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Le Conseil général des Bouches-du-Rhône annonce 29 % d’augmentation de subventions en 2008 pour les CUCS

7 janvier 2008

Extrait du site « Newpress », le 06.01.08 : Les grandes lignes du budget primitif 2008

Organisme : Conseil Général des Bouches-du-Rhône

Le budget primitif 2008 s’établit à 2,15 milliards d’euros, en progression de 6,7% par rapport à 2007.
Les dépenses s’établissent à 1,59 milliard d’euros en fonctionnement (+3,23%) et à 542 Meuros en investissement (+20%).

Les recettes s’établissent à 1,94 milliard d’euros en fonctionnement et 201,4 Meuros en investissement dont 147 Meuros en emprunt.

Un niveau d’investissement exemplaire

Avec 542 Meuros d’investissement programmé en 2008, en hausse de 20%, le Conseil général s’affiche comme le département qui investit le plus avec 285 euros par habitant prévus en 2008. Ces investissements concerneront trois grands pôles :

 L’éducation et la recherche concentrent près d’un tiers des dépenses d’investissement dont une grande part dédiée à la construction et la rénovation des collèges (140,2 Meuros) puis l’enseignement supérieur, la recherche et les nouvelles technologies (25,9Meuros).

 Le développement des territoires représente 29,2% de l’investissement (162,2 Meuros), essentiellement pour la politique de la ville, du logement et l’aide aux communes.

 Enfin, le développement des infrastructures représente 26,4% des dépenses d’investissement, en hausse de 84,3%, essentiellement dédiés à l’aménagement routier et la sécurité (113,1 Meuros) pour tenir compte du financement du projet Iter, de la rocade L2 et du Contrat de Plan.

Les dépenses de fonctionnement maîtrisées

Les dépenses de fonctionnement font l’objet d’une gestion rigoureuse qui se caractérise en 2008 par : -La baisse de 4% du budget de l’insertion grâce à la mise en oeuvre d’une politique efficace de la gestion du RMI, -La baisse de 0,7% des moyens généraux -L’évolution contenue de +4,2% des dépenses de personnels hors décentralisation. Les transferts de personnels liés à la décentralisation (personnels TOS et DDE) représentent 53 Meuros et portent le budget ressources humaines à 273 Meuros (soit une augmentation de 12,1%).

Les compétences obligatoires développées

Le budget de fonctionnement reste toujours marqué par la prédominance de l’action sociale qui représente 60% des dépenses de fonctionnement. Ainsi, l’insertion reste une priorité avec l’accent mis sur les actions d’insertion et l’expérimentation du RSA. D’autres politiques à caractère social sont renforcées : C’est le cas pour les personnes âgées : 221,2Meuros (+5,4%), la protection de l’enfance : 178,7Meuros (+6%), les personnes handicapées : 144,7Meuros (+4,6 %), la protection maternelle et infantile : 10,2Meuros (+9%) Hors domaine social, certaines compétences obligatoires sont développées. C’est le cas des transports (+10,7%), des routes (+2%), de l’éducation (+3,2%, hors dispositif Ordina 13), du SDIS (+4,9%).

Les politiques volontaristes amplifiées

Le Conseil général fait le choix de mobiliser 6,3% de son budget de fonctionnement soit 101,5Meuros (+6,8%) pour des politiques ne relevant pas obligatoirement de sa compétence. Trois exemples dont les budgets concernent à la fois le fonctionnement et l’investissement : -La culture dont les moyens augmentent de 47% (+9,7Meuros) avec notamment des actions telles le MUCEM, les manifestations d’envergure comme la "Folle histoire des arts de la rue", ou les partenariats culturels. - La politique de la Ville connaît une augmentation de 29,3% pour favoriser les nouveaux Contrats urbains de cohésion sociale (CUCS), les dispositifs ALU et Grand Projet de Ville (GPV). -Le logement et l’habitat intègreront le projet de restructuration urbaine du site Flamand-Iris à Marseille entraînant notamment une hausse de 20% de l’enveloppe.

Une situation financière saine

Pour financer l’ensemble de ce budget, le Conseil général dispose de marges de manoeuvre préservées. L’endettement est faible et l’autofinancement permet de couvrir 64% de l’investissement. La pause fiscale sera maintenue en 2008.

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