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Points de vue contrastés d’enseignants, militants du CRAP, sur le film "La Journée de la jupe". Le point de vue de Philippe Meirieu

30 mars 2009

Extraits du site du CRAP-Cahiers pédagogiques du 26.03.09 :
La journée de la jupe en débat

À propos du long-métrage de Jean-Paul Lilienfeld diffusé sur Arte et sorti dans les salles de cinéma le mercredi 25 mars 2009.
jeudi 26 mars 2009

La journée de la jupe fait donc événement. Nous publions ici les points de vue d’enseignants, militants du CRAP-Cahiers pédagogiques, suite à des échanges nourris sur notre liste de diffusion. Suivent quelques échos glanés sur la toile.

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Extrait de meirieu.com du 30.03.09 : Pourquoi il fallait faire La journée de la jupe...

La journée de la jupe est un film qu’il fallait faire. C’est une évidence qui s’impose quand on sort de la séance. Ce film fait événement. Il bouscule toute pensée confortable. Il pose de vraies questions et récuse toute interprétation manichéenne. Il faut nous en saisir. Pour penser. Pour débattre.

Certes, la réalisation manque un peu de moyens et d’originalité. Mais, après tout, le caractère de téléfilm, voire de série policière en prime time, n’a pas que des inconvénients : il donne aux événements décrits ici une sorte de banalité formelle qui souligne, par contraste, l’intérêt et la force du propos.
Tension dans un collège, prise d’otages, sirènes hurlantes, intervention du RAID, négociateur sympathique que sa femme abandonne car elle ne supporte plus ses absences, officier de police antipathique, au regard vitreux et vengeur, qui cherche systématiquement l’affrontement, administration et politiques pitoyables, coups de feu, vieux parents au visage buriné pour tirer les larmes, fin mélodramatique, trop inévitable pour constituer une vraie « chute »... Tous les ingrédients sont là pour un épisode d’une « bonne série française » (pour une série américaine, il aurait fallu, de toute évidence, plus d’argent !).

Pourtant, dans ce cadre conventionnel, quelque chose nous explose à la figure qui touche à l’essentiel. On pourrait même dire - si le mot n’était trop galvaudé - à nos fondamentaux.
(...)

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