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Martin Hirsch : « La pauvreté sera réduite d’un tiers en 5 ans »

11 juillet 2007

Extrait du site « Yahoo actualités », le 11.07.07 : Martin Hirsch annonce une réunion pour réduire la pauvreté

PARIS (AFP) - Martin Hirsch, haut commissaire aux solidarités actives, annonce une réunion avec le Medef, les syndicats, les associations, les régions et les départements en vue de réduire la pauvreté, mercredi dans un entretien au Parisien-Aujourd’hui en France

Le haut commissaire évoque la lettre de mission que lui a adressée le président Nicolas Sarkozy lui fixant l’objectif de réduire la pauvreté en France "d’au moins un tiers en cinq ans".

"Cette réduction est nécessaire et elle est possible", dit Martin Hirsch, "mais elle ne pourra se réaliser qu’avec tous les acteurs". "Nous allons réunir le Medef, les syndicats, les associations, les régions, les départements pour travailler à cet objectif et partager les voies pour l’atteindre", précise-t-il.

"Certains pays, comme la Grande-Bretagne, se sont fixés ce type d’objectifs et les ont atteints, cela n’avait jamais encore été affirmé en France", rappelle-t-il.
Environ 7 millions de personnes, un chiffre cité par le chef de l’Etat dans la lettre de mission de Martin Hirsch, sont considérées comme pauvres en France, avec un revenu inférieur à 60% du revenu médian de la population (environ 780 euros mois en France), selon l’indice élaboré par Eurostat.

M. Hirsch précise que l’expérimentation sur 25 départements d’un Revenu de Solidarité active (RSA), destinée à permettre aux Rmistes de reprendre un emploi sans perdre d’argent, concernera 90.000 personnes et coûtera 1.000 à 2.000 euros par personne. Devant les députés le 4 juillet, il avait chiffré à 25 millions d’euros en 2008 le coût pour l’Etat de la mise en place du RSA.

"L’Etat prévoit de verser un forfait de l’ordre de la moitié de ce coût par allocataire du RMI qui entre dans le RSA, le reste étant à la charge du conseil général", indique-t-il au Parisien.

Interrogé mercredi matin sur RTL, sur la dette "de 1 milliard d’euros que l’Etat devrait aux départements pour financer le RMI", M. Hirsch n’a pas confirmé ce chiffre, mais reconnu qu’"il y a une polémique entre les départements et l’Etat pour savoir ce qui s’est passé depuis le transfert du RMI aux départements".
"On ne fera bien entendu pas cette réforme sans avoir tiré cela au clair, c’est-à-dire sans avoir demandé à des personnalités indépendantes de regarder qui doit de l’argent, et quel montant, à qui, pour que ça se fasse sur des bases nouvelles et saines", a-t-il assuré.

"On ne va pas créer une commission nouvelle, on va utiliser les gens qui sont reconnus pour le faire", a conclu M. Hirsch.

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