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Les dédoublements de CP-CE1 et de GS "n’ont pas retiré de moyens aux autres niveaux" ni "aux écoles rurales ou urbaines hors éducation prioritaire", dont la taille continue à diminuer (Depp)

15 février 2023

Note d’information Depp,
n° 23.05 – Février 2023.
À la rentrée 2022, la taille des classes continue de diminuer dans le premier degré

À la rentrée 2022, la taille des classes du premier degré continue de diminuer dans les écoles publiques, que ce soit dans les classes de niveau préélémentaire ou élémentaire.
Cette tendance est particulièrement marquée depuis 2017, suite à la mise en œuvre des dédoublements de classes en éducation prioritaire.
Ces mesures, qui ont d’abord concerné les classes de CP-CE1, et depuis la rentrée 2020 les grandes sections de maternelle, n’ont pas retiré de moyens aux autres niveaux.
Elles n’ont pas non plus été réalisées aux dépens des écoles rurales ou urbaines hors éducation prioritaire, dont le nombre d’élèves par classe diminue également.
Par ailleurs, le plafonnement à 24 du nombre d’élèves par classe en grande section, CP et CE1 sur l’ensemble du territoire, amorcé en 2020, contribue aussi à alléger la taille des classes.

Extrait de education.gouv.fr de février 2023

 

EXTRAIT

[...] Après les CP et les CE1, la taille des classes de grandes sections diminue en éducation prioritaire, sans pénaliser les autres niveaux…
L’effet de ces mesures apparaît dans l’évolution des tailles des classes de CP et de CE1 entre 2015, date de la dernière refonte de l’éducation prioritaire, et 2022 (voir « Pour en savoir plus » - Méthodologie). En 2015, la taille moyenne des classes de CP en REP+ était de 21,7 élèves. En 2022, elle est de 12,5 élèves cf figure 2. Le constat est similaire en REP et pour les classes de CE1. Les classes de grande section de maternelle, si elles sont toujours plus remplies que celles de CP et de CE1, n’accueillent toutefois plus que 14,8 élèves en moyenne en REP+ à la rentrée 2022 contre 23,6 en 2015.
L’une des interrogations qui a accompagné le dédoublement des classes était de savoir si cette mesure, bénéfique aux élèves concernés, allait être mise en place au détriment des élèves des autres niveaux.
Il apparaît au contraire qu’en éducation prioritaire, la taille des classes diminue quel
que soit le niveau. En CE2, notamment, les classes se sont allégées de plus de deux élèves
en REP entre 2015 et 2022. Les moyens mis à disposition des directeurs d’école semblent
donc leur avoir permis de réaliser, parfois, des aménagements profitables aux autres élèves.

… ni les autres territoires
Une autre question soulevée par la mise en prioritaire est celle de leur éventuel impact sur les autres territoires, et en particulier les zones rurales. À la rentrée 2022, 20 400 écoles publiques sont implantées dans des communes rurales. Sous l’angle de la taille des classes, ces écoles ne semblent pas avoir été désavantagées par les mesures pour l’éducation prioritaire.
Dans les classes de niveau préélémentaire, la tendance est partout à la baisse. Le nombre moyen d’élèves par classe était de 23,6 dans le rural hors éducation prioritaire en 2015 ; il est de 21,8 en 2022 cfigure 3a.
La tendance est la même dans les écoles urbaines hors éducation prioritaire. Dans les classes de niveau élémentaire, la différence entre les écoles appartenant à l’éducation prioritaire et les autres est davantage marquée. Mais l’évolution est également à la baisse hors éducation prioritaire, avec une taille moyenne qui passe de 22,6 à 21,6 dans le rural, soit une réduction d’un élève par classe cf figure 3b. Pour les écoles publiques, hors éducation prioritaire, situées dans des communes urbaines, le nombre d’élèves par classe diminue dans les mêmes proportions : - 1,1 entre 2015 et 2022.

 

Extrait de cafepedagogique.net du 16.02.23

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