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Vingt ans après la loi sur le voile : bilan et débat dans la presse (dossier d’une quinzaine d’articles et de tribunes)

18 mars

Laïcité : 20 ans après la loi, le texte est aujourd’hui largement soutenu par les enseignants

Extrait de lemonde.fr du15.03.24

 

Vingt ans après la loi sur les signes religieux : le voile islamique, une obsession française ?

Extrait de liberation.fr du 14.03.24

 

Éric Maurin : « L’interdiction du voile a coïncidé avec une nette amélioration des résultats des jeunes filles musulmanes »

Extrait de lefigaro.fr du 15.03.24

 

Loi sur la laïcité à l’école : « Depuis 20 ans, le principe est fragile juridiquement et cristallise les tensions »

Extrait de le figaro.fr du 14.03.24

 

Loi sur la laïcité à l’école : « Depuis 20 ans, le principe est fragile juridiquement et cristallise les tensions »

Extrait de lefigaro.vox du 15.03.24

 

« La laïcité reste vécue par une partie des jeunes comme liberticide »
entretien
Ghislaine Hudson
Ancienne proviseur et membre de la commission Stasi

Vingt ans après la loi du 15 mars 2004 sur l’interdiction du port des signes religieux à l’école, Ghislaine Hudson revient sur la genèse de cette mesure proposée par la commission de Bernard Stasi mise en place par Jacques Chirac. La mesure a selon elle apaisé l’école mais il a manqué depuis une pédagogie de la laïcité.

La Croix : Quel souvenir gardez-vous de la commission Stasi ?

Ghislaine Hudson : Il n’y avait pas plus incongru que ma nomination pour cette commission sur la laïcité. Enfant, j’ai grandi au Maroc, avec une expérience de la coexistence des religions, musulmane, juive, catholique. En 2003, je venais de passer dix ans aux États-Unis où ces sujets ne sont pas du tout vécus de la même façon. Enfin j’étais à la tête d’un grand lycée avec beaucoup de diversité, y compris des jeunes filles voilées et, à part quelques rares exceptions, nous ne rencontrions pas de problèmes. Donc, je n’étais pas du tout formatée pour me plonger dans ce sujet de la laïcité. Ma première pensée a été qu’on allait créer des problèmes. Lors de la première réunion, entourée de grands experts, je me suis même demandé si j’allais rester.

Ce que vous avez pourtant fait.

G. H. : Ces travaux ont été extrêmement enrichissants, mais ce fut parfois une expérience douloureuse car lorsque je retournais dans mon lycée, j’étais pétrie d’angoisse sur les effets que pourrait avoir une interdiction des signes religieux. Je mesurais l’écart entre ce cénacle de savants et la réalité des jeunes. Je me suis finalement rallié à l’interdiction des signes religieux pour deux raisons. La tension sur ce sujet était tellement forte dans la société et au sein des établissements qu’il fallait trouver un moyen d’apaisement. Ensuite, j’avais organisé un gros travail de réflexion avec des élèves de mon lycée. Les jeunes étaient – comme souvent – a priori très hostiles à toute restriction des libertés. Mais la réflexion les avait amenés à comprendre le sens d’une limitation de l’expression religieuse et les deux tiers se sont ralliés à cette solution. J’ai pensé que, si on avait pu les faire

Extrait de la-croix.com du 16.03.24

 

Laïcité : « La loi de 2004 sur le voile pose des difficultés insurmontables »
tribune

Valentine Zuber
Historienne

Extrait de la-croix.com du 16.03.24

 

Haoues Seniguer : « Plus le discours laïque se durcit, et plus les musulmans se crispent »
tribune
[article en ligne]

Haoues Seniguer
Maître de conférences HDR (Habilité à diriger des recherches) en science politique à Sciences Po Lyon

Vingt ans après la loi du 15 mars 2004 sur l’interdiction du port des signes religieux à l’école, le politiste Haoues Seniguer raconte comment les musulmans ont perçu cette loi. Il interroge son efficacité, alors que le débat sur l’abaya a rappelé que débats et tensions n’étaient pas derrière nous.

À l’occasion du vingtième anniversaire de la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques, promulguée le 15 mars 2004, il s’agit de s’interroger sur ce qui en a résulté deux décennies après son adoption. Il convient de souligner d’abord un élément qui passe souvent inaperçu : la majeure partie des musulmans s’est rapidement conformée à la loi interdisant les signes religieux dans les écoles, collèges et lycées publics, ainsi que la majorité des organisations islamiques. Et ce, malgré les réticences, les doutes et les oppositions de différentes natures qui ont éclos avant, pendant et dans les semaines et mois qui ont suivi l’adoption de ladite loi. Il n’y a pas eu d’explosion du nombre d’établissements privés musulmans. [...]

Extrait de la-croix.com du 16.03.24

NOTE. Dans la-croix.com du même jour, un article de Nathalie Heiniche, sociologue, membre de l’associaiton "Unité laïque " : "Elle fait aujourd’hui l’objet d’un large consensus"

 

Loi sur la laïcité à l’école : « Depuis 20 ans, le principe est fragile juridiquement et cristallise les tensions »

Extrait de nouvelobs.com du 15.03.24

 

« Le domaine d’application de la laïcité s’est étendu de manière déraisonnable »
Cécile Laborde analyse les conceptions de la laïcité qui se sont affrontées depuis la loi de 2004, interdisant le voile à l’école. Elle défend un « républicanisme critique », qui tient bon sur la neutralité de la sphère publique mais accepte le pluralisme culturel de la société.

Extrait de mediapart.fr du 15.03.24

 

« J’ai échappé à la mort » : 20 ans après la loi de 2004 sur les signes religieux à l’école, le principal du collège Gabriel Havez dans l’Oise se souvient

Extrait de europe1.fr du 15.03.24

 

Voir aussi

Jean Baubérot, historien et sociologue : « Contrairement à l’école, l’armée met en œuvre une laïcité efficace »
La laïcité doit-elle imposer une voie unique vers l’émancipation ? L’Etat doit-il mettre au pas les religions, au risque de désunir les Français et fragiliser la nation face aux périls géopolitiques ? Tels étaient les questionnements des pères fondateurs de la laïcité française, selon l’historien Jean Baubérot. Et ils continuent de résonner aujourd’hui.

L’historien et sociologue Jean Baubérot publie le dernier tome d’une vaste enquête sur la loi du 9 décembre 1905 instaurant la séparation des cultes et de l’Etat (La loi de 1905 n’aura pas lieu. Tome III - L’Eglise catholique « légale malgré elle », Editions de la Maison des sciences de l’homme, 432 pages, 29 euros). Dans cet ouvrage, le spécialiste de la laïcité démontre que, loin de « la légende dorée républicaine et de la légende noire catholique », ce texte n’a pas été pensé comme une mise au pas de la religion, mais répondait avant tout à un besoin de consolider une société française fracturée, notamment face à de nouveaux périls géopolitiques. Une situation non sans résonance avec la nôtre. [...]

Extrait de lemonde.fr/le-monde-des-religions du 17.03.24

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Voir aussi la revue de presse des Cahiers pédagogiques du 17.03.24

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