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Une Ecole pour ce XXIe siècle qui commence aujourd’hui... (la série des 14 articles de Christophe Chartreux (PS) sur le site Demain l’école)

23 avril 2020

Additif du 23.04.20

Accéder aux 14 articles sur demain-lecole.over-blog.com

 

Une Ecole pour ce XXIe siècle qui commence aujourd’hui... (14)

Penser, en enseignant, à travailler avec les élèves comment penser le futur

Beaucoup trop d’élèves (collégiens principalement) sont sommés de « choisir » des voies de formation qui leur sont imposées par défaut. C’est le lot commun des élèves en échec scolaire parvenus en fin de 4ème et de 3ème. L’orientation doit être un choix offert à tous, pas une contrainte imposée à certains : ce qui suppose un travail collectif de tous les enseignants.

Une véritable culture de l’accompagnement au « projet » est à mettre en œuvre collectivement. Pour pouvoir mener à bien la réflexion sur son orientation pour le futur (à court ou moyen terme) :

[...]

L’École deviendra alors une « maison d’éducation » ouverte sur tous les apprentissages destinés à un public diversifié.

Christophe Chartreux

FIN... provisoire

Extrait de demain-lecole.overblog.com du 18.04.20

 

Une Ecole pour ce XXIe siècle qui commence aujourd’hui... (13)

Lycée Lyautey - Casablanca
Une architecture scolaire à la mesure des enjeux éducatifs et environnementaux

Tous les établissements nouvellement construits devront respecter une « charte environnementale » notamment dans le choix des matériaux, l’agencement des locaux entre eux et les locaux eux-mêmes, les choix énergétiques, etc.

Une conception cohérente des « espaces–activités » (Le mot "activité", nous le savons, déplait à beaucoup. Que l’on s’attache avant tout à ce qu’il contient)

L’architecture scolaire est un sujet considéré comme secondaire et minoré. Ponctuellement, des réalisations montrent la réelle volonté - et le talent - d’architectes novateurs, soucieux de prendre en compte la spécificité des fonctions multiples de l’École d’aujourd’hui. Mais l’architecture scolaire est le plus souvent (pour des raisons budgétaires et par manque de connaissance fine de ce qui fait le quotidien de la vie scolaire dans cet espace clos) le reflet matériel et spatial de conceptions d’un autre temps. Un espace segmenté où domine l’unité de base héritée de la forme scolaire (Vincent, Lahire & Thin) : une salle, un maître, une classe, un objet disciplinaire. Mis à part le cas spécifique des lycées professionnels et techniques dont les ateliers/laboratoires sont dédiés à des activités propres, nos établissements scolaires sont des suites de salles clonées. Le modèle est finalement parfaitement disjonctif, à l’image des savoirs enseignés parcellisés dénoncés par Edgar Morin.

Pour travailler autrement, il s’agira là de procéder à une profonde réforme des structures spatiales nécessaires à l’étude et de concevoir des lieux qui soient « aussi » des lieux où se construisent une culture commune, des liens sociaux, l’apprentissage du collectif, la réalisation de projets et actions diversifiés, et où tous les croisements de groupes à géométrie variable que nous avons décrits dans les points précédents soient possibles et naturels.
[...]

Extrait de demain-lecole.overblog.com du 17.04.20

 

Une Ecole pour ce XXIe siècle qui commence aujourd’hui... (12)

La notion de « programme » doit être profondément transformée

Une réflexion sera progressivement menée autour de la notion de discipline scolaire et derrière elle, la question des « programmes ». Deux pistes peuvent être explorées : d’une part, scinder les programmes traditionnels en « unités » présentant une cohérence soit de contenu, soit de compétence (démarche proche de la mise en œuvre des « unités de valeurs » à l’Université au début des années soixante-dix)

D’autre part, la piste plus ambitieuse proposée par Edgar Morin, entre autres, consistant à articuler les enseignements des disciplines autour de grandes questions que se pose tout être humain : l’identité terrienne, la condition humaine, qu’est-ce que comprendre un phénomène, comment se construit le savoir, etc. ? Rappelons qu’en mars 1998, au moment de la consultation nationale « Quels savoirs enseigner dans les lycées ? », Edgar Morin avait proposé au Ministère de l’Éducation nationale l’organisation de journées thématiques qui ont regroupé plus d’une soixantaine d’enseignants et de chercheurs de renom. L’idée de départ – qu’Edgar Morin défend inlassablement – était de prouver qu’une autre façon de considérer les savoirs et leur enseignement était possible. Les réalités et problématiques du monde d’aujourd’hui sont multidimensionnelles et complexes. Or leur enseignement se fait à partir de disciplines compartimentées, elles-mêmes souvent fragmentées en spécialités disjointes : l’élève étant supposé opérer de lui-même des liens, des articulations. Or, le défi est au contraire de permettre à chaque humain d’accéder à cette culture complexe en proposant une cohérence d’ensemble. Les disciplines ne sont pas un objectif en soi, elles sont des outils intellectuels pour penser le Monde. Le savoir (dispensé par l’École) doit répondre aux questions essentielles de la conscience humaine : qui sommes-nous, d’où venons-nous, où sommes-nous, comment fonctionne le monde, comment évolue-t-il ? Comme le souligne Edgar Morin, ces journées avait pour objet de relever un défi : « favoriser l’émergence de nouvelles humanités à partir des deux polarités complémentaires et non antagonistes, la culture scientifique et la culture humaniste » ; permettre ainsi à chaque humain « de se reconnaître humain et de reconnaître en autrui un être humain complexe ; de devenir apte à se situer dans son monde, sur la terre, dans son histoire, dans sa société ». (Le défi du XXIe siècle. Relier les connaissances, p. 15). Plus de vingt ans après, l’analyse garde toute sa pertinence ; treize ans après, l’École est inchangée. L’élève subit un enseignement toujours aussi fragmenté et une journée de collégien ressemble à un inventaire à la Prévert : calcul algébrique, étude du devoir argumenté, exercices de flûte - aujourd’hui de chant choral -, dialogue en anglais… se succèdent au gré des emplois du temps. Qu’a « construit » ce collégien au terme de sa journée ? La question lui est-elle d’ailleurs posée ?

[...]

Extrait de demain-lecole.overblog.com du 1604.20

Extrait de demain-lecole.overblog.com du 14.04.20

 

 

Additifs du 14.04.20

Une Ecole pour ce XXIe siècle qui commence aujourd’hui... (10)

Les échanges entre pairs

Pouvoir formaliser - même de manière rudimentaire par quelques mots clés ou un schéma - ce que l’on pense avoir compris est un exercice extrêmement formateur. Simplement, il faut revisiter complètement l’exercice canonique de « l’exposé » (qui ne sert en général qu’à celui qui le fait) pour favoriser la communication réelle.

Les expériences dans ce domaine sont nombreuses, les enseignants ayant perçu les avantages que peuvent avoir, par exemple, les échanges par internet. Nous ne développons ici qu’un exemple, à bien des égards « exemplaire ». S’appuyant sur ce qui se passe dans des labos de recherche (la lecture d’un Bruno Latour s’exprimant librement sur son métier de chercheur est instructive), un chercheur de l’ ex INRP a suggéré à plusieurs enseignants d’écoles primaires de transposer à la classe les pratiques des débats scientifiques constitutifs de l’activité même de construction de la science.

Extrait de demain-lecole.over-blog.com

 

Une Ecole pour ce XXIe siècle qui commence aujourd’hui... (9)

Tout acte d’enseignement soit un temps d’activité

et d’apprentissage pour l’élève… c’est possible !

Le droit à l’apprentissage pour tous les élèves est inaliénable :
c’est un « devoir enseignant »

Extrait de demain-lecole.over-blog.com

 

Une Ecole pour ce XXIe siècle qui commence aujourd’hui... (8)

La formation doit aussi être un projet personnel

A un moment où les enseignants – et plus généralement les fonctionnaires – sont invités ou menacés de flexibilité, de mobilité, voire de redéfinition de leurs mission… il est urgent de réfléchir concrètement aux moyens de faire bouger les lignes, d’étudier ce qui pourrait favoriser des changements qui soient des avancées pour tous.

Extrait de demain-lecole.over-blog.com

 

Une Ecole pour ce XXIe siècle qui commence aujourd’hui... (7)

La notion d’équipe enseignante au cœur du système d’enseignement pédagogique

En plus de ce droit à la formation initiale et continuée, la pédagogie au quotidien devra prendre appui sur un travail en équipe, qui fera l’objet d’un accompagnement, en particulier dans les zones sensibles, mais pas seulement.

Extrait de demain-lecole.over-blog.com

 

Additifs du 10.04.20

Une Ecole pour ce XXIe siècle qui commence aujourd’hui... (6)

Une formation des enseignants, ambitieuse et continue… c’est possible !
Le droit des enseignants à une formation avant et pendant toute leur carrière est inaliénable.
[...]

Tout enseignant devra avoir droit, en entrant dans le métier et tout au long de sa carrière, à l’accès à des formations diplômantes, prises en compte dans l’avancement et le calcul de son traitement et de sa retraite (moyen de compenser l’accès tardif au métier et juste retour sur investissement comme c’est le cas dans toute profession). [...]

Extrait de demain-lecole.over-blog.com

 

Une Ecole pour ce XXIe siècle qui commence aujourd’hui... (9)

Une Ecole pour ce XXIe siècle qui commence aujourd’hui... (9)

Tout acte d’enseignement soit un temps d’activité

et d’apprentissage pour l’élève… c’est possible !

Le droit à l’apprentissage pour tous les élèves est inaliénable :
c’est un « devoir enseignant »

La formule est célèbre : s’il suffisait d’enseigner pour que les élèves apprennent… Philippe Meirieu a eu le mérite de poser crûment le problème. Au fond, aujourd’hui, c’est quoi « enseigner » ? C’est quoi « apprendre » ? Chaque citoyen, chaque élève aussi, a le sentiment de savoir répondre à cette question. Les opinions s’étirent entre deux pôles antagonistes : celui d’une approche traditionnaliste centrée sur les « bases d’abord », la mémorisation, l’écoute, la répétition et la reproduction du discours du maître ; celui d’une approche constructiviste considérant que l’élève est acteur de ses apprentissages qui sont des constructions originales, singulières de tout ce qu’il « reçoit ». Mais, cette question légitime a des effets pervers ?
[...]

 

Une Ecole pour ce XXIe siècle qui commence aujourd’hui... (5)

Les programmes actuels ont déjà le projet ambitieux de contribuer à construire le « futur citoyen actif dans la cité ». Les finalités affichées dans les textes introductifs aux programmes témoignent de la volonté de la République de transmettre des valeurs qui fondent le vivre ensemble et tout un patrimoine culturel constitutif d’une identité partagée. Il n’est pas question de les renier, mais de réfléchir au hiatus grandissant entre cet idéal d’excellence et la réalité de l’École de la République sur le terrain. Il y a urgence désormais à se donner les moyens de cet idéal.

Une Ecole pour ce XXIe siècle qui commence aujourd’hui... (9)

13 Avril 2020 , Rédigé par christophe Publié dans #Education
Une Ecole pour ce XXIe siècle qui commence aujourd’hui... (9)

Tout acte d’enseignement soit un temps d’activité

et d’apprentissage pour l’élève… c’est possible !

Le droit à l’apprentissage pour tous les élèves est inaliénable :

c’est un « devoir enseignant »

La formule est célèbre : s’il suffisait d’enseigner pour que les élèves apprennent… Philippe Meirieu a eu le mérite de poser crûment le problème. Au fond, aujourd’hui, c’est quoi « enseigner » ? C’est quoi « apprendre » ? Chaque citoyen, chaque élève aussi, a le sentiment de savoir répondre à cette question. Les opinions s’étirent entre deux pôles antagonistes : celui d’une approche traditionnaliste centrée sur les « bases d’abord », la mémorisation, l’écoute, la répétition et la reproduction du discours du maître ; celui d’une approche constructiviste considérant que l’élève est acteur de ses apprentissages qui sont des constructions originales, singulières de tout ce qu’il « reçoit ». Mais, cette question légitime a des effets pervers ?http://demain-lecole.over-blog.com/2020/04/une-ecole-pour-ce-xxie-siecle-qui-commence-aujourd-hui.5.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail]

 

Tendre à l’excellence de tout enseignement, pour chacun, c’est possible ! [avec le socle commun]

Une Ecole pour ce XXIe siècle qui commence aujourd’hui... (4)

Extrait de demain-lecole.over-blog.com du 08.04.20

Voir en bas de cet article le lien vers les trois premiers

(1) Le droit à l’éducation pour chacun est inaliénable. Quatre principes préalables Ce sont autant de possibilités dont certains pays européens ont déjà pu mesurer les effets positifs.

(2) La nécessité d’un réel volontarisme politique Pour la refondation d’un autre rapport Parents/École

(3) Pour une politique de formation pédagogique des personnels éducatifs et des acteurs sociaux en général.

 

Voir la sous-rubrique Educ. prior. Positions politiques

Voir le mot-clé Parti politique (Positions et publications) (gr 3)

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