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L’institut Montaigne dénonce la pénurie de personnels de santé dans les zones urbaines sensibles

28 mai 2013

Accès aux soins : en finir avec la fracture territoriale
mai 2013

Très onéreux, d’une grande complexité institutionnelle et administrative, le système de soins français pèche également par l’archaïsme de son organisation, caractérisé par de forts cloisonnements entre ville et hôpital comme entre professionnels de santé.
Au-delà des problèmes – évidents – de répartition sur le territoire des professionnels de santé, la question est sans doute plutôt celle du modèle d’organisation des soins en France, qui ne correspond plus aux exigences sociales, démographiques et technologiques de notre pays.
Face à ces défis et dans un contexte de finances publiques contraint, comment adapter notre système de santé ? C’est vers une organisation décloisonnée, régionalisée, construite autour des besoins des patients qu’il faut s’orienter. Le système de santé doit également s’adapter aux exigences des nouvelles générations de professionnels de santé et leur offrir les moyens d’exercer leur métier de façon regroupée, en bénéficiant de l’apport des nouvelles technologies

Extrait de institutmontaigne.org : Rapport Accès aux soins

 

EXTRAIT page 14

Dans les zones périurbaines, le manque de professionnels de santé s’ajoute aux difficultés sociales

Du côté des zones urbaines sensibles, la situation est également très problématique. Le rapport 2011 de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS) précise que la désertification touche plusieurs professions médicales : « En 2007, la densité des médecins généralistes en Zus était inférieure de 47 % à celle observée dans les agglomérations urbaines abritant des Zus et de
74 % concernant les spécialistes. Celle des infirmiers en Zus était inférieure de 63 % à celle observée dans les agglomérations urbaines abritant des Zus ».

L’état de santé général perçu des habitants des zones urbaines sensibles (Z
uS) est moins bon que celui du reste de la population française : les premiers déclarent à 65,1 % être en bonne ou en très bonne santé, contre 72,5 % pour les populations situées hors des ZUS

Ce différentiel s’explique par l’absence de professionnels de santé dans ces zones, d’une part, et par des facteurs sociaux, éducatifs et culturels, d’autre part. L’état de santé perçu d’une personne est nettement corrélé à son milieu social, comme le montre le tableau ci-dessous

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