"Instauration d’un "projet éducatif" dans les ZEP pour coordonner les politiques publiques."... Les intervenants de la réunion publique du 9 auront ils le temps d’en savoir un peu plus sur cette n-ième nouveauté ???
Je constate que la notion de contrat semble avoir vécue : "l’affaire" de la carte scoalire à Soyaux aurait t’elle déjà quelques répercutions ? Fillon et Borloo avaient l’un et l’autre personnellement répondus à l’interrogation de nos parents d’élèves au sujet de la valeur de la signature du contrat de réussite).
Il y a des matins où on se réveille l’énergie renouvelée : L’IA 16 a accepté de respecter le contrat de réussite dans le cadre de la carte scolaire et maintient tous les postes qu’il avait pointés ! Celui de Soyaux qui était très précis sur les chiffres "pas plus de 21 élèves en élémentaire et de 25 en maternelle" a même servi d’étalon pour les 3 autres ZEP du département et permis une ouverture dans l’une d’elle (en évitant 4 fermetures ZEP au total !).
Bon, d’accord, ce n’est pas de gaîté de coeur qu’il a agi et a déjà prévu un groupe de travail pour revoir les seuils du département avant la carte 2006. Et pour lui, 24 est un seuil très acceptable !!! Il pourrait donc récupérer de très nombreux postes... mais laissons nous le temps du travail pour continuer à exiger des conditions de travail honorables !
En attendant, nous espérons que l’exemple de notre secteur donnera la force à beaucoup d’autres de générer résistance et solidarité : oui, le combat est encore payant, et d’autant plus quand il est légitime !
(je reste à dispo de ceux qui auraient besoin !)
Je suis très heureuse de ce dénouement : un contrat signé doit être respecté.
Félicitations.
Nelly
ZEP de Bourgogne
merci : votre victoire servira tous les enseignants de REP et de ZEP
BRAVO !!!
Vous avez obligé l’administration à respecter le contrat : votre victoire est celle de toutes les ZEP de France. Merci. Mais elle n’est valable que pour cette rentrée scolaire 2005 : il va falloir se serrer les coudes entre ZEP pour que la signature soit respectée partout et tant que l’échéance n’est pas close.
Il y a des matins où on se réveille l’énergie renouvelée : L’IA 16 a accepté de respecter le contrat de réussite dans le cadre de la carte scolaire et maintient tous les postes qu’il avait pointés ! Celui de Soyaux qui était très précis sur les chiffres "pas plus de 21 élèves en élémentaire et de 25 en maternelle" a même servi d’étalon pour les 3 autres ZEP du département et permis une ouverture dans l’une d’elle (en évitant 4 fermetures ZEP au total !).
Bon, d’accord, ce n’est pas de gaîté de coeur qu’il a agi et a déjà prévu un groupe de travail pour revoir les seuils du département avant la carte 2006. Et pour lui, 24 est un seuil très acceptable !!! Il pourrait donc récupérer de très nombreux postes... mais laissons nous le temps du travail pour continuer à exiger des conditions de travail honorables !
En attendant, nous espérons que l’exemple de notre secteur donnera la force à beaucoup d’autres de générer résistance et solidarité : oui, le combat est encore payant, et d’autant plus quand il est légitime !
(je reste à dispo de ceux qui auraient besoin !)
Que la carte des ZEP/REP de Paris doive être revue, aucune personne sensée ne contestera que cela aurait dû être fait depuis déjà quelques temps. Ce qui est plus ennuyeux, c’est de mettre cette annonce en rapport avec les nouveaux contrats de réussite signés en juin dernier et qui engagent les uns et les autres jusqu’en 2008.
....
Après avoir assité à une conférence de M.Meuret, ce que j’ai compris est en gros l’inverse de ce que vous avez écrit. Selon lIREDU, l’efficacité des baisses d’effectifs serait réelle à condition que la baisse soit massive et intervienne en début de scolarité. Pour Piketti l’effet interviendrait dès le premier élève en moins.
Chers collègues ayant réagi sur le forum de l’OZP
Au nom de tous les collègues je tiens à vous remercier de vos réactions fort encourageantes. Je ne le fais qu’aujourd’hui, congés de première zone oblige.
Ce matin, rentrée. Les nouvelles sont :
Bonne présence de collègues et parents à la manif défense des services publics le 19/02
Apéro/concert (par les familles mahoraises) de soutien samedi prochain sur la grande place de la ZUS pour dire Non aux fermetures, aux réductions de moyens (écoles, collège) et pour que « parole soit tenue ».
CTPD le 1er mars
Et si il le faut ... « séquestration » des enseignants dans leurs écoles les nuits suivant le CTPD par les parents.
Pour avoir été convoquée à un groupe de pilotage ZEP académique le soir de nos congés (4 février), il semble que cette notion de respect de contrat enquiquine vraiment nos supérieurs ... Surtout quand le dernier texte de la DIV sur le plan Borloo parle en page 4 de « contrat de réussite éducative qui seront mis en oeuvre par l’Education nationale à partir de septembre 2006 ».
Il semble que des ordres concernant la position à prendre par les IA arrivent de haut. Dans quel sens ? Nous le saurons au CTPD.
Je vous tiens au courant bien sûr.
Solidairement, Catherine Lavauzelle
Ce n’est pas la querelle des Jacobins et des Girondins, mais celle des riches et des pauvres.
Défendre les originalités territoriales : oui, mais ce n’est pas pareil que défendre des privilèges.
Imaginez un homme riche qui tient à possèder une voiture dont le volant est en or : est-ce l’originalité qui choquera ? Non, ce sera l’or. S’il tient à possèder une voiture à volant en cuir, on ne trouvera rien à redire à cette autre originalité.
Ce qui choque avec Paris, c’est la richesse ambiante (il est vrai à nuancer suivant les arrondissements puisqu’ils sont variés à l’extrême) et son indifférence apparente à la banlieue (elle aussi très variée, mais parlons ici de Stains ou de La Courneuve).
Paris privilégie ses ZEP, ce que ne font pas toutes les villes : c’est déjà très bien. Pour aller plus loin, dans l’égalité, il faudrait que les mécanismes de péréquation entre villes riches et villes pauvres jouent à fond : alors, Paris ferait ses choix avec moins de moyens globaux et Stains ferait les siens avec plus. Mais ce gouvernement a réduit la LOV (joli sigle pour Loi d’orientation pour la ville) à peu de choses et Neuilly ou Vincennes n’aident plus vraiment Stains et La Courneuve à sortir de leurs difficultés.
Paris capitale ? La province délaissée ?
Ces questions sont certainement passionnantes, mais, pour ce débat, il s’agit plutôt à mon sens de voir qui est riche et qui est pauvre.
Pourquoi refuser à Paris - ou à n’importe quelle ville ou collectivité territoriale - une originalité ?
Voilà du jacobinisme bien ancestral.
Sur le principe, l’OZP n’est-il pas le défenseur des originalités territoriales ? N’est-il pas contre l’égalité formelle ?
un Parisien, fier de l’être !
Ce qui est différent ?
Justement que ce soit Paris, et que cette ville s’attribue des conditions de fonctionnement tout à fait différentes du reste de la France dont elle est la capitale.
Scandaleux me direz-vous ?
Que oui, vais-je vous répondre.
Et encore un combat à mener ....
Parisienne pas fière de l’être
un peu de fraîcheur !
ça fait du bien de lire cela
je ne suis pas en accord avec tout, mais j’aime le ton et j’approuve cette saine colère
merci
Les évaluations des CLAS se font partout où existe un tel contrat.
Tout au moins, c’est la règle (circulaires de création et suivantes, dont la dernière du 21.03.02)
Vous trouverez des indications nombreuses sur ces évaluations, locales, académiques et nationales, en divers endroits, dont :
– le site ZEP-REP du ministère-CNDP, bien sûr : http://www.cndp.fr/zeprep/soutien/interviews/veres.htm
– le bulletin "Grain de cel", el ligne sur Internet,
– la fonction "recherche" de la page d’accueil du site du ministère EN : en tapant "CLAS", vous aurez plus de 100 réponses dont une partie concerne l’évaluation.
je ne reprends pas le fond du message de "rypsl" (que j’approuve d’ailleurs) mais je voudrais revenir sur un petit point précis de sa prose :
au delà des "fameux déterminants" un peu trop "pré-déterminés"... dit-il.
je crains que ce soit mal lu : "Rypsl" doit réagir contre le déterminisme social selon lequel un enfant de famille très défavorisée ne saurait être qu’un élève en échec, par définition ou par destination. Il a bien raison puisque c’est une cause fondamentale de l’échec d’une partie des élèves de ZEP.
mais parler sur ce site de "déterminants" renvoie immédiatement aux "déterminants de la réussite scolaire", titre du fameux rapport de Catherine Moisan et Jacky Simon. Ceux-ci n’ont jamais embrayé sur le déterminisme social, ils l’ont combattu. Quand ils parlent de déterminants, il s’agit du repérage des éléments dans le fonctionnement des ZEP qui favorisent (au mieux déterminent) la réussite scolaire. Ils ont ainsi listé différents déterminants à créer ou à maintenir dans les ZEP pour qu’elles soient efficaces. Il serait bon que les ministres, recteurs, IA et autres actuels responsables du système éducatif relisent ces déterminants de la réussite scolaire en ZEP.
Je ne suis pas chargé de défendre ces deux personnes, qui n’ont probablement cure de ce forum, mais en revanche je souhaite défendre leur rapport car il me semble rester toujours hautement valable.