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Violence dans une ZEP du centre ville de Marseille

8 juin 2006

Extrait du site VousNousIls, le 08.06.06 : Agression de la principale d’un collège à Marseille : nouvelle interpellation

Une seconde jeune fille a été interpellée mercredi dans le cadre de l’enquête sur l’agression commise mardi de la principale d’un collège de Marseille qui tentait de s’opposer à un groupe de jeunes gens venus effectuer une expédition punitive dans l’établissement, a-t-on appris de source policière.

Elle devrait être placée en garde à vue, selon la même source.

Une première jeune fille, âgée de 16 ans, soupçonnée d’être l’instigatrice des faits, avait été interpellée mardi. Sa garde à vue a été prolongée mercredi après-midi, selon la même source.

Cette jeune fille a expliqué aux enquêteurs avoir monté une expédition punitive afin de se venger d’une camarade qu’elle estimait être à l’origine de son expulsion la semaine dernière de l’établissement.

Une bande composée pratiquement exclusivement de filles a participé à la mêlée devant le collège, situé en plein centre-ville et classé en zone d’éducation prioritaire (ZEP). L’instigatrice avait rameuté plusieurs autres élèves de deux autres écoles du centre-ville pour mener à bien son expédition.

La police procédait mercredi après-midi à des identifications, selon la même source.
"On a affaire à des mineures en perte de repères et pratiquement inconnues des services de police", a indiqué une source judiciaire.

La principale du collège Anatole France a été rouée de coups alors qu’elle tentait de s’interposer entre les différents protagonistes. Mercredi matin, elle se portait "bien, malgré des contusions, un oeil tuméfié et d’autres blessures qu’elle est allée faire constater à l’Institut médico-légal", avait précisé la direction de l’établissement, selon laquelle la principale a porté plainte.

Les enseignants avaient exercé leur droit de retrait sitôt après l’agression. Mercredi matin, toutefois, les cours ont repris normalement.

Quelque 400 adolescents suivent leur scolarité au collège Anatole France, tout proche de la préfecture, selon le rectorat. Un public qui nécessite une attention soutenue, a-t-on souligné de même source.

"Toutefois, nous n’avons pas recensé, lors de nos enquêtes régulières sur les violences dans les établissements, d’événements particuliers au collège Anatole France jusqu’à celui-ci", a souligné David Bèraha, directeur de cabinet du recteur de l’académie d’Aix-Marseille, Jean-Paul de Gaudemar.

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