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S’agissant notamment de l’intervention du chef d’établissement dans le recrutement, de la durée minimale de présence avant mutation de 5 années, de la lettre de mission personnalisée ... ou encore de l’encouragement aux personnels en place à rechercher une autre affectation dans les cas où ils n’adhèrent pas au nouveau projet, le Conseil d’Etat a estimé que "ces dispositions doivent être regardées comme purement indicatives et ne fixent pas une durée minimum ou maximum d’affectation" ni "n’édictent [...] de règles de mutation particulières".
S’agissant des fonctions du préfet des études, le Conseil d’état considère que, "si elles apparaissent comme recouvrant pour partie celles qu’exercent... les enseignants et les conseillers principaux d’éducation", [...] "il résulte des écritures du ministre et des précisons apportées par ses représentants lors de l’audience publique que le préfet des études n’a vocation qu’à exercer une mission d’appui, par niveau de classes, dans le respect des compétences des enseignants et des personnels d’éducation".
En conclusion, aucun des moyens invoqués ne suscite de doute sérieux sur la légalité de la circulaire ;
Extrait de la lettre d’information juridique de la DAJ ,n°150, décembre 2010, p.6
Le site de la Lettre d’information juridique
J’avais donné l’information sur la décision du Conseil d’Etat / CLAIR
le 9 novembre sur Tout éduc
http://www.touteduc.fr/index.php?sv=32&aid=2670.
Il me semble que la Lettre d’information juridique omet (volontairement ?) un
point de la décision de la Haute juridiction, qui insiste sur le
caractère expérimental du programme.
Autrement dit, "tant qu’il s’agit d’une expérimentation, nous laissons passer. Il en irait autrement
s’il s’agissait d’une généralisation". Il est vrai que c’était déjà ce
qu’elle avait fait pour le bac pro en 3 ans, ce qui n’avait pas
empêché sa généralisation...