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La mort de Richard Descoing, directeur de Sciences Po. La classe politique rend hommage au créateur des conventions ZEP en 2001

4 avril 2012

Il a bousculé les habitudes en ouvrant le recrutement de cette pépinière d’élites - par où sont passés nombre de décideurs et d’hommes politiques -, à des jeunes issus d’établissements de l’éducation prioritaire. En 2001, bousculant la place des concours traditionnellement centrale dans les cursus français, il a fait le pari d’intégrer des jeunes défavorisés par voie dérogatoire. Dix ans après, le visage de son école a changé. Le taux de boursiers y est passé de 6 % à 26 %. Son modèle a donné des idées, suscité des débats sans fin, mais les grandes écoles, trop attachées à leur concours préfèrent aider les lycéens à le préparer que les en exempter.

Extrait de lemonde.fr du 04.04.12 : Richard Descoings, seize ans à la tête de l’Institut d’études politiques de Paris

 

Nicolas Sarkozy : Richard Descoings (...) se heurta à une hostilité quasi générale quand il suggéra les ’conventions ZEP’, ce dispositif qui permet à des élèves méritants de lycées défavorisés d’accéder à ’Sciences Po’, marqua un tournant historique dans la prise de conscience en France de ce scandale que constitue la reproduction sociale des élites". (Communiqué de l’Elysée)

Alain Juppé : je rends hommage à la mémoire d’un homme de passion qui n’a eu de cesse de s’engager en faveur de l’égalité et de l’accès de tous au savoir". (Communiqué)

Luc Chatel. Dès 2001 avec les conventions éducation prioritaire, il a ouvert les portes de la rue Saint-Guillaume à des dizaines puis des centaines d’élèves issus de quartiers défavorisés, pour qui cette institution prestigieuse était un horizon inatteignable voire inconnu. La réussite de ces étudiants quelles que soient leurs origines sociales, ainsi que la création de programmes d’égalité des chances au sein de nombreuses grandes écoles, sont aujourd’hui le plus grand hommage rendu à Richard Descoings.

Valérie Pécresse : en ouvrant son établissement aux élèves les plus brillants des quartiers défavorisés,

Maurice Leroy : il restera un pionnier dans l’ouverture sociale dans l’enseignement supérieur. Les conventions d’éducation prioritaire ont permis à des centaines de jeunes des quartiers de passer de leur quartier à la rue Saint-Guillaume, leur ouvrant ainsi les portes du monde. Sans jamais transiger sur l’excellence, il a su ouvrir le cercle des élites à la diversité intellectuelle".

Martine Aubry : Je crois que c’est cela dont on se souviendra : 25 % des étudiants ont une bourse, les quartiers populaires, les jeunes des ZEP sont entrés à Sciences Po.

Bertrand Delanoë : Il avait aussi mené une action volontariste pour une plus grande ouverture du recrutement, contribuant ainsi à la démocratisation de l’enseignement supérieur

Jean-Paul Huchon : L’ouverture de l’école vers les lycéens issus des zones d’éducation prioritaire, notamment, aura permis à de nombreux jeunes franciliens d’accéder à une voie de formation qui leur semblait auparavant inaccessible.

Extrait de challenges.fr du 04.04.12 : Descoings. La classe politique salue un grand serviteur de l’Etat

 

Voir l’abondante rubrique du site OZP consacrée à Sciences Po

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