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L’école participe de diverses façons au CUCS de Saint-Pierre à La Réunion

8 décembre 2007

Extrait de « Clicanoo » du 06.12.07 : Saint-Pierre tisse sa toile sociale

Six quartiers de Saint-Pierre bénéficient du contrat urbain de cohésion sociale dont celui de Ravine-Blanche, particulièrement défavorisé. En plus de cet aide, le quartier vivra bientôt une seconde jeunesse grâce à un accord de 120 millions d’euros passé avec l’Etat pour rénover Ravine-Blanche.

Chômage supérieur à 50 %, niveau scolaire médiocre avec des taux de réussite aux évaluations en CE2, en 6e et au brevet des collèges inférieures à 50 %. Les six quartiers visés par le Contrat urbain de cohésion sociale (Ravine-Blanche, Ravine-des-Cabris et Bois-d’Olives, Basse-Terre et Joli-Fonds, Grand-Bois, Terre-Sainte et Pierrefonds) n’ont toutefois pas besoin d’une grande enquête pour démontrer leur caractère défavorisé. C’est dans ce cadre qu’est né le contrat de ville transformé par la suite en Cucs. Celui-ci vise à agir sur plusieurs leviers dont l’éducation, pour tenter d’inverser la tendance. Et avec l’intégration d’autres dispositifs sociaux déjà existants, le Cucs a déployé 1,9 million d’euros de financement, en 2007. Cet argent permet de financer de multiples projets. À Basse-Terre, par exemple, où la faible qualification des demandeurs d’emploi et la prise en charge des jeunes constituent le cœur de l’intervention municipale, l’équipe s’est attachée à soutenir trois chantiers d’insertion.

Le meilleur à venir

À Bois-d’Olives et à la Ravine-des-Cabris, un large effort a été consenti pour favoriser les projets des équipes éducatives. Mais c’est à Ravine-Blanche qu’un effort particulier est porté. Le quartier se singularise malheureusement par la plus forte délinquance de Saint-Pierre. Les familles sont généralement défavorisées et 80 % des jeunes de moins de 25 ans sont sans qualification. L’une des priorités est le soutien scolaire sous toutes ses formes.

Une aide aux porteurs de projets est également est également consentie alors qu’une maison d’accueil et d’écoute des familles est accompagné par le Contrat urbain de cohésion sociale. Mais le plus important est à venir. Avec le programme de réhabilitation du quartier, d’un montant de 120 millions d’euros sur 5 ans, les équipes du Cucs et du programme de rénovation urbaine seront réunies dans les mêmes locaux pour une meilleure lisibilité de leur action. De même, les habitants sont consultés sur différents sujets afin de les faire participer à la modernisation de leur quartier.

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