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Unsa , Fnec-Fp-Fo, Spelc (enseignement catholique) : trois regards syndicaux sur la rentrée (ToutEduc)

1er septembre 2022

Un système scolaire affaibli (UNSA), une rentrée chaotique (FNEC), "assez de promesses !" (SPELC) : trois regards syndicaux sur la rentrée

"Notre système éducatif a été durablement affaibli par la pandémie COVID et par 5 ans de mise en tension de l’ensemble du système et d’une rupture de confiance entre les personnels et leur ministre", estime l’UNSA-éducation qui veut "porter un discours positif pour l’avenir de notre système éducatif" mais qui considère que "les lieux communs et les annonces sans lendemain ne sont plus possibles". Elle invite le nouveau ministre à avancer" sur plusieurs chantiers, la transition numérique, la transition écologique, la mixité sociale et une inclusion de qualité et sans souffrance, l’attractivité des métiers, leur revalorisation, la qualité de vie au travail, la formation et le développement professionnel... "Il faut nous en donner les moyens et créer l’envie (...) de participer à un projet commun pour réduire les inégalités scolaires et sociales et pour construire un avenir meilleur prenant en compte les enjeux du dérèglement climatique."

Pour sa part, la FNEC-FP-FO dénonce une rentrée qui "s’annonce chaotique" et évoque une augmentation du point d’indice inférieure à l’inflation, le retour du projet de réforme des retraites, "des milliers de classes surchargées", "sans enseignants statutaires"... Elle invite "tous les personnels à se réunir en heure d’information syndicale dès la première semaine de rentrée" pour revendiquer des créations de postes, "l’utilisation de l’intégralité des listes complémentaires et leur réabondement", des concours à bac +3, "un statut pour les AESH et les AED", l’ "ouverture immédiate de négociations pour la revalorisation du point d’indice"...

Du côté du privé sous contrat, le SPELC s’exclame "Assez de discours ! Assez de promesses !". Pour le syndicat de l’enseignement catholique, il y a urgence à mettre en place un salaire minimum à 2 000 € nets, mais aussi à "déprécariser l’emploi". Il demande "un plan de contractualisation d’urgence et d’ampleur" alors que "pas loin de 20 % des professeurs sont sous statut précaire". Il dénonce pour les personnels de droit privé des "temps partiels imposés". Il considère en outre que "le projet de transformation de la voie professionnelle est plus qu’inquiétant".

Extrait de touteduc.fr du 31.08.22

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