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Conférence de presse de rentrée du ministre (1) : 1- 100% d’élèves qui maîtrisent les savoirs fondamentaux. 2 - Dédoublement de classes de CP avec coexistence du Plus de maîtres. 3 - L’école maternelle, école du langage

29 août 2017

Note du QZ (Quotidien des ZEP
Parmi les 20 chapitres du dossier de la conférence de presse, nous avons choisi de publier le texte intégral d’une dizaine de thèmes qui sont d’habitude proches de l’éducation prioritaire.
Cette reproduction intégrale répond au souci du Quotidien des ZEP d’assurer l’archivage des déclarations ministérielles. Nous constatons en effet que le texte des
conférences des ministres précédents sont peu aisément disponibles sur le site national officiel.
Autre avantage : l’outil de recherche en plein texte du site OZP (commande "Rechercher"), qui classe les réponses par ordre chronologique inversé, permet à chacun de vérifier rapidement l’occurrence ou l’absence de tel mot significatif.

 

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, a présenté l’année scolaire 2017-2018 lors d’une conférence de presse le mardi 29 août à 8h30 au ministère de l’Éducation nationale.

L’École de la République
100 % d’élèves qui maîtrisent les savoirs fondamentaux
Diviser par deux les classes de CP et CE1 en réseau d’éducation prioritaire
Mobilisation en faveur du livre et de la lecture
École inclusive : la scolarisation des élèves en situation de handicap
Continuité du service public de l’École sur tout le territoire métropolitain et dans les Outre-mer
Souplesse nouvelle dans l’organisation du temps scolaire
Sécurisation des écoles et des établissements scolaires

L’École des excellences
L’école maternelle, école du langage
Souplesse et enrichissement des enseignements au collège
Remuscler le baccalauréat
Faire de l’enseignement professionnel une voie d’excellence
Développer la culture de l’évaluation
Pour une école innovante
Former les professeurs

L’École de la bienveillance
Respecter autrui
Mieux soutenir les élèves : Devoirs faits et stage de réussite
La culture et les arts au cœur de l’École de la confiance
Le bien-être des élèves : santé et sport
Renforcer le dialogue avec les parents
Ouvrir l’École sur l’Europe et le monde

Voir les nombreuses infographies

Extrait de education.gouv.fr du 29.08.17 : Année scolaire 2017-2018. pour l’école dela confiance

 

1 - 100% D’ELEVES QUI MAITRISENT LES SAVOIRS FONDAMENTAUX : LIRE, ECRIRE, COMPTER, RESPECTER AUTRUI

L’ESSENTIEL
Aujourd’hui, plus de 20 % des élèves sortent de l’école primaire sans
savoir correctement lire, écrire ou compter. Ces difficultés concernent
particulièrement les enfants issus de milieux défavorisés.
La bonne maîtrise des savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter, respecter autrui) est pourtant la condition d’une scolarité réussie et de la formation d’un citoyen libre et responsable. C’est une exigence républicaine, pour que les Français retrouvent confiance en leur École.

Pour que chaque élève maîtrise les savoirs fondamentaux, il faut agir simultanément sur plusieurs leviers : priorité constante à l’école primaire, dédoublement des classes de CP et CE1 dans les réseaux d’éducation prioritaire (Rep et Rep+), évaluations des élèves, mise à disposition d’outils pédagogiques efficaces, formation initiale et continue des professeurs, mais aussi stages de réussite ou encore aide aux devoirs après la classe.

Une maîtrise imparfaite des savoirs fondamentaux
L’enquête Pirls (2011), qui évalue la compréhension en lecture, montre que les écoliers français de CM1 obtiennent des scores globaux stables sur les dix dernières années.
Cependant leurs performances se situent en deçà de la moyenne européenne. Cette enquête met en lumière des écarts de résultats très importants entre les élèves scolarisés dans les réseaux d’éducation prioritaire (480 points) et les élèves scolarisés hors réseaux d’éducation prioritaire (523 points)

1 .L’étude Depp (2016), relative aux acquis en lecture des 760 000 jeunes âgés de 16 à 25 ans qui ont effectué leur Journée défense et citoyenneté (JDC), montre que 22,5 % ne sont pas des lecteurs efficaces
2 . L’enquête Timss3 (2015), qui mesure les résultats en mathématiques et en sciences des élèves de CM1, montre qu’avec 488 points en mathématiques et 487 points en sciences, la France se situe en deçà de la moyenne internationale (500 points en mathématiques et en sciences) et de la moyenne européenne. Ces résultats font apparaître une forte hétérogénéité de résultats entre les élèves.
En cinq ans, nous devons faire progresser ces résultats pour que la France retrouve son rang de référence en matière éducative.

Notes
1 « Pirls 2011. Étude internationale sur la lecture des élèves de CM1. Évolution des performances à dix ans », Note d’information, n°12.21, décembre 2012.
2 « Journée défense et citoyenneté 2016 : environ un jeune Français sur dix en difficulté de lecture. », Note d’information, n°17.17, juin 2017.
3 Timss (Trends in International Mathematics and Science Study).

Des leviers de progrès
La comparaison internationale montre qu’il n’y a pas de fatalité en matière d’échec scolaire et que les progrès peuvent être rapides, notamment pour les élèves les plus fragiles.
Par exemple, l’expérimentation menée par Joseph Torgesen en Floride entre 1993 et 1998 a permis de diviser par huit le nombre d’élèves en grande difficulté 4
. Cette méthode fondée sur un apprentissage explicite de la conscience phonologique et d’un enrichissement du vocabulaire s’est diffusée aux États-Unis. Dans les enquêtes Pirls, les élèves de 4e année voient leurs résultats progresser de manière continue. En 2001, ils obtenaient un score de 542 (la moyenne étant à 500) en lecture avant d’atteindre le score de 556 en 2011. Dans la même enquête et sur la même période, les résultats des élèves français passent de 525 à 520 5
. Pour inverser cette tendance, nous devons donc affirmer clairement la priorité, avec une ambition très forte sur les contenus enseignés :
• la maîtrise des savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter, respecter autrui) ;
• la lutte précoce contre la difficulté scolaire (CP, CE1) ;
• le choix d’un enseignement explicite, progressif et structuré.

La conscience phonologique est la capacité à percevoir, à découper et
à manipuler les unités sonores du langage, telles que la syllabe et le phonème (le son d’une lettre ou d’un groupe de lettres comme « ou » et « oi »). Elle joue un rôle majeur dans l’apprentissage de la lecture (décodage) et de l’écriture. Les enfants ayant des difficultés dans l’apprentissage de la lecture présentent en général des
défaillances du traitement phonologique.
Ils ont par exemple des difficultés à trouver la première lettre d’un mot
pour l’écrire et à fusionner plusieurs sons pour lire des mots.

la conscience phonologique, de quoi s’agit-il ?
4 National Reading First Conference, 2004
[5 http://www.pirls.org et http://www.education.gouv.fr/cid21049/programme-international-de-recherche-en-lecture-
scolaire-en-cm1-pirls.html#Chiffres-cl%C3%A9s]

Mobiliser tous les acteurs de l’éducation
L’ensemble de l’éducation nationale est mobilisée en faveur de cet objectif central :une maîtrise par tous les élèves des savoirs fondamentaux.

Évaluer les savoirs et les compétences
Les évaluations diagnostiques, qui fournissent un état des lieux des acquis des élèves
et l’évaluation régulière des progrès de l’élève, sont indispensables pour assurer un suivi personnalisé.
À la rentrée 2017, des évaluations diagnostiques seront organisées pour les élèves de
CP, dans toutes les écoles de France
. Elles ont pour ambition d’offrir aux enseignants une base solide et utile pour connaître l’état des connaissances et le savoir-faire de chaque
élève. Elles permettront de choisir les meilleurs outils d’enseignement et les stratégies pédagogiques pour les faire progresser

Les inspecteurs de l’éducation nationale (IEN) disposeront des résultats des évaluations pour mettre en place les actions de formation et d’accompagnement adaptées et destinées à répondre, au plus près du terrain, aux besoins des élèves.

Dédoubler les CP en Rep+
Pour permettre à tous les élèves, notamment les plus fragiles, de maîtriser les savoirs fondamentaux, il est indispensable de donner plus à ceux qui ont besoin de plus dans les premières années des apprentissages.
C’est pour cette raison que le Président de la République s’est engagé à dédoubler les classes de CP et de CE1 dans l’éducation prioritaire à l’horizon 2020. Dès cette rentrée, les classes de CP de l’éducation prioritaire renforcée (Rep+) sont dédoublées.

Former les professeurs
Afin d’accompagner les équipes pédagogiques, le ministère a d’ores et déjà mis à la disposition des professeurs et des formateurs un ensemble de ressources sur le site Éduscol, notamment pour s’approprier les nouvelles mesures comme les dédoublements de CP en Rep+. Cet accompagnement se poursuivra tout au long de l’année 2017-2018 pour permettre aux équipes d’enrichir leur culture professionnelle et leur expertise pédagogique.

Un premier séminaire consacré au dispositif 100 % de réussite en CP s’est déroulé le 22 juin 2017, au cours duquel le ministre a rappelé les objectifs du dédoublement au CP en Rep+ et Rep.
Cette journée de formation trouvera sa déclinaison dans les plans académiques de
formation.
Plusieurs séminaires interacadémiques, organisés entre septembre et octobre 2017,
regrouperont l’ensemble des IEN.
En présence du ministre, ils permettront d’exposer les priorités ministérielles pour l’école primaire et de présenter les ressources développées pour les soutenir.
L’année sera également marquée par un large plan de formation en mathématiques à destination des professeurs des écoles de CM1 et CM2

 

Fiche 2. DEDOUBLER LES CP de REP+
Pour combattre la difficulté scolaire, il faut agir à la racine, c’est-à-dire dès les premières années des apprentissages des savoirs fondamentaux (CP et CE1).
À la rentrée 2017, le choix est de concentrer l’effort là où les besoins sont les plus importants : dans les 2 500 classes de CP des Rep+.
Tous ces élèves bénéficieront d’un taux d’encadrement inédit : un professeur pour 12 élèves environ.
Dans 86 % des cas, le dédoublement a été possible grâce aux salles de classe inoccupées.
Dans 14 % des cas, les salles de classe feront l’objet d’une réorganisation pour accueillir deux professeurs dans une classe.

S’appuyer sur les résultats de la recherche
Une étude, menée en 2011 par Pascal Bressoux et Laurent Lima, montre que les effets du dédoublement sont significatifs pour la réduction de la grande difficulté scolaire
1. Cette étude a été menée en conditions réelles et à grande échelle (100 classes de Zep – zones d’éducation prioritaire – dédoublées, 100 classes témoins).
Ce dispositif a été tenté à grande échelle dans d’autres pays comme aux États-Unis avec le projet Star (Student/Teacher Achievement Ratio) dès 1985
2 . Il a été prolongé par une étude pour mesurer les effets à long terme. Les résultats montrent que deux facteurs se sont avérés déterminants pour la réussite à long terme des enfants testés dans le cadre du projet :
• la taille de la classe ;
• l’expérience professionnelle des professeurs.
Les élèves des classes à effectifs réduits ont mieux réussi que ceux scolarisés dans les classes témoins.
Ce gain s’observe dès la première année et se maintient ensuite, y com-
pris quand les élèves des classes à effectifs réduits ont rejoint des classes de même taille que les autres.

Le programme Plus de maîtres que de classes coexistera avec cette nouvelle mesure.
Le professeur supplémentaire affecté dans une école afin d’assurer un soutien auprès des élèves les plus en difficulté dans les premières années de l’école primaire peut se voir confier une classe de CP dédoublée en Rep+.
Un rapport de l’inspection générale de 2014 fait apparaître que ce système est moins
efficace pour lutter contre la difficulté scolaire. Cependant, la Depp, en lien avec des équipes de recherche, mènera une évaluation sur une période de trois ans en suivant des élèves de CP qui auront bénéficié des différents dispositifs, CP dédoublés ou Plus de maîtres que de classes.

Développer une pédagogie adaptée
Réduire les effectifs des classes n’est pas le seul critère de réussite du dispositif.
La mise en place d’une pédagogie adaptée est également nécessaire.
L’enseignement doit être particulièrement structuré, progressif et explicite. Non seulement il s’agit de donner du sens aux apprentissages, mais il faut aussi les envisager dans leur progressivité.
Ce nouveau contexte d’enseignement doit, plus encore qu’ailleurs, permettre de personnaliser les apprentissages.
Tous les professeurs concernés recevront une formation spécifique à ce nouveau contexte d’enseignement.
Les inspecteurs de l’éducation nationale en charge des circonscriptions Rep et Rep+ doivent jouer un rôle moteur.
À cet effet, les professeurs exerçant dans les écoles Rep+ bénéficient de dix-huit demi-journées par année scolaire pour travailler en équipe, répondre pédagogiquement aux besoins particuliers des élèves et nouer des relations étroites avec les parents.

Le ministère va mettre en place les outils permettant le partage des bonnes pratiques et faciliter les échanges entre professeurs, cadres de l’éducation nationale et chercheurs.

Voir l’nfographie Calendrier du dédoublement des classes de CP et CE1 en Rep et REP+

 

fiche 8 L’ECOLE MATERNELLE, ECOLE DU LANGAGE

L’ESSENTIEL
Les premières années de la scolarité sont déterminantes pour préparer la
réussite des enfants et les aider à prendre confiance en eux.
L’objectif, fixé par le Président de la République, de s’attaquer à la difficulté
scolaire à la racine, passe par une ambition renforcée pour la maternelle.
L’apprentissage du langage est crucial pour préparer l’acquisition de
la lecture et de l’écriture. Or, à 4 ans, un enfant issu d’un milieu social
défavorisé connaît beaucoup moins de mots qu’un enfant issu d’un milieu
favorisé
1. Souvent admirée à l’étranger, l’école maternelle doit rester l’un des grands atouts du système éducatif français en devenant toujours davantage une école du langage, qui prépare les élèves à l’apprentissage des savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter, respecter autrui).

Les apports de la science
. L’Institut des politiques publiques souligne la nécessité de détecter le plus précisément possible les processus cognitifs et langagiers qui freinent les progrès des enfants pour permettre une stimulation précoce et intensive

2. C’est particulièrement le cas pour les enfants issus de milieux défavorisés.
Le programme Parler (apprendre, réfléchir, lire, ensemble pour réussir) – conduit, entre 2005 et 2008, par Michel Zorman, médecin de santé publique et chercheur de l’université de Grenoble Alpes – visait à trouver des stratégies pour prévenir l’échec scolaire des publics socialement les plus fragiles. Il s’intéressait notamment à l’acquisition du langage oral et des pratiques liées à l’écrit des enfants de la grande section de maternelle au CE1. L’étude a montré l’importance d’un travail explicite et systématique sur la conscience phonologique, l’enseignement du code alphabétique, du vocabulaire oralisé et de la compréhension. Mené en petit groupe et privilégiant la répétition, ce travail a permis de diviser la difficulté scolaire par deux.
De plus, le projet Perry Preschool mené entre 1962 et 1967 aux États-Unis, puis prolongé jusqu’en 2005, sur des enfants de 3 à 4 ans, montre l’impact significatif des pédagogies structurées, progressives et répétitives sur le devenir professionnel des enfants
3 . Les enfants du groupe test sont tirés au sort dans le même ensemble d’enfants que le groupe témoin. Si ces derniers suivent le programme classique, les premiers bénéficient d’activités intensives et de grande qualité. À 40 ans, les bénéfices de ces apprentissages sont toujours visibles chez ces élèves dont l’insertion professionnelle a été réussie.
Ainsi, la scolarisation maternelle peut contribuer, dès le plus jeune âge, à la réduction des inégalités, notamment celles qui résultent des écarts dans les acquis langagiers.

NOTES 1 Betty Hart et Todd Risley, « The early catastrophe », Education Review, 2004, 77 (1), p. 100-118.
2 Pascal Bressoux, Marc Gurgand, Nina Guyon, Marion Monnet, Julie Pernaudet, « Évaluation des programmes de réussite éducative », Rapport IPP, n° 13, mars 2016.
3 Lawrence J. Schweinhart, PhD. The High/Scope Perry Preschool Study Through Age 40 : Summary, Conclusions, and Frequently Asked Questions (High/Scope Press 2004).

Développer le langage
Le développement cognitif de l’enfant passe nécessairement par la maîtrise du langage.
La première priorité de l’école maternelle est donc la simulation et la structuration quotidienne du langage oral des élèves ainsi que l’entrée progressive dans une culture de l’écrit dont ils découvrent la fonction et qu’ils sont amenés à comprendre de mieux en mieux tout au long de l’école maternelle.
Depuis les premiers essais jusqu’aux verbalisations plus complexes, l’attention portée
par le professeur au langage des enfants doit être constante.
Grâce à l’usage de différents registres de discours (raconter, décrire, expliquer, etc.) les enseignements ont pour objectif de mener les élèves vers des prises de parole élaborées dans des situations pédagogiques variées.
Le professeur conduit les élèves à acquérir une conscience phonologique, en manipulant syllabes et phonèmes.
À travers certaines activités comme les jeux, les comptines apprises par cœur et suivies à l’écrit, ils commencent à comprendre l’articulation qui se joue
entre l’oral et l’écrit.
Les enfants acquièrent peu à peu les compétences nécessaires : savoir écouter, comprendre, interpréter, saisir l’essentiel d’un texte, traiter et hiérarchiser les informations et comprennent ainsi à quoi sert l’écrit.
En parallèle, après les exercices graphiques, l’écriture apporte une contribution mportante à la connaissance des lettres et des mots vus et entendus. Cette activité renvoie à une première compréhension de la correspondance des lettres et des sons.

Parler, comprendre et être compris
Les enseignements de l’école maternelle incitent à travailler progressivement le langage dans toutes ses dimensions, à l’oral comme à l’écrit.
L’un des objectifs essentiels est que tous les élèves découvrent le principe alphabétique et disposent d’une conscience phonologique suffisamment solide pour
envisager l’apprentissage de la lecture dans de bonnes conditions.
La variété et la richesse du lexique contribuent à la réalisation de cet objectif.
Les enseignants invitent tous les enfants prendre régulièrement la parole et à participer à diverses situations langagières pour prendre confiance en eux.
Les temps explicitement dévolus au langage ponctuent les journées des enfants à l’école maternelle.
Pour autant, tous les temps de la classe sont l’occasion de leur permettre d’exprimer un avis ou un besoin, questionner, expliquer, donner leur point de vue, s’intéresser à ce que disent les autres.

Former les professeurs
Un effort de formation est indispensable pour que l’école maternelle devienne encore davantage une école du langage. Ces formations doivent prendre appui sur les dernières avancées de la recherche, en particulier dans le champ des sciences cognitives.

Des ressources d’accompagnement publiées sur le site Éduscol :
http://eduscol.education.fr/pid33040/programme-ressources-et-evaluation.html
«  La scolarisation des enfants de moins de 3 ans »  :
– Du langage oral au langage écrit :->
http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Moins_de_3_ans/46/7/Ress_c1_Moins3ans_
Langage_456467.pdf
« Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions » : l’oral, le lien oral-écrit, l’écrit, la littérature de jeunesse :
« Graphisme et écriture » :
« Suivi et évaluation des apprentissages des élèves à l’école maternelle » :
Des indicateurs de progrès dans le domaine du langage :
Des points de vigilance concernant le développement langagier des enfants :
Les professeurs seront accompagnés également par la mise en place de formations spécifiques consacrées à ces questions.

 

Note du QZ : La scolarisation des moins de trois ans n’est cité qu’une fois et cela dans la liste des ressources publiées sur Eduscol. Elle n’apparaït donc plus comme une priorité.

 

Voir aussi sur le site OZP

La place de l’éducation prioritaire dans la conférence de presse du ministre. Les remarques du Quotidien des ZEP

Conférence de presse du ministre (2). 7. Souplesse et enrichissement des enseignements au collège. 16 - Mieux soutenir les élèves : Devoirs faits et stages de réussite

Conférence de presse de rentrée (3). 12. Développer une culture de l’évaluation (avec évaluation de 300 écoles REP et REP+ en sept. 2017). 13. Pour une école innovante

Conférence de presse de rentrée (4). 14 - Former les professeurs. 19 - Renforcer le dialogue avec les parents. L’internat

Conférence de presse de rentrée (5) : 6. Souplesse nouvelle dans l’organisation du temps scolaire . 18. Le bien-être des élèves : santé et sport

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