Bonjour,
Je souhaiterai rappeler au parti socialiste et à Ségolène :-) que le cycle 2 est constitué de la GS du CP et du CE1. Personne ne peut plus ignorer que la GS est une année fondamentale pour la réussite de tous les enfants en cycle II. Allez, Ségolène encore un effort : des effectifs limités en Cycle II !
Monsieur de Robien pourrait-il prendre le temps de distribuer des clés aux enseignants du primaire :-), cela lui permettrait d’en garder une pour lui et de relire les programmes et les documents d’accompagnement de la maternelle au cycle 3 ;-).
Quelle belle leçon d’enseignement de la littérature dans "les beaux quartiers" !!!
Je pense Monsieur qu’il y a bien longtemps que vous n’avez pas mis les pieds dans une classe d’un collège de ZEP.
Un petit conseil : allez y faire un tour, mettez-y en pratique vos sages paroles et faites nous un retour après expérimentation.
Bon courage et à très bientôt
Bonjour
Vos critiques sont à adresser aux auteurs des articles qui sont ici reproduits.
En ce qui concerne notre revue de presse quotidienne, nous reproduisons tous les articles donnant la position des candidats à propos de l’éducation prioritaire et tous les commentaires de la presse à ce propos.
Si vous avez des informations que nous n’avons pas relevées, envoyez-les nous : vous pouvez être assuré qu’elles seront reproduites dans cette revue de presse pluraliste : sa lecture depuis plusieurs mois montre qu’il n’y a pas de parti pris politicien.
Très cordialement,
Alain Bourgarel
Qu’il faille faire quelque chose de nouveau pour des jeunes en perdition, je suis bien d’accord avec vous. Il faudrait que François Bayrou nous donne des détails : est-ce que ces "établissements d’éducation" seront des internats ? Qui recruteront-ils comme élèves ? Quels âges auront ceux-ci ? Que fera-t-on dans ces établissements ? Qui y enseignera ? Quels autres éducateurs y travailleront ? Etc.
Je trouve qu’on ne peut faire une telle annonce sans préciser de quoi il s’agit. Aussi j’espère que François Bayrou va détailler cela dans les prochaines semaines, sinon, il n’est pas sérieux.
Bonjour,
je suis déçu par l’analyse très subjective, partielle voire partiale que vous faites dans tout ce numéro, des propositions des candidats à l’élection présidentielle.
D’abord, je constate que la place consacrée à chacun des candidats est très inégale. Est-ce l’effet du mirroir déformant des sondages ou de celui des médias ?
Ensuite, vous ne prenez même pas la peine de relever le caractère ultra-libéral de la vision de N. Sarkosy qui veut supprimer les ZEP, ni le flou de la position de Mme S. Royal lorsqu’elle parle de redécoupage de la carte scolaire. Vous n’ignorez pourtant pas les risques de dérive et d’aggravation des ségrégations sociales contenus dans cette proposition de laisser le choix entre plusieurs établissements aux familles, ni de noter l’absence de prévision de financement. Quant à M. Bayrou, pouvez-vous m’expliquer quels sont les financements prévus et pour faire quoi exactement, en termes clairs ?
En revanche, s’agissant de M. H. Besancenot, vous le traitez carrément de "blairiste", quant à Mme M. G. Buffet, vous l’exécutez sans même avoir lu ses propositions qui sont d’ailleurs celles des collectifs anti-libéraux. Et c’est totalement faux de dire qu’aucun moyen de financement n’est prévu, il aurait suffit de lire le paragraphe suivant votre extrait :
"L’avenir de notre école ne dépend pas que des moyens, mais sans sans eux, rien ne sera possible : je propose d’augmenter le budget de l’Education nationale en portant la part de l’Etat à 7% du PIB. Recruter et former sur cinq ans 150 000 enseignants et 45 000 personnels d’accompagnement. A partir d’une programmation pluriannuelle des postes qui soit accompagnée de pré-recrutements rémunérés, encourageant l’orientation d’un nombre important d’étudiants vers les concours de l’enseignement. Les métiers de l’éducation ont subi depuis plusieurs décennies une importante dévalorisation, notamment au plan des rémunérations. Il faut réhabiliter ces métiers y compris financièrement."
Très cordialement,
Mouloud Haddak
Je suis d’accord avec F.Bayrou quand il propose des écoles spécialisées pour certains jeunes en difficulté car moi-même je m’en occupe dans un LP situé en Zep en Martinique et je trouve que tout ce qu’on fait ,c’est mettre un sparadrap sur une jambe en bois,cest faire du saupoudrage alors que ces jeunes ont réellement besoin d’une prise en charge individualisée avec une écoute et une attention très particulière où tout le monde tient le même langage,avec des objectifs communs,un programme "sur mesure"des intervenants spécialistes tous les jours.Cela les aidera à se connaître,à se soigner,à trouver une voie au lieu de se regrouper,de se droguer,de boire...de retourner toute cette violence qui est en eux contre eux-mêmes.Cela permettra aux enseignants de LP de faire travailler les autres élèves qui le désirent car ils se plaignent souvent du comportement de X ou Y qui les empêchent d’écouter.
Moi, je pense qu’une façon d’apporter un soutien à votre action, c’est ... d’en faire autant !
Je suis directeur d’école en ZEP Ambition Réussite et mon blog existe depuis un an ... et n’est pas encore fermé !
Alors, n’hésitez pas ... défoulez vous !
Archie Bald ("militant" de la chose éducative en ZEP depuis 25 ans)
Bonjour.
Evidemment, il n’y a pas de "problème ZEP" hors du "problème école". Cette revue de presse extrait de questions générales, sur les plan scolaire, social, économique, culturel, politique, etc. ce qui a trait directement à l’éducation prioritaire, c’est sa fonction. Mais les ZEP, en elles-mêmes, ne constituent pas un ensemble de zones "extra-territoriales", hors société, heureusement.
Pour les autres sujets que vous abordez, je vous invite à lire le "Manifeste pour l’éducation prioritaire" que l’OZP a publié en décembre dernier : vous y retrouverez certaines de vos préoccupations.
Pour lire le manifeste, cliquez sur "positions de l’OZP" à gauche de la page d’accueil de ce site.
Il n’y a pas de problème ZEP ou pas ZEP. J’enseigne en ZEP depuis 5 ans et j’ai aussi enseigné dans des collèges dit "classique". Même dans ces collèges, on tombe toujours sur une classe type "ZEP" voir pire, compte tenu de l’hétérogénéité des élèves, parfois plus importante dans les collèges "classiques".
Le problème est l’école et les élèves : comment faire pour remotiver les + en difficultés, faire progresser les motivés, monter vers le haut les plus brillant. Les seules solutions proposés sont toujours + de .... + de ...... . Quand est ce que l’on repensera le temps scolaire, l’organisation de l’école, tout cela pour enseigner différement.
Revoir l’organisation de l’école c’est revoir le temps de présence de nous, les profs dans l’enceinte scolaire : plus de temps à l’école, c’est + de temps pour voir les collègues et recevoir les élèves.
Revoir l’organisation de l’école, c’est aussi revoir les Emplois du temps profs et élèves pour permettre des rencontres hors cours entres les deux. Il faut les allégers pour les deux.
Revoir l’organisation de l’école, c’est aussi revenir à ces satanées vacances scolaires : 2 mois, voir 3 mois l’été si l’on compte Juin (conseil de classe 3ième trimestre) quelle honte ! ça existe nulle par ailleurs. Le cerveau a besoin de repos certs, mais deux mois, c’est de l’hibernation. Demander à un sportif de s’arréter 2 mois, vous verrez le résultat.
Aucun des candidats a le courage ou l’idée d’aller dans ce sens : et pour cause. Nous les profs et syndicats ne voulons surtout pas ce type de changement (trés confortable les Vacances et nos 18 heures à l’école).
Voilà et désolé pour les fautes.
PS : un problème récurant à la Zep se serait le recrutement des profs comme le personnel administratif. Je me demande pour certains ce qu’il font là.
Récemment, un grand nombre de représentants des Equipes de Réussite Educatives, des collectivités territoriales porteuses, des collèges de recrutement potentiel, des préfectures chargées de la mise en oeuvre du plan de cohésion sociale ont été conviés à une journée au sein de l’« Internat de réussite éducative » de l’académie.
Cette rencontre fut fort instructive pour moi car elle m’a éclairé sur
– des locaux inadaptés
– une équipe en questionnement
– pas de projet consensuel
– un 1er bilan apparaissant comme désastreux
Je m’explique :
Des locaux :
– Peu d’intimité pour de jeunes collégiens au milieu de leurs aînés lycéens professionnels, et même aucune pour la toilette
– Chambres extrêmement sobres, absence de décoration, literie rustique
– Salle de foyer d’un autre temps (malgré l’écran plat)
Une équipe :
– des recrutements spécifiques sous statuts difficiles à légaliser
– une équipe pédagogique confrontée à un ajout de difficultés sans moyens particuliers
– une équipe d’encadrement sans mission clairement établie (qui « pilote » l’IRE ?)
Un projet :
– pas de définition du public attendu ni des objectifs d’accueil
– difficulté de positionner la durée de l’accueil en fonction de la spécificité de l’enfant par rapport à l’année scolaire classique
– procédure d’admission lourde et longue, sans assurance de validation en raison du nombre de places limitées
– les questions de lien avec le territoire d’origine nombreuses et complexes
Un bilan :
– 17 jeunes ont été accueillis au début de l’année scolaire 2006/2007 pour une capacité de 20, seulement 10 y sont toujours
– des fonds importants peu utilisés car correspondent mal aux besoins puisque, par exemple, pas de possibilité d’investissement pour améliorer les conditions matérielles
Nous n’avons pas entendus les jeunes actuellement accueillis. Ils semblent néanmoins choyés par les personnels attachés à leur présence. En effet, toutes les catégories de personnel de la cité scolaire (administratif, comptabilité, pédagogique, vie scolaire, santé, social) étaient représentées à la journée de travail et ont affirmé leur attachement à trouver des réponses à leurs nombreuses questions, dans l’intérêt des enfants.
Une Coordinatrice/secrétaire, donc chargée de rédiger des comptes rendus des formations ou informations auxquelles elle participe.
Bonsoir,
en ligne sur le site du Pont Tournant ce soir, le dernier communiqué de crise, et en téléchargement, les chiffres des subventions culturelles de la DRAC Aquitaine, du C. général de Gironde, du C. régional d’Aquitaine et de la Mairie de Bordeaux pour l’année 2006.
Affaire à suivre !
KeleK
Il faudrait indiquer au ministre de la Fonction publique que l’Etat ne "fabrique" plus d’instituteurs depuis 1991, ça fait donc 16 années. Sans doute la rue de Grenelle est-elle trop éloignée de la rue Oudinot pour que le message ait eu le temps de passer.
Par ailleurs, il faudra aussi lui dire que les enseignants et inspecteurs des impôts font partie de la catégorie A. Les exemples donnés dans son communiqués ne concernent pas des emplois de la catégorie B.
Enfin... l’important est que cette mesure aide effectivement certains jeunes de ZEP : on verra si ce n’est qu’une nouvelle annonce vite oubliée ou un dispositif sérieux.
Je vois que notre problème existe aussi ailleurs : aucun volontaire pour "Lire et faire lire" dans notre RAR. J’ajoute qu’il y a un souhait non verbalisé et non écrit de la mairie de ne surtout pas voir d’habitants d’autres communes venir chez nous dans ce cadre. C’est une attitude curieuse que j’ai du mal à comprendre.
Yves Bouvier Secrétaire RAR Amiens Etouvie
Belle intention mais quelle différence dans les faits. Sur notre secteur, quartier périphérique d’Amiens de 8500 habitants, nous avons donc contacté le relais local, la FOL de la Somme qui nous a informés qu’elle n’avait aucun intervenant sur notre secteur, les intervenants préférant la proximité de leur domicile souvent éloigné des ZEP...De plus, la distribution par les facteurs des appels aux retraités ne s’est faite que dans les quartiers en ZEP...comment donc ne pas s’étonner que dans le quartier Etouvie frappé par la paupérisation, il n’y ait eu aucune réponse...
Concrètement, l’opération "Lire et faire lire" est inapplicable sur notre secteur... dommage