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Une étude sur les familles monoparentales indique qu’elles sont surreprésentées en ZUS

24 juillet 2007

Extrait du « Bulletin du CERC » n+ 132, du 23.07.07 : Les familles mono-parentales en France

Résumé : Ce rapport explore la catégorie des « familles monoparentales », la diversité des situations qu’elle recouvre, et les défis qu’elle pose à l’heure actuelle aux politiques publiques. La diversification des trajectoires familiales a fragilisé les familles dites « monoparentales », particulièrement concernées par la pauvreté et la précarité de l’emploi et des conditions de vie.

Importé en France dans les années 1970, le concept de « famille monoparentale » émerge comme catégorie des politiques familiales et sociales. Statistiquement, les familles monoparentales sont définies par l’Insee comme constituées d’une mère ou d’un père de famille sans conjoint avec un ou plusieurs enfants. Elles constituent une population en forte augmentation, et ce faisant, la proportion d’enfants vivant dans de telles familles croît constamment.

Certaines de ces familles se distinguent par un cumul de vulnérabilités : jeunesse du parent et de ses enfants, faible niveau de formation et de qualification, faible revenu, mauvaises conditions de logement, forte exposition au chômage à la précarité de l’emploi. Le risque de pauvreté est donc élevé pour elles.

Les politiques publiques ont mis en œuvre des dispositifs de soutien, non seulement sous forme de prestations et d’allocations mais également sous forme d’aides au recouvrement des pensions familiales ou à la pacification des conflits parentaux. Toutefois, ces politiques se trouvent confrontées à de nouveaux défis, comme en témoignent les récents rapports publics.

Le rapport

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Un extrait du rapport

(...) De plus, au regard de l’indice de peuplement défini par l’INSEE13, le nombre de pièces du logement apparaît plus souvent insuffisant pour les familles monoparentales que pour les autres types de ménages : 14 % des familles monoparentales comprenant trois enfants ou plus vivent dans un logement surpeuplé. Enfin, les familles monoparentales portent un jugement moins favorable sur leur logement comme sur leur quartier que les familles en couple, surtout lorsque les enfants sont nombreux, traduisant un sentiment de relégation géographique et sociale.

Une partie de ces familles monoparentales (souvent des mères avec de jeunes enfants) vit en effet dans des zones urbaines sensibles (ZUS) où elles sont surreprésentées : dans les ZUS, 30 % des familles avec enfants de moins de 25 ans sont monoparentales, contre 17 % au plan national. Parmi ces familles, 9 sur 10 sont soutenues par des femmes dont la moitié sont sans emploi ; dans 16 % des cas, les chefs de ces familles ont moins de 30 ans, contre 10 % des familles monoparentales au niveau national

Dans ces zones, les femmes isolées avec enfants cumulent plusieurs handicaps : fort taux de chômage, temps de transport plus long vers les centres-villes et les zones industrielles sources d’emploi, infrastructures de garde d’enfants saturées (Dossier CNAF n° 54, mars 2004).

(...)

Le site du Centre d’études de l’emploi

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