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– 35 établissements (32 collèges et 3 lycées professionnels sont concernés par le programme ECLAIR en 2012-2013
– Chacun d’eux bénéficie de l’accompagnement par un IA IPR référent.
– Collèges - LP ECLAIR
– Lycées d’excellence – RRS
Liste complète des IA IPR référents pour l’année 2012-2013
Extrait du site de l’Education prioritaire de l’académie d’Aix-Marseille du 16.09.2012 : Liste des IA IPR référents pour les établissements classés ECLAIR en 2012-2013
Note du QdZ :
Pour les lycées, la liste académique des IA-IPR référents distingue
– les 3 lycées entrés dans le dispositif ECLAIR à la rentrée 2011
– les 3 lycées figurant dans la liste des "30 sites d’excellence" (en lycées) créés dans le cadre du plan Banlieues en 2008. Voir la présentation
Mais, à juste titre, elle ne cite plus les lycées du "Dispositif expérimental de réussite scolaire" (DERS) interrompu en 2011.
A notre connaissance, l’académie d’Aix-Marseille est la seule à publier sur son site la liste des IA-IPR référents.
L’appellation de "lycée RRS" pour désigner les lycées "sites d’excellence" du plan Banlieues est originale et copie, au niveau des lycées, la distinction faite au niveau des collèges entre ECLAIR et RRS. A ce titre, elle rend cette catégorie des "30 sites d’excellence" plus lisible.
Malgré cela, la présence de lycées dans ECLAIR, qui semble s’expliquer à l’origine par l’objectif de lutte contre la violence contenu dans le programme CLAIR, continue à poser problème pour la cohérence du dispositif, comme d’ailleurs l’a fait remarquer le rapport des inspections générales de juillet 2012.
page 20 : " Les observations dans les académies ont mis en évidence une autre faiblesse du programme ECLAIR : l’articulation collège/lycée. Le passage à ECLAIR n’a pas du tout
permis au lycée de percevoir le rôle fondamental joué par l’École, comme créatrice des fondations d’une réussite scolaire, sociale et personnelle.
Si la logique de réseau, reprise des RAR, conduit à prendre en compte la continuité des apprentissages de l’école au collège, il n’en est pas du tout de même pour la liaison collège/lycées. Nombre d’actions concernant cette dernière liaison portent sur les questions, certes fondamentales, d’orientation et de suivi des parcours d’élèves. L’aide personnalisée en seconde, par exemple, n’est pas utilisée comme elle pourrait l’être pour les élèves venant
d’ECLAIR et les actions portent rarement sur la progression des savoirs et des compétences entre le collège et les différentes voies du lycée. C’est pourtant une des conditions essentielles de réussite des parcours des élèves des ECLAIR.
En fait, le « L » d’ECLAIR n’est pas réellement positionné dans le programme ;
quelques lycées en font partie, mais ils sont largement isolés. Les collaborations pédagogiques approfondies entre les réseaux ECLAIR et les lycées susceptibles d’accueillir leurs élèves sont rares. Dans l’académie d’Amiens, les inspecteurs généraux citent, pour en relever le
caractère exceptionnel, le cas d’un enseignant de collège qui suit les élèves sur toute la seconde, associé à un professeur de seconde ; mais cela se faisait avant la mise en place du programme ECLAIR. À Nice, « on observe que des professeurs de collèges participent à
l’accompagnement personnalisé en lycée, mais les professeurs de lycée se rendent rarement en collège ».
Dans un programme axé sur « l’ambition » et la « réussite » des élèves, on se rend bien compte que la continuité collège/lycées, tout comme la liaison avec l’enseignement supérieur, restent très limitées alors qu’elles devraient être au coeur de l’innovation pédagogique."
Sur le rôle des IA-IPR référents dans ECLAIR, voir le même rapport des IG page 9 :
"Le programme ECLAIR a renforcé l’équipe de pilotage des réseaux en confirmant la présence des IA-IPR référents qui n’avaient pas tous trouvé leur place dans le cadre des RAR. L’équipe locale de pilotage est devenue le plus souvent un trio : principal, IEN, IA-IPR référent. Les conditions d’une collaboration premier/second degrés dans un territoire défini, autour d’une problématique analysée en commun, sont réunies. La réalité et les effets de cette collaboration restent cependant à confirmer.
Le programme ECLAIR réinstalle la collaboration entre principaux, IEN et IA-IPR prévue par les RAR dans l’encadrement des réseaux, mais la synergie entre ces acteurs reste à ce jour en construction. Ce regroupement préfigure en quelque sorte l’équipe qui pourrait accompagner et animer la mise en place d’une école fondamentale – l’école du socle – organisant la totalité de la scolarité obligatoire
La collaboration IEN/principal, développée dans les ZEP et instituée dans les RAR, fonctionne généralement bien dans les ECLAIR. Les IEN de circonscription conservent un mode de management traditionnel. La situation devient toutefois très complexe pour ceux dont la circonscription couvre plusieurs réseaux, ce qui est assez fréquent. Un nouveau mode
de management doit alors être envisagé qui permette au réseau de vivre au quotidien sans que tout soit validé par l’IEN.
La collaboration principal/IA-IPR référent a, pour sa part, favorablement évolué même si, comme dans la situation précédente, le facteur humain et l’engagement personnel de chacun sont importants.
La collaboration IEN /IA-IPR référent quant à elle, à quelques exceptions près, demeure nettement en-deçà des attentes. Le modèle idéal d’une collaboration, impulsant échanges et bonnes pratiques, contribuant à leur mutualisation, reste assez théorique. En effet, l’implantation territoriale restreinte de l’IEN facilite son implication, sa polyvalence disciplinaire lui permet d’intervenir dans tous les champs relevant des programmes de l’école
alors que la variété des missions de l’IA-IPR et l’étendue géographique de son champ d’intervention restreignent sa disponibilité.
L’IA-IPR référent doit par ailleurs recourir à l’intervention de ses collègues des différentes disciplines, coordination qui reste des plus aléatoires : l’implication des IA-IPR de disciplines dans l’accompagnement des réseaux s’avère variable et inégale. De ce point de vue, le passage de RAR à ECLAIR n’a rien changé : la présence effective des IA-IPR
de disciplines dans les réseaux a été plus que discrète depuis la rentrée 2011. Une situation qui peut sans doute s’expliquer par l’engagement particulier qu’a nécessité de leur part la mise en oeuvre de la réforme des lycées ; c’est néanmoins une difficulté pour la mise en oeuvre
des synergies nécessaires à la continuité école/collège."