En réponse à :
[...] Il y a quelques mois, une enseignante m’avait contacté pour animer une série de cinq ateliers d’écriture au collège Les Jacobins. Le thème : les incivilités dans cet établissement ZEP où elles sont monnaie courante.
Une responsable du collège me prévient que je suis très attendu. Les élèves n’ont, pour la plupart, jamais vu d’écrivains. Pour eux, ce sont des visages morts en couverture de romans. Je suis vivant, relativement jeune et je m’appelle Mabrouck Rachedi, fils d’Algériens. (...)