèves et de l’apprentissage des savoirs fondamentaux. 12 200 projets déposés ; 5000 validés ; près de 2 millions d’élèves en ont bénéficié." La ministre fixe des objectifs clairs : "à chaque école ou établissement, son CNR" et "distinguons 30 nouveaux projets à haut potentiel pédagogique. Cet acte II du CNR devra aussi surtout mettre particulièrement l’accent sur les mathématiques“.

Elle sait que les recteurs et les DASEN sont "extrêmement mobilisés" sur le sujet du harcèlement. "Le soutien de 150 ETP supplémentaires en académies est un signal fort de (sa) volonté (de lutter contre). Il faut recruter massivement, et surtout, essayer de diversifier les profils". Elle évoque encore "la mise en place expérimentale des cours d’empathie, qui sont prometteurs".

Sur le théâtre, il faut d’abord recenser les clubs existant, puis "élargir le nombre d’élèves qui y sont accueillis ; et là où il n’y en a pas, les développer". Elle lancera avec son homologue de la Culture "une grande mobilisation de tous les professionnels du théâtre". Sera par ailleurs lancée "dans les prochaines semaines une mission sur l’EAC pour déterminer son contenu et son ordonnancement afin de favoriser les pratiques culturelles de nos élèves."

Sur les deux heures de sport en plus par semaine pour tous les collégiens, la ministre indique que les "marges de progrès sont réelles" puisque, "à la fin décembre, seuls 29 % des collèges volontaires ont déployé le dispositif. Seuls 2000 de nos collégiens ont pu bénéficier de ces activités".

Le dispositif "Ma Classe aux Jeux" permettra "à 260 000 jeunes dans notre pays, dont 200 000 élèves du CM1 à la terminale, de vivre le bonheur et la magie de la compétition". Les recteurs et DASEN sont invités à déployer largement des "mini-clubs 2024", de petites fan-zones "qui sont destinées à faire vibrer notre jeunesse au diapason des exploits des athlètes des Jeux".

Sur l’orientation et l’affectation des élèves, elle estime que "trop d’élèves, trop de familles sont en difficulté tous les ans entre le mois de juillet et le mois de septembre parce que leur enfant n’a pas reçu d’affectation conforme à la décision d’orientation prise par le conseil de classe. Un travail de fond a donc été conduit pour y remédier. Une phase de dialogue social s’ouvre, et très rapidement des instructions vous seront communiquées à ce sujet pour la rentrée prochaine."

Sur le SNU, elle reconnaît qu’il "reste encore beaucoup de chemin à parcourir" pour sa généralisation.

En ce qui concerne la santé scolaire, "le Premier ministre aura l’occasion de confirmer les investissements prévus en Projet de loi de finance 2024" pour "améliorer les conditions de travail de ceux qui s’y dévouent".

Sur les remplacements, "grâce au Pacte, mais aussi grâce au travail conduit sur le déploiement de la formation continue en académie, nous avons déjà réussi à réduire de 25 % les causes endogènes du non-remplacement. Il nous faut aller plus loin et (...) différents scénarii d’évolution de notre réponse sont aujourd’hui à l’étude."

L’attractivité du métier d’enseignant "passe notamment par la refonte de la formation initiale, avec l’objectif d’avancement du concours à bac + 3", mais aussi par un travail "sur tous les facteurs qui peuvent peser sur (le) bien-être des enseignants, de la taille des classes au logement, de l’action sociale à la simplification de la quantité d’applicatifs informatiques."

Extrait de touteduc.fr du 27.01.24

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