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Un rapport de l’Igsér sur les "pratiques collaboratives" cite en exemple le socle commun et le référentiel de l’éducation prioritaire

27 janvier 2023

Les pratiques collaboratives au service des apprentissages
IGÉSR Rapport

Même si les pratiques collaboratives sont moins répandues en France que dans les autres pays de l’OCDE, elles se développent aujourd’hui à tous les échelons du système scolaire français, entre les élèves et entre les différents acteurs. Elles visent, directement ou indirectement, l’amélioration de la qualité des apprentissages.

Le contenu du rapport
Les conditions d’une mise en œuvre efficace reposent essentiellement sur la formation à et par la coopération, ainsi que sur un soutien institutionnel permettant notamment la mise en place de temps de concertation institutionnalisés.

Reposant sur des méthodes éprouvées et performantes, les pratiques collaboratives ont un effet bénéfique sur le bien-être à l’école et sur les apprentissages. Elles permettent aux enseignants de gagner en efficacité et à tous les élèves de progresser.

Les auteurs
Fabienne Paulin-Moulard, pilote
Monique Dupuis
Xavier Gauchard
Christian Vieaux

Extrait de education.gouv.fr de décembre 2022

 

Voir le MC Référentiel (gr 2)

 

EXTRAIT (page 9)

2.1.1. Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture (S3C) 26
La scolarité obligatoire poursuit un double objectif de formation et de socialisation. Elle donne aux élèves une culture commune, fondée sur les connaissances et compétences indispensables, qui leur permettra de s’épanouir personnellement, de développer leur sociabilité, de réussir la suite de leur parcours de formation,
de s’insérer dans la société où ils vivront et de participer, comme citoyens, à son évolution.
Le développement de l’esprit d’initiative, de l’esprit critique et de la coopération fait donc partie intégrante des objectifs de formation des élèves tout au long de la scolarité obligatoire, et ces objectifs du S3C sont une incitation forte à former les élèves aux démarches collectives et aux pratiques collaboratives.
Tous les domaines du socle sont concernés par ces enjeux de formation, notamment ceux qui visent les apprentissages fondamentaux. À titre d’exemple on peut évoquer le domaine 3 « La formation de la personne et du citoyen », qui précise notamment dans le cadre des objectifs liés à la responsabilité, au sens de l’engagement et de l’initiative : « L’élève coopère et fait preuve de responsabilité vis-à-vis d’autrui. »

2.1.2. Le référentiel pour l’éducation prioritaire 27
Dans les réseaux d’éducation prioritaire, les pratiques collaboratives au sein des équipes pédagogiques, et plus généralement de l’ensemble de la communauté éducative, sont particulièrement courantes. Elles se déclinent dans des contextes et selon des modalités variées. Les problématiques pédagogiques et de vie scolaire auxquelles tous sont confrontés incitent de fait à plus de collégialité, qu’il s’agisse de la réflexion sur la mise en œuvre des programmes et des apprentissages ou plus globalement du regard porté sur chaque élève et son parcours.
Le référentiel de l’éducation prioritaire, dont l’ambition est d’offrir un cadre structurant à l’ensemble des acteurs, se base notamment sur l’expérience des réseaux, l’expertise des personnels, des apports de la recherche et des constats et analyses de l’inspection générale. Les expériences et expertises des différents acteurs ont permis de dégager des leviers d’efficacité en éducation prioritaire, notamment l’importance de la dimension collaborative du travail, des élèves et des adultes, au service des apprentissages et de la réussite de tous les élèves.
Ce référentiel (dont les principes valent pour toute situation d’apprentissage) accorde ainsi une place importante aux pratiques collaboratives, d’une part pour les élèves, comme évoqué par exemple dans le cadre de la priorité 1 : « Mettre en œuvre des stratégies éprouvées dans les enseignements : dans les différentes
matières, le travail en groupe des élèves est organisé dans des groupes hétérogènes pour favoriser les confrontations des démarches intellectuelles » ; d’autre part, pour les équipes, comme en témoignent les intitulés des priorités 3 et 4, respectivement « Mettre en place une école qui coopère utilement avec les parents et les partenaires pour la réussite scolaire » et « Favoriser le travail collectif de l’équipe éducative »

Notes
26 Décret n° 2015-372 du 31 mars 2015 relatif au socle commun de connaissances, de compétences et de culture. JO du 2 avril 2015 ; BO n° 17 du 23 avril 2015.
27 Référentiel pour l’éducation prioritaire, janvier 2014 : https://eduscol.education.fr/document/14248/download

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