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Annexe loi de finances 2015 : Développement de la culture scientifique et égalité des chances, notamment dans les quartiers de la politique de la ville

22 octobre 2014

Annexe au projet de loi de finances pour 2015
Rapport relatif à la mise en œuvre et au suivi des investissements d’avenir

2. Mission « Enseignement scolaire »....81
......
2.2. « Développement de la culture scientifique et égalité des chances, notamment dans les quartiers de la politique de la ville » ....84

Extraits (pages 84-87)

 

2.2. « Développement de la culture scientifique et égalité des chances, notamment dans les quartiers de la politique de la ville »

L’action vise 3 objectifs inscrits dans un appel permanent à projets ouvert jusqu’à fin 2014 :
‐ permettre un changement d’échelle, une structuration et une professionnalisation des réseaux de la culture scientifique, technique et industrielle (CSTI) dans les territoires ;
‐ renouveler les pratiques éducatives dans ces domaines en laissant plus de place à l’autonomie des jeunes, à leur créativité, à l’observation, à l’expérimentation et au questionnement ;
‐ contribuer, par l’élargissement de l’accès à la CSTI et l’adaptation des actions aux publics ciblés, à promouvoir l’égalité des chances.
L’opérateur de cette action est l’ANRU

2.2.1. État d’avancement de l’action
L’action a permis à ce jour le financement de 26 projets. La répartition des projets sur les 3 priorités identifiées de l’action est équilibrée. Les projets sont d’ailleurs très souvent au service de deux voire trois priorités, celles-ci n’étant pas exclusives, ce que les exemples suivants illustrent très clairement :
‐ le projet « Maison des Sciences » (12 M€), porté par la fondation « La Main à la Pâte », permet un travail sur la pédagogie des sciences, en rapport avec la formation des enseignants, dans des « maisons régionales de la science et de la technologie » qui, parce que ces dernières ont vocation à se généraliser sur tout le territoire et à travailler avec les écoles supérieurs du professorat, pourrait avoir un fort impact structurant ;
‐ le projet « INMEDIATS » (15 M€), porté par le Centre de culture scientifique, technique et industriel (CCSTI) « Cap Sciences », fédère 5 autres CCSTI régionaux pour accélérer le passage de la CSTI à l’ère numérique (« Fab’lab », « Living Lab », « sérious game », observatoire des usages) : il permet à la fois aux acteurs de la CSTI de s’approprier les thématiques les plus porteuses et de se structurer efficacement.
D’autres projets développent une ambition de structuration au niveau régional : projet « Ombellisciences » (2,3 M€) en Picardie ou « Cerco » en Lorraine (2,1 M€), qui fédèrent l’ensemble des acteurs de la région, dans un programme d’actions communes ; parc éco-sciences de Saint Etienne Montreynaud (1,5 M€) visant l’aménagement d’un parc à vocation pédagogique innovant, tourné autour de l’enseignement des sciences, dans un quartier en pleine rénovation où l’enjeu d’accès à la science est très important.

Certains projets portent plus spécifiquement sur l’égalité des chances à travers des initiatives innovantes : École de la 2ème chance à Marseille (183 000 €), lecture en CP (1,8 M€).
Cette diversité d’échelles et d’actions doit assurer une synergie entre projets et une capitalisation d’expériences sur des thèmes partagés (pédagogie, numérique, cohérence des actions territoriales). Le rôle d’animation et de suivi de l’ANRU ainsi que sa relation avec le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche
est décisif à cet égard.

2.2.2. Aspects financiers
Financements engagés
Le tableau ci-dessous recense les projets ayant fait l’objet d’un conventionnement à la date d’élaboration

[...] Tableau)

[...] 2.2.3. Mesure des indicateurs et atteinte des objectifs
Au-delà du suivi de la réalisation effective et du bon déroulement des projets, chaque convention passée avec un bénéficiaire inclut des indicateurs de diffusion adaptés au projet, discutés entre le bénéficiaire et l’ANRU, et précisant les cibles à atteindre : taux d’utilisation des équipements financés et ciblage sur des utilisateurs et publics spécifiques.
Au-delà de ces indicateurs, le Comité de pilotage et de suivi a engagé une réflexion sur la mesure de l’impact de ces projets sur le territoire et les populations concernées. Il s’appuie pour cela sur un cabinet extérieur, spécialisé dans l’évaluation de politiques publiques, qui a été sélectionné par l’ANRU après appel d’offres.
Sur la base du travail existant, le cabinet proposera et appliquera une démarche d’ensemble d’évaluation de l’action, qui intègrera quelques
indicateurs pertinents. Les premiers livrables sont attendus pour octobre 2014. L’ensemble des étapes de la réflexion donne lieu à une concertation avec les porteurs de projets.

[...] Tableau

[...]L’évaluation de l’action prévue en 2014, corrélée aux évaluations menées à l’échelle des projets, visera notamment à consolider les résultats obtenus. Elle tiendra compte des typologies de projets considérés en termes de diversité des structures, des publics, des territoires et des conditions de mise en oeuvre des projets :
 échelle de déploiement ;
 articulation avec le rythme scolaire (temps scolaire ou périscolaire) ;
 publics ciblés (jeunes, formateurs, grand public) ;
 thématiques développées (culture scientifique, technique ou industrielle) ;
 objectifs poursuivis (impulsion territoriale, égalité des chances, innovation éducative) ;
 niveau d’avancement.

2.2.4. Perspectives
L’appel à projet sera clos au 31 décembre 2014. De nombreuses candidatures de qualité sont en cours d’examen par le Comité de pilotage et de suivi. Beaucoup d’entre elles portent sur la culture technique et industrielle, conformément aux orientations données le 14 novembre dernier lors d’une journée dédiée au bilan et aux perspectives à donner à
l’appel à projet.
Plusieurs enjeux caractériseront l’année à venir :
‐ sélection des derniers projets et contractualisation dans le cadre d’un règlement financier renouvelé et simplifié ;
‐ montée en puissance du Comité sur des activités de suivi : le Comité a travaillé avec l’ANRU à renforcer les examens de fin de phase, en mobilisant systématiquement les rapporteurs désignés lors de la sélection
initiale ; il pourra également tirer tous les enseignements des premiers audits qui ont été lancés sur 5 projets ;
‐ préparation de l’évaluation de l’action : un cabinet extérieur a été choisi, le Comité et l’ANRU devront accompagner son étude méthodologique préalable puis son travail d’évaluation de l’action en vertu des principes méthodologiques définis.

Extrait de performance-publique.budget.gouv.fr : Investissements d’avenir

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