Votre réflexion me semble très utile ; La ZEP est un territoire. Mais ne croyez vous pas qu’une discrimination positive fondée sur le lieu d’habitat et le revenu du foyer serait utile ? C’est ce que certains appellent la discrimination positive selon des "critères socio-économiques". Ouvrir des places dans les meilleures écoles et universités, aux étudiants issus d’un quartier défavorisé et/ou d’une famille à très bas revenus.
A l’inverse, la discrimination positive sur un critère d’origine ethnique me semble dangereuse.
Des chiffres, des hommes, la politique et au milieu c’est les enfants !!!
Je viens de lire le rapport "Projet de loi de finances pour 2004 - Tome III Les moyens des services et les dispositions spéciales - Annexe 24 - Jeunesse,". (http://www.senat.fr/rap/l03-073-324/l03-073-32426.html)
Il y a les statistiques sur le taux de scolarisation des enfants de 2 ans. Paris a la palme d’Or ! En 2002 il a un taux de 8,2% de scolarisation des enfants de deux ans pour une moyenne de 32%. D’une manière générale, la moyenne est à la baisse. Si maintenant on annonce une moyenne générale de 35%, ce qui correspond à une hausse, comment se fait-il que la moyenne Parisienne soit divisée par 2 ? Trouvez l’erreur !
De plus, les arguments sont FAUX ! Actuellement, mon fils qui est né au mois de janvier 2002 a une place disponible dans l’école dont il dépend. La mairie et l’école sont d’accord pour l’accepter. C’est l’inspecteur académique qui s’y oppose ! Et la on annonce que c’est le manque de place qui en est la cause ! Les cadres de l’enseignement public font obstruction à la scolarisation des enfants de deux ans et après ils accusent (indirectement) la mairie pour le manque de place dans les maternelles !
Qu’il y ait des divergences entre les institutions, c’est normal, mais qu’ils jouent avec l’avenir des enfants, c’est inadmissible.
Je crois que je vais regarder dans le Larousse qu’elle est la définition du mot « service public » !