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Le samedi 6 avril 2013 à Saint-Denis, « L’aide, comment faire pour qu’ils s’en passent ? Penser l’aide au coeur des apprentissages » (GFEN) (COMPTES RENDUS)

20 février 2013

Additif du 09.03.13 :

Le compte rendu par le Café pédagogique

Le compte rendu dans un hors-série de"Dialogue"

 

La plaquette de présentation est en ligne

 

« L’aide, comment faire pour qu’ils s’en passent ? »
Samedi 6 avril 2013
St Denis (93)
6ème édition des Rencontres, GFEN

Penser l’aide au cœur des apprentissages

La multiplicité des dispositifs d’aide a montré ses limites face aux difficultés scolaires. Outre leur chevauchement pouvant être source de confusion entre les divers acteurs et notamment pour les parents et les élèves, leurs effets respectifs sont désormais mieux mesurés.

Ainsi l’aide personnalisée, après avoir reçu un accueil initialement positif de la part des enseignants, est jugée décevante pour une large majorité d’entre eux : 8 sur 10 estiment que c’est une source de fatigue et de peu d’effet sur l’évolution des élèves. Cela rejoint l’étude réalisée par l’université Paris V qui réhabilite la place des aides spécialisées face aux difficultés persistantes et résistantes, et montre que seulement 20 % des élèves ayant bénéficié de 30 H d’aide personnalisée font des progrès dans les acquisitions scolaires, élèves dont les difficultés relèvent d’un « rattrapage scolaire » qui pourrait être mené en classe.

Pour la sociologue Agnès Van Zanten, il semble « primordial que les aides ne procèdent pas d’une forme de relégation et qu’elles n’éloignent pas les élèves de la classe ». Les rencontres précédentes avaient alerté sans relâche sur les effets de leurre de ces dispositifs, humainement coûteux et de peu d’impact sur les acquisitions et le rapport des élèves aux apprentissages, sur l’impasse d’une externalisation du traitement des difficultés scolaires.

Le changement d’orientation de la politique éducative est propice à une interrogation prospective faisant retour sur l’ordinaire de la classe. Comment faire avec les différences et parer aux difficultés ? Comment penser l’aide en amont, au cœur même des apprentissages ?

C’est ce qui sera au cœur de cette 6ème édition des Rencontres. Comme les années passées, ce sera l’occasion de vivre ateliers et expériences, supports d’une réflexion commune sur les invariants de nature à (re)mobiliser les élèves, à les faire progresser dans la compréhension et la maîtrise. Réflexion croisée avec les apports de chercheurs, qu’ils soient sociologues travaillant sur les processus de différenciation au cœur des pratiques (Jean-Yves Rochex, équipe Circeft-Escol, Université Paris 8) ou didacticiens des apprentissages s’étant penchés sur les éléments les plus à même de participer aux progrès en lecture (Roland Goigoux, laboratoire PAEDI, IUFM d’Auvergne), en écriture (Dominique Bucheton, équipe LIRDEF, IUFM de Montpellier) ou en mathématiques (Roland Charnay, IREM).

A l’heure d’une volonté de refondation de l’école, ces Rencontres veulent contribuer à un « outillage » tant pratique que théorique des acteurs éducatifs, ici et maintenant, au service d’une relance déterminée de la démocratisation scolaire.

Extrait du site du GFEN du 28.01.2013 : « L’aide, comment faire pour qu’ils s’en passent »

 

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