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Les vidéos des 12 interventions de la Journée de l’innovation (sites RESPIRE et CANOPÉ)

2 avril 2014

12 interventions en scène

Deux maîtres à bord pour mieux apprendre

Les fondamentaux Co-intervention et réflexion collective

Aude Delatouche, professeure des écoles, école [ECLAIR] rue d’Oran, Paris (18ème), académie de Paris

La transmission de compétences et de savoirs exigeants est constitutive de l’école. Mais les élèves apprennent-ils tous de la même façon ? Convaincue qu’une des sources de la construction des inégalités scolaires se situe au cœur de la classe, Aude Delatouche a élaboré un dispositif d’observation croisée avec des enseignants en situation, lequel contribue à faire évoluer collectivement les pratiques pédagogiques. Ce dispositif sert aujourd’hui de point d’appui au dispositif « Plus de maîtres que de classes » dans l’école.

Après avoir enseigné huit ans en école élémentaire, Aude Delatouche a exercé sur un poste de maître spécialisé (maître E). Elle a fait le choix d’enseigner, durant ces douze dernières années, en éducation prioritaire, au sein du quartier de la Goutte d’Or à Paris. En parallèle, elle a poursuivi des études en Sciences de l’Education au sein de l’équipe « Education, Scolarisation » de Paris 8 et est membre de l’association « Groupe français de l’éducation nouvelle ».

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Se mettre au rythme des élèves en mathématiques

Caroline Dhô, professeure des écoles, école élémentaire [RRS] Louis Marin, la Ciotat, académie de Marseille

Et si on avançait à la vitesse des élèves ? Le projet PACEM (Pour l’Acquisition de Compétences par les Elèves en Mathématiques) a permis à Caroline Dhô d’expérimenter une nouvelle manière de faire appréhender grandeurs et mesures à ses élèves. En travaillant sur des objets, en jouant et en laissant venir les réponses, l’espace de la classe se recompose, les relations élèves-enseignants aussi. Avec des conséquences visibles : des cahiers moins remplis, une progression (en apparence) plus lente que la « normale »... mais aucun élève laissé sur le côté à la fin de l’année.

Enseignante en zone d’éducation prioritaire à Marseille de 2003 à 2012, Caroline Dhô est conseillère pédagogique de circonscription en EPS en 2012-2013. Enseignante en réseau de réussite scolaire à La Ciotat depuis septembre 2013, elle obtient un CAFIPEMF généraliste en juin 2012 puis un CAFIPEMF option EPS en juin 2013.

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L’orthographe, le sms et l’école

Michel Fayol, chercheur, professeur émérite et membre du Laboratoire de Psychologie Sociale et Cognitive (LAPSCO), Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand

L’école s’est construite autour du lire, écrire et compter. Depuis quelques années, et avant même l’arrivée du « langage sms », la question de l’orthographe a émergé comme une question à part entière. Quels problèmes spécifiques la langue française pose-t-elle en matière d’apprentissage de l’orthographe ? Que dit la recherche sur la façon d’orienter les apprentissages pour surmonter ces difficultés ?

Professeur émérite de l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand et du CNRS, Michel Fayol a été instituteur avant de devenir professeur des Universités et directeur d’unités au CNRS (LEAD Dijon 1984-1998, puis LAPSCO Clermont-Ferrand 1998-2007). Ses activités de recherche portent sur l’acquisition, l’apprentissage et l’utilisation des systèmes symboliques écrits : l’écrit, la numération et le dessin.

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Collège : ouvrons les portes de la classe

Marie-Pierre Laisné et Fabienne Rocher, professeures, collège Germaine Tillion, La Mézière, académie de Rennes

Pas de résignation possible face à l’échec : grâce au projet d’établissement, les portes des classes s’ouvrent, des enseignants montent des groupes de travail et enquêtent sur les meilleures manières d’apprendre. Sous les regards croisés des élèves, des enseignants, de la direction et des corps d’inspection, on mesure les effets sur les pratiques professionnelles et les apprentissages des élèves.

Marie-Pierre Laisné, professeure de Lettres classiques, a exercé dans trois collèges d’Ille-et-Vilaine (35) avant d’être affectée au collège Germaine Tillion de La Mézière en 2008, année de la création de l’établissement.

Fabienne Rocher, professeure de Lettres Modernes, a travaillé dans une quinzaine d’établissements bretons avant de rejoindre le collège Germaine Tillion, en même temps que Marie-Pierre Laisné.

Dans le cadre du projet d’établissement de ce collège, les deux enseignantes ont été amenées à participer et à piloter des travaux de recherche-action sur la différenciation, la mise en œuvre de situations complexes, l’évaluation par compétences, la suppression des notes dans des classes de 6ème, la maîtrise de la langue française.

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Familles populaires et école : chronique d’une séparation

Didier Lapeyronnie, chercheur et professeur de sociologie, Université Paris-Sorbonne ; président du Conseil national de l’innovation pour la réussite éducative

Pour ce spécialiste des marginalités, des migrations et des villes, familles populaires et école - en tant qu’institution - ne se comprennent plus. Ces familles en sont aujourd’hui plus dépendantes, tout en se sentant de plus en plus rejetées. Au-delà des éclairages que ces recherches apportent sur des débats récents, elles posent la question de la place des familles dans l’école.

Didier Lapeyronnie est chercheur et professeur de sociologie à l’Université Paris-Sorbonne. Il est membre associé du Centre d’Analyse et d’Intervention Sociologiques (CADIS) et du Groupe d’Étude des Méthodes de l’Analyse Sociologique de la Sorbonne (GEMASS). Il est aussi depuis mai 2013 le président du Conseil national de l’innovation pour la réussite éducative.

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Des élèves apprentis-chercheurs

Morgane Le Bras, chercheur en biologie, hôpital Saint-Louis à Paris, présidente de l’association « l’Arbre des connaissances »

Chaque année, des chercheurs, des enseignants, des élèves de 3ème et des élèves de 1ère partagent un projet de découverte de la démarche scientifique inscrit dans la durée. Partenariat, tutorat entre élèves, articulation entre temps scolaire et temps périscolaire permettent une approche rénovée des sciences. Autour de la paillasse du laboratoire, les a priori tombent : les chercheurs, confrontés à des questions inédites, redécouvrent le plaisir de partager leurs savoirs et les élèves, devenus apprentis-chercheurs, repartent avec une nouvelle image de la recherche...

Enseignante-chercheuse à l’Université Paris 7, Morgane Lebras est spécialiste en cancérologie et enseigne les mécanismes moléculaires de la mort cellulaire à la Faculté de Médecine. Forte de son expérience d’enseignement et d’encadrement en laboratoire, elle s’intéresse à la transmission de la démarche et des connaissances scientifiques au grand public. Avec l’association de chercheurs, l’Arbre des connaissances, elle conduit des actions de médiation scientifique vers les jeunes.

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Raccrocher : Microlycée pour maxi enjeu

Florence Lhomme, professeure, et Johara Belhmane, ancienne élève, Microlycée 94, Vitry-sur-Seine, académie de Créteil

Que faire aujourd’hui quand on est un de ces jeunes que l’on appelle « décrocheurs » et que l’on veut passer son bac ? A travers l’histoire singulière d’une ancienne élève et le témoignage de sa coordinatrice, le Microlycée se raconte sans fard et au quotidien. Car il n’est pas toujours facile pour les enseignants d’accrocher ces élèves aux comportements et attentes parfois paradoxaux, comme il n’est pas évident pour eux de redevenir élèves... Motivation et confiance en soi se construisent au jour le jour, à travers des relations réinventées entre les deux parties.

Professeure de lettres en collège et en lycée depuis 1998, Florence Lhomme entend nouer des liens entre l’école et le monde extérieur. En 2009, elle intègre l’équipe du Microlycée de Vitry-sur-Seine, où elle réconcilie les décrocheurs avec l’école mais surtout avec l’idée de construire et de se construire. Elle en assume la coordination depuis 2011.

Johara Belhmane, 22 ans, arrête l’école en 2008, puis décide de postuler au Microlycée. Elle intègre la structure en 2009 et s’investit pleinement dans l’atelier de pratique théâtrale comme dans les cours où elle manifeste un véritable plaisir intellectuel face aux savoirs. En 2011, elle obtient son bac L avec mention. Depuis deux ans, elle est inscrite au cours Simon.

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Retrouver le plaisir d’apprendre et d’enseigner

Philippe Meirieu, professeur des universités en sciences de l’éducation, Université LUMIERE-Lyon 2, chercheur et écrivain

La motivation scolaire, le plaisir d’apprendre, sont la clé d’un engagement des élèves dans les apprentissages. Les pratiques pédagogiques innovantes contribuent au développement du plaisir d’apprendre des élèves ; elles permettent également aux professionnels de redécouvrir le plaisir d’enseigner.

Philippe Meirieu est professeur des universités en sciences de l’éducation à l’université LUMIERE-Lyon 2. Engagé à plusieurs reprises dans des chantiers importants de l’éducation nationale, il a travaillé sur le collège, le lycée et la formation des enseignants. Il est l’auteur de nombreux ouvrages scientifiques, d’essais et de livres pour enfants traduits dans de nombreuses langues. Philippe Meirieu est également vice-président de la Région Rhône-Alpes délégué à la formation tout au long de la vie.

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Contexte et performance scolaire

Jean-Marc Monteil, professeur au CNAM, titulaire de la chaire « Sciences du comportement et applications »

L’évaluation est la chose quotidienne la plus partagée par les enseignants ; pourtant, enseignants et élèves sont à la fois acteurs et victimes des effets qu’elle provoque. Le contexte d’apprentissage, la manière d’organiser la classe, la façon de regarder et de s’adresser aux élèves peuvent grever ou faciliter la réussite de tel ou tel. Peut-on déjouer ces phénomènes de représentation ou d’attributions négatives de sorte à faire que l’évaluation devienne l’expression de la valeur ?

Jean Marc Monteil est professeur du Conservatoire national des arts et métiers de Paris, titulaire de la chaire « Sciences du comportement et applications ». Ancien Recteur des académies de Bordeaux et d’Aix-Marseille, ancien Directeur général de l’enseignement supérieur, ancien président de la conférence des présidents d’université, il a une longue expérience de l’enseignement. Il préside aujourd’hui le conseil de l’ESPE de l’académie d’Aix Marseille. Fondateur et directeur pendant plusieurs années d’un laboratoire associé au CNRS, il est l’auteur de nombreuses publications dans le domaine de la régulation sociale des fonctionnements cognitifs. Il est également l’auteur ou l’éditeur d’une vingtaine d’ouvrages scientifiques.

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Bien dans son corps, bien dans sa tête

Annie Sébire et Corinne Pierotti, conseillères pédagogiques, académie de Paris

En introduisant de nouvelles pratiques corporelles pour « être bien » à l’école, Annie Sébire et Corinne Pierotti apportent des changements visibles dans l’école. Les élèves sont plus disponibles, plus confiants, plus autonomes. Les enseignants se disent moins « débordés », moins tendus, moins fatigués. Gymnastiques, massage, relaxation... : sept techniques participent ainsi au mieux-vivre ensemble et à de meilleurs apprentissages dans les écoles où sont menées ces expérimentations.

Annie Sébire est conseillère pédagogique départementale en EPS, après avoir été professeur d’EPS au collège, au lycée et à l’université. Elle est en charge notamment de la formation des enseignants pour l’académie de Paris. Elle contribue à l’élaboration d’outils de formation pour accompagner le travail en équipe et œuvre en particulier au développement de la danse et des arts du cirque depuis de nombreuses années. Elle a participé à un groupe de recherche en anthropologie de la danse au CNRS.

Corinne Pierotti est conseillère pédagogique de circonscription en EPS à Paris, en charge notamment de la formation des enseignants du Xème arrondissement et du suivi des néo-titulaires professeurs des écoles. Elle est membre élue du comité directeur de l’Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré de Paris. Elle codirige une école des arts du cirque à Montmartre, où elle enseigne la jonglerie, l’acrobatie et l’art clownesque et où elle conçoit et met en scène des spectacles.

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L’innovation numérique, c’est aussi l’affaire du chef d’établissement

Jean-Louis Tournut, chef d’établissement, collège [ECLAIR] Diderot, Besançon, académie de Besançon

Quel rôle joue le chef d’établissement dans un collège du XXIème siècle ? Son action est indirecte mais durable. Dans un collège difficile par sa population et moderne par son équipement numérique, il est un des seuls à pouvoir proposer une vision claire du changement aux différents acteurs (enseignants, familles, partenaires). Par différents réseaux, professionnels et numériques, formels et informels, il peut renforcer la cohérence des innovations par ailleurs foisonnantes. Le collège est « connecté ». Attentif au contexte et prévenant aux difficultés possibles, il engage ses équipes dans une « révolution » progressive et silencieuse des pratiques au profit des élèves.

Jean-Louis Tournut a effectué la totalité de sa carrière dans l’académie de Besançon. Professeur de mathématiques pendant 17 ans dans un collège de Haute-Saône, son intérêt se porte très vite sur la pédagogie à mettre en place avec les élèves les plus en difficulté tout en veillant à conduire plus loin ceux qui sont déjà dans la réussite. Principal d’un collège pendant 9 ans, il est proviseur en 2007 au collège Diderot à Besançon, collège RAR puis ECLAIR au sein d’un réseau de 2 500 élèves. Animateur du bassin d’éducation pendant six années, il est vice-président du GRETA et formateur. Depuis 2012, il est membre du Conseil National de l’Innovation pour la Réussite Éducative.

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L’art de l’improvisation

Jean-François Zygel, compositeur et pianiste improvisateur

L’improvisation permet de « redynamiser le classique et d’ouvrir de nouvelles portes à la création ». Dans un univers comme l’enseignement, la réinvention est permanente. A partir d’une analyse de l’art de l’improvisation en musique, le musicien renouvelle notre approche et notre regard sur l’innovation dans nos métiers.

Compositeur et pianiste, Jean-François Zygel renouvelle le concert classique en l’ouvrant à l’improvisation, au jazz, aux musiques du monde, au théâtre et à la danse. Diplômé du Conservatoire de Paris, il remporte le Premier Prix du Concours International d’improvisation au piano de la Ville de Lyon. Il enseigne désormais l’écriture et l’improvisation au CNSM de Paris. Victoire de la Musique en 2006, il crée cette même année l’émission La Boîte à musique sur France 2, puis en 2007 Les Clefs de l’Orchestre, avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, et enfin, en 2008, les Leçons d’Opéra et les Nuits de l’improvisation au Théâtre du Châtelet.

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Animatrice

Bénédicte Robert, chef du département de la recherche, du développement, de l’innovation et de l’expérimentation de la DGESCO

Inspectrice « établissements et vie scolaire » dans l’académie de Créteil, Bénédicte ROBERT dirige aujourd’hui le DRDIE de la DGESCO. A ce titre, elle coordonne le réseau des correspondants académiques recherche-développement, innovation et expérimentation (CARDIE) et assure le secrétariat général du Conseil national de l’innovation pour la réussite éducative (CNIRE). Agrégée d’anglais, diplômée de Sciences Po et docteure en science politique, elle est également chargée de cours à Sciences Po et chercheuse associée à l’OSC-CNRS sur les politiques éducatives. Elle a notamment publié Les politiques d’éducation prioritaire, les défis de la réforme (2009, PUF).

Extrait du site Respire : 12 interventions en scène

 

Note : Sur la même page de Canopé sont signalées un certain nombre de vidéos dont quelques-unes affichées comme ZEP

Que savons-nous sur les apprentissages fondamentaux ?

- Reportage dans une classe expérimentale d’une école maternelle publique située en Zone d’Education Prioritaire (Zep) à Gennevilliers

Inspiration Montessori.
Édouard Gentaz, professeur, université de Genève

Vidéo=6]

 

- Améliorer la compréhension en lecture des élèves en réseau Eclair à Châteauroux

« Je lis, je comprends » en CE2 à l’école [ECLAIR] Frontenac

Vidéo=9]

 

- Améliorer la compréhension en lecture des élèves en réseau Eclair à Châteauroux en CM2

Ecole [ECLAIR] Buffon

Vidéo=10]

Extrait du site Canopé : Journée de l’innovation - 27 mars 2014

 

Voir aussi

Sur le site de localtis-info.fr du 01.04.13 : Réussite éducative : BRAVO LES ZEP !

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