> Vie scolaire : Climat, Décroch., Internats, Santé > Santé > Santé (Rapports officiels) > L’étude sur la santé mentale des enfants du CP au CM2 ne met pas en (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

L’étude sur la santé mentale des enfants du CP au CM2 ne met pas en évidence de différence entre les écoles REP ou hors-REP mais les enfants des ménages les moins aisés sont plus concernés par les difficultés psychosociales

21 juin 2023

Santé mentale : premiers résultats de l’étude Enabee, chez les enfants de 6 à 11 ans scolarisés du CP au CM2
Santé publique France publie aujourd’hui les tous premiers résultats d’Enabee, une étude nationale inédite sur le bien-être et la santé mentale des enfants de 3 à 11 ans scolarisés en France métropolitaine.

Obtenus en croisant les informations émanant de trois sources - parents, enseignants et enfants -, les résultats d’Enabee montrent que 13% des enfants en élémentaire présentent un trouble probable de santé mentale (trouble émotionnel probable, trouble oppositionnel probable ou trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité probable). Le taux de prévalence est du même ordre de grandeur que ceux observés dans d’autres pays en Europe sur la même tranche d’âge en 2010 et 2017. Ces premiers indicateurs de référence, qui s’enrichiront de nouvelles analyses dans les prochains mois, permettent de mieux suivre l’état de santé mentale et le bien-être des enfants et ainsi contribuer à l’élaboration des politiques publiques.

[...] Les données ne mettent pas en évidence de différences selon le niveau scolaire et le secteur de l’école (école publique hors réseaux d’éducation prioritaire (REP) et écoles privées versus écoles publiques REP ou REP+)

Extrait de santepubliquefrance.fr du 20.06.23

 

Près d’un enfant sur six a eu besoin de soins de santé mentale entre mars 2020 et juillet 2021
Études er résultats, ° 1271
Paru le 20/06/2023

[...] Outre l’âge et le sexe, ces difficultés présentent d’importantes disparités selon les caractéristiques du ménage, du parent répondant et de l’enfant. Ainsi, les enfants des ménages les moins aisés sont plus concernés par les difficultés émotionnelles, comportementales et relationnelles. Toutes choses égales par ailleurs, la santé mentale dégradée et un faible soutien social du parent sont notamment associés à la présence de difficultés psychosociales chez l’enfant. Les répondantes ont tendance à coter un peu plus négativement que les répondants les difficultés de l’enfant ; cela peut être dû à une vigilance accrue chez les femmes vis-à-vis des enfants, ou à une surreprésentation de celles-ci auprès d’enfants présentant des difficultés. Un temps élevé d’exposition aux écrans et de faibles temps consacrés à la lecture et aux activités physiques sont des éléments associés à ces difficultés. Toujours en ajustant sur les autres facteurs, les enfants des DOM présentent moins de difficultés psychosociales que ceux vivant en métropole.

Extrait de drees.solidarites-sante.gou.fr

 

Trois questions sur l’étude de Santé publique France, qui révèle que plus d’un enfant sur dix souffre d’un trouble de la santé mentale
Cette enquête exploite des données collectées entre le 2 mai et le 31 juillet 2022 auprès de plus de 15 000 enfants.

[...] 3 Quelles sont les limites de cette étude ?
En l’absence de données sur la santé mentale des enfants scolarisés du CP au CM2 avant la crise sanitaire, il est impossible de comparer la situation avant et après l’apparition du Covid-19. En outre, les données sur les enfants scolarisés en maternelle ne seront disponibles que dans les prochains mois, et complétées en 2024 par des analyses portant sur les facteurs associés à la santé mentale et au bien-être, ainsi que sur le recours aux soins. Enfin, un déploiement de l’étude aux territoires d’Outre-mer est également prévu.

Si les données analysées jusqu’à présent ne mettent pas en évidence de différences majeures selon le niveau scolaire et la catégorie d’établissements scolaires (REP/REP+ ou hors REP), l’agence explique que de nombreuses analyses complémentaires doivent encore être réalisées, afin notamment de prendre en compte d’autres facteurs relatifs à l’environnement de vie de l’enfant, à sa santé ou celle de ses parents.

Extrait de francetvinfo.fr du 20.06.23

Répondre à cet article