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B* @pontoise 2.0 : Eco-système d’inclusion interdegrés (collège-lycée) d’une classe Ulis avec twitter et un blog au collège REP Parc aux Charrettes de Pontoise (Journée Innovation2017)

28 janvier 2017

@PONTOISE 2.0, ECO-SYSTEME D’INCLUSION NUMÉRIQUE ET DE LIAISON INTER-DEGRÉS, 2017 E.

Collège Parc aux Charrettes
4 PLACE DU PARC AUX CHARRETTES , 95300 PONTOISE
Site
Auteur : TAILLARD Renaud Bénédicte KERG (lycée Pissarro)
Mél : Renaud.Taillard@ac-versailles.fr

Créer une indispensable porosité. Entre les murs des classes, celles de référence ou de regroupement spécialisé. Entre les élèves, les PLC, l’enseignant spécialisé, les surveillants ou les AVS, l’administration et l’équipe de direction. Générer de la porosité pour assurer la dimension inclusive à l’origine même de la création de ce type de dispositif de scolarisation d’élève en situation de handicap.
Le projet Ulis Parco 2.0 se veut être un projet de création d’un écosystème numérique susceptible de distiller cette nécessaire porosité. Pour fonctionner véritablement en dispositif plutôt qu’en simple filière. Pour monter à tous, ce que l’on apprend et également, comment on s’y prend. En situation de handicap. Ou non. En collaborant. Les outils numériques du web 2.0, associés à l’émergence des réseaux sociaux, le permettent. L’Éducation aux Médias, de façon transversale, devient un levier privilégié pour bâtir une culture numérique partagée qui renforce et pérennisent la dimension inclusive de notre école. Alors innovons, ensemble pour construire cette littératie numérique commune, connectés, par delà les murs de nos classes.

Plus-value de l’action
Une réussite à communiquer à l’extérieur serait le projet de défi postcrossing mené avec la section internationale du lycée Pissarro de la commune (Section internationale britannique, classe de seconde de madame KERG Bénédicte). Il met en œuvre un partenariat inédit de liaison inter-degrés avec des profils d’élèves très différent :, en situation de handicap ou de réussite scolaire dans une filière d’excellence. Il démontre une vraie porosité entre les classes, les niveaux, les cycles et tout en développant des capacités de littératie numérique chez tous les élèves concernés. Suivre la pratique collaborative inter-degrés au travers d’un défi de postcrossing via le hashtag : #ppcrossing Le blog ULISPARCO95 du dispositif ULIS
/ Le blog "VIEW FROM MY WINDOW" de la section internationale britannique
Les deux comptes twitter

Nombre d’élèves et niveau(x) concernés
Tous les niveaux sont concernés par le projet de la sixième à la troisième. Si l’administration du blog, du fil twitter et de la chaîne You tube est gérée par les 12 élèves inscrits sur le dispositif, elle s’adresse à, en priorité, à l’ensemble des classes et personnels de l ‘établissement. Les publications appellent des échanges entre élèves et professeurs pour valoriser les travaux réalisés et faire évoluer les pratiques partenariales entre pédagogues responsables de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Au lycée, une classe de seconde et une classe de première sont concernés via le projet de défi "postcrossing".

A l’origine
L’ULIS collège est un dispositif d’Inclusion scolaire. Il existe, qu’on le veuille ou non, un risque permanent, de fonctionnement en filière qui annihilerait la dimension inclusive aux origines mêmes de sa création.
• Vivre ensemble, c’est avant tout, apprendre ensemble, en situation de handicap, ou non. Etre élèves, de concert, dans une même classe, c’est parvenir à construire un espace commun pour montrer ce que l’on sait faire, pour communiquer sur ce que l’on apprend, pour partager ce que l’on produit à l’intérieur d’un même établissement.
• Apprendre ensemble, c’est pouvoir communiquer à l’ensemble de la communauté éducative son parcours de formation, forcément différent, forcément singulier mais complémentaire. Comment éviter ce risque de « filialisation » ? Comment se créer un véritable réseau social qui garantirait une inclusion réelle dans la communauté d’élèves et dans la communauté pédagogique ? Quels leviers actionner pour ouvrir les murs des salles ?
Les outils numériques et l’émergence grandissante des réseaux sociaux peuvent apporter une partie de la réponse. Pour peu que l’on sache en définir les contours, pour en prévenir les risques et les dérives et permettre de donner à voir, à lire, à écouter, tout ce que l’on parvient à faire en alternant une scolarité entre l’ordinaire et le spécialisé. @pontoise 2.0 se veut être une tentative d’écosystème numérique rendant possible une réelle inclusion scolaire par un usage réfléchi de ces nouveaux outils pédagogiques à haut potentiel inclusif. Car l’inclusion dans le monde à venir, par l’apprentissage disciplinaire, par la formation préprofessionnelle, en autonomie et avec responsabilité, ne pourra pas en faire l’économie. C’est un des enjeux fondamentaux de l’éducation prioritaire 2.0.

Objectifs poursuivis
Une ouverture réelle du dispositif sur le monde. Les élèves sont appelés à découvrir d’autres horizons via les publications lus à distance. C’est l’occasion d’échanger avec d’autres élèves, d’autres professeurs, avec les parents d’élèves et de prendre connaissance de l’actualité et d’échanger autour de l’information. Un outil au service de la maîtrise de la langue.
• On écrit pour être lu, l’orthographe, la grammaire des phrases et le vocabulaire prennent ici tout leur sens. Ce point est une constante de l’utilisation de Twitter en regroupement spécialisé, lorsque les élèves utilisent Twitter, une attention particulière est donnée aux outils de la maîtrise de la langue (utilisation du présent de l’indicatif, structuration de la phrase et de la ponctuation, choix du vocabulaire, corrections grammaticales et orthographiques, usage de dictionnaires électroniques).
• Écrire pour le plaisir. L’outil permet de s’exprimer, de jouer avec les mots et avec la langue. L’écrit court obligé par les 140 caractères devient une contrainte d’écriture qui stimule l’imagination. La longueur de ce type de messages est particulièrement bien adaptée au niveau de production d’écrits des élèves du dispositif. La tâche, même ardue, est réalisable avec une méthodologie de correction et de réécriture adaptée.
• Mise en place de procédures d’étayage de l’écrit. Pour permettre à chacun de pouvoir mettre en forme ses messages, le recours à différentes solutions sera mis en oeuvre en fonction du niveau de maitrise de l’écrit : logiciel de dictée vocale, usage du dictionnaire électronique avec clavier prédictif, logiciel d’oralisation…
Écrire pour être lu, source de motivation.
• L’usage de Twitter et du blog doit également favoriser les interactions entre les élèves qui s’adressent à d’autres personnes dans une réelle situation de communication. Contrairement à l’écrit purement scolaire, adressé au seul professeur voire à la classe, le lectorat du compte Twitter est plus ouvert et touche d’autres horizons. Éduquer aux médias et en particulier au média internet. Les notions de publication, de gestion de compte, d’identité numérique, de droits sont abordées au quotidien et ancrées dans des situations réelles. Utiliser et gérer les outils de publication, accompagné de son professeur, permet à l’élève une utilisation plus éclairée d’un éventuel compte personnel sur les réseaux sociaux.

Description
Créer et alimenter des médias de publication internet ne représente pas une fin en soi si cela ne recouvre pas une médiatisation de projets spécifiques. Pour se faire, différents projets prennent toute leur place dans l’écosystème @pontoise 2.0.
Tout d’abord la dimension de construction d’une identité numérique responsable du collégien. Avant d’effectuer ces publications, une charte est rédigée avec les élèves qui regroupent quelques règles simples : Sur Twitter ou sur le blog, on écrit correctement et sans faute d’orthographe. On rédige un brouillon et on y apporte les corrections nécessaires On respecte nos abonnés (pas de familiarité). On n’écrit pas en abrégé ni en langage SMS. On ne donne pas son identité complète, ni son adresse, ni son n° de téléphone, ni son mot de passe. On ne publie des photos qu’après accord du professeur.
En classe, on est sur Twitter ou sur le blog uniquement en présence du professeur, à la maison en présence d’un adulte responsable. En classe, on envoie un tweet seulement si le professeur l’a vérifié. Trois projets phares sont mis à l’honneur cette année, ils impliquent des niveaux de partenariat différents et s’adressent à des élèves différents : les élèves du collège des classes d’inclusion fréquentées, des élèves d’un autre dispositif Ulis du département et des élèves du lycée Pissarro de la commune de Pontoise.

Modalité de mise en œuvre
I - LIAISON INTER-DEGRES - PROJET POSTCROSSING (Pontoise, Val d’Oise) : Le poster du projet a obtenu le prix du public à la conférence nationale "Cultures numériques, Education aux médias et à l’Information" à l’ENS de Lyon le 10/01/2017. Section internationale du Lycée Pissarro, Unité localisée d’Inclusion Scolaire (TFC) du collège du Parc aux Charrettes.
Le but du projet est de permettre une liaison inter-degrés entre le collège (dispositif ULIS TFC) et le lycée (section internationale britannique) de la commune en permettant aux élèves des deux établissements d’écrire et de recevoir des cartes postales en provenance de différents pays. Le défi consiste donc en une course autour du monde en cartes postales : en envoyant une carte, on en reçoit au moins une en retour, envoyée par un postcrosser choisi au hasard quelque part dans le monde (https://www.postcrossing.com).
La liaison virtuelle entre les deux établissements est assurée par la création du hashtag commun #ppcrossing qui regroupe l’ensemble des tweets et productions en rapport avec le projet. Mise en oeuvre : Les lycéens écrivent leurs cartes postales en anglais et les transmettent aux collégiens pour que les élèves du dispositif Ulis écrivent les adresses et comptabilisent ainsi les kilomètres à ajouter au total de la distance parcourue depuis le début du projet. L’envoi des cartes se fait du collège ou du lycée, la réception est centralisée par les élèves du collège. A la réception des cartes postales, les élèves du dispositif préviennent (en français) les lycéens du nombre de cartes reçues. Ils les photographient et indiquent les pays de provenance.
En regroupements spécialisés, les élèves utilisent les cartes pour accroître leur culture géographique du monde et se repérer sur le planisphère. La liaison entre les élèves des deux établissements est réalisée via le hashtag qui centralise les échange et permet entre autres d’envoyer les cartes des élèves du collège rédigées en français pour que les lycéens les traduisent en anglais. Un enseignant d’anglais du collège intervient également une heure par semaine pour aider les élèves à rédiger des cartes en anglais. L’exploitation des cartes reçues est également le support idéal pour mener des projets en Arts visuels (montage de cartes, film animés) qui sont également partagés via le hashtag #ppcrossing., Depuis le lancement du projet en septembre, une classe du deuxième collège de la commune (Chabanne) ainsi qu’une classe de troisième du collège du Parc aux Charrettes ont rejoint le projet de défi postcrossing, au lycée la classe de première internationale a aussi souhaité participer.
Rencontres entre collégiens et lycéens : La première rencontre au lycée a eu lieu lors premier trimestre pour permettre une interaction entre élèves et ajouter le plaisir de se rencontrer et permettre l’avancement du projet autour de la construction de l’identité numérique. Elle a donné lieu à une enquête, en utilisant le logiciel Plickers (https://plickers.com/), sur l’usage des réseaux sociaux. Cette rencontre a abouti au montage d’une capsule vidéo retraçant les échanges et les liens se tissant entre élèves. De magnifiques moments chaleureux ont permis à chacun de s’exprimer et de partager ses sentiments quant aux échanges virtuels et aux cartes postales reçues de part le monde. Deux autres rencontres auront lieu dans l’année : la prochaine se tiendra lors de la semaine de la persévérance au collège du Parc aux Charrettes.

II - PROJET TWITTOGRAPHIE IMAGE DE PRESSE Principes de la twittographie : écrire l’image, imaginer l’écrit. A partir d’une image de presse traitant de l’actualité du jour, les élèves préparent la publication de 7 tweets pour écrire l’image. Pour se faire, les tweets sont divisés en trois catégories : sources et contexte, description, interprétation et analyse. Pour préparer leur publication et imaginer l’écrit sur le fil de notre compte, une conférence de rédaction corrige, complète, modifie les productions individuels pour aboutir à un écrit collectif partagé.
• Principes méthodologiques :
◦ Éduquer à la citoyenneté, à l’ouverture sur le monde, légitimer une culture de l’actualité.
◦ Lire, écrire, analyser et interpréter une image.
◦ Faire comprendre le fonctionnement du média lui-même, le décrypter, partager autour de l’actualité.
◦ Développer le passage à l’écrit par réécritures successives.
◦ Adapter une éducation aux médias à un public spécifique.
◦ S’initier à la lecture d’images :
Le réseau social comme objet d’étude L’image de presse comme supports pédagogiques Une Image vaut (+) que 140 caractères…
• La twittographie d’une image est découpée selon la matrice thématique suivante :
◦ 2 tweets source (auteur, média de publication, date lieu du cliché, date de publication).
◦ 4 tweets description (découpage en plan et analyse des titres) 1 ou 2 tweets d’analyse et d’interprétation. Les tweets de la partie une et trois font l’objet d’une rédaction en groupes, les tweets descriptifs sont menés en individuel afin de favoriser les échanges pour la rédaction de l’analyse et de l’interprétation de l’image étudiée. Étayage numérique mis en place
• Pour faciliter le processus de rédaction, les élèves bénéficient de divers outils numériques en fonctions de leurs besoins :
◦ Tableau Numérique Interactif : outils de traitement l’image (sous workspace) : rideau, loupe, projecteur, stylo, surligneur, enregistrer et lire…
◦ Tablettes numériques : le logiciel workspace est également installé sur deux tablettes connectées au TNI, elles sont paramétrer pour faciliter la lecture par oralisation, la dictéee vocale ou encore le découpage syllabique en couleurs.
◦ Dictionnaires électronique : en partenariat avec Casio, le dispositif bénéficie de 4 dictionnaires électroniques permettant des recherches avec l’usage de clavier prédictif et d’outils d’oralisation des textes (dictionnaire des noms propres intégré).
◦ Traitements de textes adaptés : pour les élèves rencontrant d’importants dysfonctionnements du graphisme, des logiciels de traitement texte prédictifs et oralisant l’écriture seront privilégiés (chewing word, balabolka…).
◦ Outils de recherche sur internet : utilisation de Wikipédia, site d’actualités Mon petit libé, Mon quotidien, sites de la presse écrite traditionnelle…
Création d’un hastag #im2press : Les élèves créent le hastag #im2press afin de collecter les sujets traités et les locutions en liens cliquables à l’intérieur des publications. ll servira de point de départ pour approfondir oralement les thèmes abordés et échanger avec d’autres classes sur l’actualité.

III - PROJET TWICTEE AVEC UN DISPOSITIF ULIS MIROIR
- Objectifs poursuivis.
• Objectifs en direction des élèves :
◦ Acquérir une attitude réflexive sur la langue française ;
◦ Améliorer les compétences en maitrise de la langue écrite ;
◦ Favoriser la réussite de tous les élèves en développant la confiance, le goût d’apprendre et la persévérance grâce à l’usage des TICE ;
◦ Collaborer, coopérer et échanger avec des pairs d’un autre dispositif ;
◦ Créer des « #outils » à s’échanger.
• Objectifs en direction des enseignants :
◦ Collaborer et mettre en œuvre des contenus pédagogiques permettant à tous les élèves de progresser ;
◦ Echanger sur les pratiques pédagogiques de classe ;
◦ Utiliser des espaces de travail collaboratifs et des outils de formation à distance.
- Modalités de mise en œuvre :
• Création de la dictée (#twictée) :
◦ Création d’une dictée de 140 caractères (limitation technique d’un tweet) par les 2 enseignants participants : réalisation d’écrits courts, ciblés sur quelques compétences, réguliers et rassurants pour des élèves qui peuvent être en difficulté́.
◦ Dictées élaborées en tenant compte des compétences orthographiques, grammaticales et de vocabulaire travaillées durant les périodes de l’année ;
◦ Proposition de dictées différenciées (plus de 140 caractères pour les élèves les plus à l’aise) et personnalisées (choix par l’élève de la partie de la dictée à écrire).
• Dictée (#twictée) :
◦ Réalisation individuelle des dictées puis dialogue et négociation par groupes afin d’écrire un texte commun. Les élèves peuvent avoir recours à tous leurs outils de classe pour écrire leur dictée commune (affichages, cahiers, dictionnaire...) et cela afin de dynamiser la relecture d’un texte écrit sous la dictée et de développer l’autonomie, la réflexion et les habitudes d’autocorrection ;
◦ Partage des dictées de chaque groupe avec le dispositif participant sur un document partagé (Evernote, google, padlet ou en message privé DM sur Twitter). Un élève de chaque groupe est chargé de taper le texte obtenu.
• Correction des dictées d’un dispositif partenaire et création de « #twoutils » :
◦ Chaque dispositif reçoit les dictées des groupes du dispositif miroir, chaque groupe d’élèves reçoit la dictée de son groupe partenaire. Les élèves soulignent les erreurs de leurs camarades. Les erreurs non corrigées sont discutées et font l’objet d’un temps d’apprentissage avec l’enseignant.
◦ Mise en commun des erreurs repérées et répartition des #twoutils à écrire. Chaque groupe crée un ou deux « twoutils », petites phrases qui expliquent des règles grammaticales ou orthographiques pour permettre aux élèves partenaires de se corriger.
◦ Ces « twoutils » sont discutés dans les groupes, sélectionnés en groupe classe. Les élèves tapent les « twoutils » et les postent sur twitter. Les critères d’écriture des « twoutils » sont définis et communs aux deux dispositifs. Ils sont également catégorisés par type d’erreur.
• Réception des « #twoutils » et correction de la dictée : A la réception des « twoutils » sur twitter, les groupes essaient de corriger leurs erreurs en utilisant les outils fournis par le dispositif partenaire.

Trois ressources ou points d’appui
• Brochure Médias & informations, on apprend !, édition 2016/2017, canopé éditions, CLEMI.
Kit créer son journal lycéen en ligne
• Dossiers pédagogiques de la semaine de la presse et des médias dans l’école, édition 2016, CLEMI.

Difficultés rencontrées
• faible débit du réseau internet du collège qui oblige à user du partage de connexion de son forfait téléphonique privé ;
• absence de wifi dans l’établissement ;
• restriction sur certains sites qu’il faut débloquer avec l’administrateur réseau de l’établissement.

Moyens mobilisés
La création de l’écosystème numérique est financée par la dotation du dispositif ULIS de 2500 euros par année civile. Ce budget sert essentiellement à l’achat de tablettes, de logiciels, de dictionnaires électroniques et de petits matériels (câblage, apple tv, cartes postales, clés USB...)

Partenariat et contenu du partenariat
Le partenariat engendré par la création du dispositif « @pontoise 2.0 » est donc de trois natures différentes.
• Un partenariat interne au collège avec l’ensemble des professeurs su socle des disciplines d’enseignement. Il est centré sur les compétences travaillées en classes d’inclusion.
• Un partenariat externe avec d’autres élèves d’une autre ULIS, centré sur la maîtrise des compétences liées à la production d’écrits au travers du projet de tweet dictées.
• Un partenariat avec des lycéens centré sur l’Education au Médias et à l’Information via le projet de postcrossing et de twittographie de l’image de presse qui permet de travailler des champs displinaires variés : mathématiques (calcul des kilomètres), géographie (identification des villes et des pays de destination et d’expédition), français (rédaction des cartes et échanges d’information sur le hastag, Anglais (rédaction de cartes postales), EMC...
Ce partenariat se réalise à la fois en présentiel (rencontres enseignants coordonnateur/direction, rencontres entre élèves du collège et du lycée, rencontre entre enseignantes élèves des deux établissement) mais également en distanciel (échange d’élèves sur le hashtag via twitter, par messagerie privée entre enseignants). La granularité des échanges est répartie comme suit : trois rencontres en présenciel fin juin 2016 entre enseignants pour définir les contenus des projets, trois rencontre dans l’année entre élèves. Tout le reste de l’année les échanges se réalisent en distanciel.

Liens éventuels avec la Recherche
Le lien avec la recherche est rendu possible grâce à l’inscription au MOOC « Education aux médias et à l’information à l’ère du numérique (eFAN) » de l’ENS Cachan dans le cadre de la préparation de la conférence nationale « Cultures numériques, éducation aux médias et à l’information » de janvier 2017. L’inscription à ce cours permet de bâtir des séances de classe innovantes et de partager avec d’autres enseignants sur la pratique professionnelle de chacun. Renaud TAILLARD a publié une contribution dans la revue : Médias & informations, on apprend !, édition 2016/2017, canopé éditions, CLEMI.

Evaluation
Modalités du suivi et de l’évaluation de l’action (auto-évaluation, évaluation interne, externe) : L’évaluation de la mise en œuvre du projet @pontoise2.0, se réalise de façon trimestrielle. A la fin de chaque trimestre, un entretien avec l ‘équipe de direction permet de présenter les actions mises en œuvre et de définir les axes prioritaires à développer ou à améliorer pour le trimestre à venir. Une évaluation sera également menée avec les professeurs des classes de référence courant février pour revenir sur les actions menées, identifier les processus ayant permis une progression des élèves et identifier les freins qui pourraient être levés pour développer de nouvelles actions à mettre en œuvre en fonction des besoins de chaque élève et de chaque classe. Des échanges réguliers avec les enseignantes de la section internationale et du dispositif ULIS miroir ont également lieu chaque mois pour réguler la mise en œuvre des projets de postcrossing et de Twictée. Enfin, des échanges tout au long du MOOC Education aux Médias à l’ère numérique (ENS Cachan) permettent une évaluation par les pairs, un échange de pratiques régulier ainsi que d’obtenir un retour et des pistes de travail avec les enseignants inscrits sur cette formation.

Documents
chaîne youtube @ulisparco95
chaîne youtube @ulisparco95 ( diaporama)
PowToon présentation #ppcrossing (diaporama)
Education aux médias et à l’information en ULIS
(diaporama)
#ppcrossing
POSTER : poster prix du public conférence EMI 2017 (image)
Sondage Plickers, Usage des réseaux sociaux (diaporama)
Architecture de l’éco-système numérique (image)
lien twitter

Modalités du suivi et de l’évaluation de l’action
L’évaluation de la mise en œuvre du projet @ulisparco95, dispositif d’inclusion numérique, se réalise de façon trimestrielle. A la fin de chaque trimestre, un entretien avec l ‘équipe de direction permet de présenter les actions mises en œuvre et de définir les axes prioritaires à développer ou à améliorer pour le trimestre à venir. Une évaluation sera également menée avec les professeurs des classes de référence pour revenir sur les actions menées, identifier les processus ayant permis une progression des élèves et identifier les freins qui pourraient être levés pour développer de nouvelles actions à mettre en œuvre en fonction des besoins de chaque élève et de chaque classe. Des échanges réguliers avec les enseignantes de la section internationale et du dispositif ULIS miroir ont également lieu chaque mois pour réguler la mise en œuvre des projets de postcrossing et de Twictée. Enfin, des échanges tout au long du MOOC Education aux Médias à l’ère numérique permettent une évaluation par les pairs, un échange de pratiques régulier ainsi que d’obtenir un retour et des pistes de travail avec les enseignants inscrits sur cette formation.

Effets constatés
- Sur les acquis des élèves : Le premier effet de la mise en œuvre du dispositif @pontoise 2.0 est d’abord lié aux progrès des élèves dans le domaine de la maîtrise de la langue écrite. Le fait d’être lu (par les abonnés dont 4 parents de la classe) donne beaucoup plus de sens aux compétences travaillées notamment : - s’exprimer à l’écrit dans un vocabulaire approprié et précis ; - orthographier correctement un texte simple en se référant aux règles connues d’orthographe et de grammaire ainsi qu’à la connaissance du vocabulaire ; - exprimer ses réactions ou ses points de vue, narrer des faits réels, décrire et expliquer ; - développer des compétences en TICE (cf. B2i) travaillées comme des moyens d’atteindre notamment les deux premiers enjeux cités ; - adopter une attitude responsable (par le respect d’une charte Twitter construite collectivement) et communiquer, échanger avec d’autres "twittclasses".
- Sur les pratiques des enseignants : - Inscription au MOOC MOOC EMI 3 (ENS Cachan) sur l’Éducation aux médias et à l’information à l’ère du numérique (eFAN). - Travail collaboratif en ligne avec d’autres enseignants de différents degrés. - Collaborations pédagogiques avec les professeurs des matières d’inclusion des élèves du dispositif ULIS.
- Sur le leadership et les relations professionnelles : L’écosystème numérique @pontoise 2.0 permet de mettre en œuvre et de développer plusieurs niveaux de partenariat qui rendent possible l’ouverture du dispositif vers l’extérieur des murs de la salle de regroupement spécialisé. Il permet également d’ouvrir le dispositif ULIS vers d’autres structures de scolarisation, dans le champ du handicap ou non sur la base d’échange de pratiques autour des Tices et de l’EMI. Il favorise le partage des expériences menées dans ce domaine autant que l’enrichissement de sa propre pratique professionnelle dans un univers connecté et réactif.

- Sur l’école / l’établissement : L’écosystème numérique @pontoise 2.0 permet de mettre en œuvre et de développer plusieurs niveaux de partenariat qui rendent possible l’ouverture du dispositif vers l’extérieur des murs de la salle de regroupement spécialisé.
- Plus généralement, sur l’environnement Il permet d’abord un véritable travail collaboratif entre les enseignements disciplinaires dispensés en classe de référence et le travail de remédiation de ces compétences en regroupement. Il permet la mise en œuvre d’une architecture d’étayage cohérente autour des compétences travaillées par l’élève. Il permet également d’ouvrir le dispositif ULIS vers d’autres structures de scolarisation, dans le champ du handicap ou non sur la base d’échange de pratiques autour des Tices et de l’EMI. Il favorise le partage des expériences menées dans ce domaine autant que l’enrichissement de sa propre pratique professionnelle dans un univers connecté et réactif

Extrait de experitheque : Eco-système d’inclusions numérique et de laison interdegrés 2017 E.

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