Voir à gauche les mots-clés liés à cet article
Alors que Vincent Peillon a fait de la lutte contre le décrochage scolaire l’une de ses priorités, retour sur les dispositifs relais mis en place par l’Éducation nationale
Environ 140 000 jeunes quittent chaque année le système scolaire sans diplôme. Collégiens en plein rejet de l’école, élèves en révolte, absentéistes, jeunes en pleine démotivation et en voie de déscolarisation... Voilà le public auquel s’adressent les dispositifs relais. Bien souvent, ces collégiens, de la sixième à la troisième, ont bénéficié de toutes les mesures d’aide et de soutien déjà existant au collège.
"Ce sont des élèves qui ont de gros problèmes familiaux, certains sont en famille d’accueil", explique sur un forum en ligne une professeure de français dans un atelier relais. "Ils sont souvent très turbulents et il est difficile de les faire travailler en autonomie." C’est pourquoi ces dispositifs bénéficient d’un encadrement renforcé avec des éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), des associations ou des collectivités territoriales.
"Mon objectif, quand un jeune arrive dans une classe relais, est de lui permettre de dissocier ses problèmes personnels de sa relation à l’école", explique Sébastien, éducateur de la PJJ qui travaille deux jours par semaine en classe relais. "On leur redonne confiance en eux, on brise les barrières défensives qu’ils se sont créées pour leur donner une image différente du statut d’élève et de l’école. [...]
Extrait de vousnousils.fr du 10.03.14 : Des dispositifs relais pour "reprendre goût à l’école"