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"Le Lycée, entre collège et supérieur", Cahiers pédagogiques, décembre 2011 (avec deux articles en ligne sur des lycées ZEP)

31 décembre 2011

N° 493 - Le Lycée, entre collège et supérieur, Le CRAP - Cahiers pédagogiques,
Dossier coordonné par Michèle Amiel et Ali Hosni

Un nouveau cahier pédagogique de qualité, avec notamment deux articles de notre amie Françoise CLERC sur le place du lycée dans le système éducatif et sur la mise en oeuvre de l’accompagnement en Lycée, un retour sur les Assises de la pédagogie organisée par les CRAP Cahiers pédagogiques et des contributions de Philippe Watrelot, d’Alain Boissinot ou de François Dubet ...

Comment transformer le collégien en lycéen ? Accompagner la démarche d’orientation et le projet de l’élève, pour préparer à l’enseignement supérieur ? Comment les enseignants se débrouillent-ils pour prendre en compte dans leur pratique ce nouveau positionnement du lycée ?

Editorial, Patrice Bride :

Parmi les articles en ligne , nous avons relevé :

 Le jour où la proviseure a interdit les cours, Annie Tobaty :

Le lycée Jean-Jaurès d’Argenteuil, c’est un établissement qui joue la polyvalence jusqu’au bout. Un lycée ZEP [lycée classé ZEP dans la nomenclature d’avant 2005, ndlr], dont le caractère industriel et scientifique est affirmé. 80 % de garçons, de bons résultats aux examens, un dynamisme pédagogique plutôt marqué, une assez bonne image. Tout semble bien aller et pourtant...

C’est une montée de signes de non-adhésion à l’école parmi les élèves (absentéisme grandissant, agressivité en cours allant jusqu’au refus agressif de « jouer le jeu » dans certaines classes) qui nous a alertés. Et qui nous a fait émettre une hypothèse : les élèves n’ont pas de plaisir à être à l’école, celle-ci n’a pas de sens pour eux, à moins que le signe qu’elle renvoie ne soit que l’on ne veut pas d’eux ! […]

L’idée qui a émergé a été alors d’organiser dans l’année scolaire une semaine de rupture, pendant laquelle la vie au lycée sera différente, prenant le contrepied de la routine scolaire : choix des activités, plus de sonnerie, plus de salles attribuées, activités ludiques, artistiques, avec des professeurs inhabituels, etc. Nous l’avons vite baptisée, « l’Autre Semaine ». Le conseil d’administration en a fixé la date au moment du pic d’absentéisme de décembre, avant qu’il ne s’enkyste, avant aussi que les tensions se nouent durement. L’organisation de cette semaine a été intégrée dans le programme d’expérimentation dans lequel nous nous sommes lancés, à la demande du recteur Boissinot. […]

Les élèves mettent en avant le plaisir et la découverte (d’activités, de professeurs) plus que l’intérêt en termes d’aide ou d’informations. Les réponses des parents montrent aussi que les activités suivies ou proposées ont suscité une discussion en famille (pour les deux tiers des réponses de parents). La plus grande surprise pour nous est venue de la réponse des élèves sur les activités qu’ils ont préférées : après le sport (nous nous y attendions), viennent les ateliers proposant des apprentissages nouveaux (italien, breton, etc.). L’appétence des élèves pour des savoirs nouveaux est peut-être la grande leçon à tirer de l’expérience. […]

 La mise en place de l’accompagnement, Françoise Clerc :

L’accompagnement personnalisé a-t-il été à la hauteur des attentes ? Ce texte présente les résultats de l’enquête menée dans huit académies pendant le premier trimestre 2010.
Au cours du premier trimestre 2010, une enquête a été menée par l’institution sur les conditions de la mise en place de l’accompagnement personnalisé, dans huit académies, auprès de lycées (LP, LGT, polyvalents, cités scolaires).

Un premier constat apparait : les conditions de la mise en place sont très disparates et l’unanimité est loin d’être acquise quant au bienfondé de la réforme, entreprise, il est vrai, dans un contexte de restrictions budgétaires décourageant. Le degré d’adhésion est ainsi très variable selon les établissements et à l’intérieur d’un même lycée, selon les professeurs. On observe une grande différence entre les établissements qui ont une culture de suivi des élèves (par exemple en zone sensible) et ceux qui n’ont pas d’expérience de mobilisation collective. […]

 

Extrait de Cahiers-pedagogiques.com : N°493 - Le lycée, entre collège et supérieur

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