Et si la réforme s’appuyait sur les données de la science ? (site The Conversation)

4 octobre 2017

Jean Michel Blanquer n’a pas attendu sa nomination comme ministre de l’Éducation pour défendre l’expérimentation à l’école comme mode de renouvellement de la pédagogie. Proche du mouvement Agir pour l’école dont c’est précisément l’objectif, ancien soutien de l’expérience menée par Céline Alvarez dans une école maternelle de la région parisienne, il est à l’origine du test de la Mallette des parents, cette boîte à outils destinée à aider les enseignants dans leurs échanges avec les parents.

Depuis sa prise de fonction, Jean‑Michel Blanquer reste ferme sur sa position. Les dispositifs actuels seront soumis à des évaluations nationales, promet-il. Les politiques scolaires feront l’objet d’expérimentations, et la recherche en sciences cognitives guidera sa stratégie.

Cette nouvelle approche divise. Certains y voient l’avènement d’une politique éducative « enfin » raisonnée. D’autres rejettent ce qui leur paraît être l’énième couplet du gospel tayloriste à la gloire de l’efficacité. Et les questions fusent. Ces expérimentations ont-elles vraiment d’autres objectifs que la mise en place d’une école toujours plus productive ? Vouloir guider la politique par les données de la science, est-ce dénaturer l’action publique ? L’expérimentation réduit-elle l’élève à un simple cobaye ? [...]

Extrait de conversation.com du 02.10.17 : Et si la réforme s’appuyait sur les les données de la science

 

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