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Nicolas Sarkozy donne des détails de son programme pour les ZEP

2 avril 2007

Extraits du site de la FIDL, le 01.04.07 : 2007 : tous aux urnes

La Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) a posé différentes questions aux candidats de la présidentielle. La sixième concerne les ZEP.

(...)

6. Votre parti est-il favorable ou défavorable à une augmentation des moyens alloués aux ZEP ?

Ségolène Royal : « Je me suis engagée, dans la proposition 25 du Pacte présidentiel, à limiter à 17 le nombre d’élèves par classe en CP et en CE1 et à fixer la dotation aux établissements par élèves en difficulté à 25 % de plus que la dotation ordinaire. »

François Bayrou : « Je garantirai les moyens, je l’ai dit. Ce sera dans le cadre d’un contrat entre l’école et la nation, qui, en échange de ces moyens, définira les résultats que le système scolaire devra obtenir, des résultats chiffrables et vérifiables, en particulier la diminution de la moitié du nombre des sorties du système scolaire sans diplôme. Les ZEP auront donc dans ce dispositif une place importante : présence renforcée d’éducateurs, parcours d’excellence dans tous les établissements. »

Nicolas Sarkozy : « je suis surtout pour une tout autre gestion des moyens consacrés à l’éducation prioritaire. Les ZEP existent depuis 25 ans et pourtant il existe aujourd’hui de véritables ghettos scolaires où, dans l’indifférence générale de la société, et malgré les efforts parfois désespérés des enseignants, on abandonne les enfants à la promesse d’un échec. Ce n’est ni ma conception de la République ni mon ambition pour l’école.

Je veux que nous arrêtions de saupoudrer les crédits, de nous contenter de petits succès et de fermer les yeux sur nos plus gros échecs. Si je suis élu, je diviserai immédiatement par deux les effectifs dans les établissements les plus en difficulté.

Je renforcerai dans le même temps les équipes éducatives en faisant appel à des enseignants volontaires, motivés et mieux rémunérés. Ces équipes seront chargées de mettre en œuvre des méthodes nouvelles au vu de leur expérience. Au bout de trois ans, nous procéderons à une évaluation des progrès effectués. Les établissements ayant accompli les progrès les plus importants seront transformés en établissements d’excellence et pourront alors augmenter à nouveau leurs effectifs.

Marie-George Buffet : « Je suis pour une augmentation des moyens accordés aux zones d’éducation prioritaire. Force est de dire pourtant qu’elles n’ont pas répondu aux attentes, en partie du fait du manque de moyens, mais aussi de champ de compétence.

C’est pourquoi, je veux mettre en place un Fonds national de lutte contre les inégalités à l’école. Il permettrait à titre transitoire de combattre la relégation. Ce fonds sera accompagné d’Observatoires de la scolarité, rassemblant citoyens, parents d’élèves et chercheurs. Le fonds aurait ainsi pour ambition d’aboutir à une réalité effective de la gratuité de la scolarité et d’établir une égalité entre les territoires. Les observatoires préconiseraient la révision et le suivi de l’application de la carte scolaire pour assurer une réelle mixité sociale. »

Olivier Besancenot : « Nous sommes pour une augmentation de la part des dépenses d’éducation dans le PIB et à commencer par les ZEP.

Dominique Voynet : « Pour les ZEP, il faut évidemment augmenter les moyens qui leur sont alloués. J’ajouterais que l’école doit proposer en ZEP des ateliers de pratique afin de restaurer l’égalité devant le savoir.

Je veux lancer un appel à projets d’équipes auprès des établissements scolaires, notamment en ZEP, pour que les établissements soient labellisés sur la base des quatre objectifs suivants : le développement des activités culturelles et de la créativité dans l’enseignement ; l’introduction à l’école de la culture du débat et de la recherche du consensus ; la mobilisation des parents comme principaux partenaires éducatifs au travers de projets pédagogiques : l’ouverture à la société et aux partenaires, en particulier avec les mouvements d’éducation populaire (...).

Le site de la FIDL

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