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Extrait du site « VousNousIls », le 27.11.07 : Interruption des cours au collège des Tarterêts contre la violence
Les enseignants du collège de la cité sensible des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne) n’ont pas fait cours lundi, pour protester contre des actes de violence et demander davantage de moyens, a-t-on appris de sources concordantes
Les cours n’avaient déjà pas été assurés vendredi au collège Léopold Sédar Senghor, les enseignants et surveillants entendaient exercer leur droit de retrait, selon un professeur, qui a souhaité conserver l’anonymat.
Les parents avaient été avertis, et une cinquantaine d’élèves sur les 543 du collège ont été accueillis lundi, selon l’inspection académique.
Divers incidents ont eu lieu la semaine dernière, selon l’enseignant. Une altercation a opposé jeudi un surveillant à un parent d’élève exclu une semaine par le conseil de discipline. Le même jour, la voiture d’un enseignant a été caillassée à proximité du collège. Une vitre de son véhicule avait été brisée, mais il n’avait pas été blessé.
Le collège a connu plusieurs intrusions de personnes vraisemblablement extérieures à l’établissement.
Dans un communiqué, le président du Conseil général Michel Berson (PS), qui s’est rendu sur place, comme le député PS Manuel Valls, a annoncé des mesures de sécurité. Les caméras de surveillance des accès au collège seront opérationnelles dès lundi prochain. Selon l’enseignant joint par l’AFP, celles-ci étaient jusqu’alors hors service, ou mal situées.
Selon la même source, le mouvement doit se poursuivre mardi, et le retour à la normale devrait s’amorcer à partir de mercredi.
La direction de l’établissement n’avait pu être jointe lundi.
Le collège fait l’objet d’une réhabilitation d’un coût de plus de 10 millions d’euros, entamée fin 2005, qui doit s’achever à la fin de l’année, selon le conseil général.
Ces événements interviennent à la suite d’une manifestation de plusieurs centaines de personnes à Grigny, après des car-jackings dont ont été victimes des institutrices dans le quartier sensible de la Grande-Borne.