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Voilà seize ans que Thierry Bohand dirige l’école élémentaire Théophile-Gautier, qui accueille 307 élèves, dans le quartier de Bléville, au Havre. Un établissement classé en zone d’éducation prioritaire (ZEP) et de plus en plus souvent confronté à la violence.
[...] Aussi Thierry Bohand propose-t-il de « donner de l’autonomie aux écoles. Son personnel devrait être plus responsabilisé pour un meilleur travail en équipe. Pourquoi ne pas dire par exemple : ’vous êtes en ZEP, définissez un objectif réaliste de niveau scolaire à atteindre en CM2, en quatre ou cinq ans, en tenant compte de votre environnement social et organisez-vous vous-mêmes pour l’atteindre’ ».
Autre cause du problème selon lui : « Il faut agir en même temps au niveau des familles défaillantes. Sans les parents, l’école sera impuissante. Si rien n’est fait dans les quartiers difficiles, on va à la catastrophe. Or, le potentiel est énorme. C’est à ce stade qu’il faudrait créer des internats chaleureux et structurants. Au collège, c’est déjà trop tard. » [...]
Extrait de paris-normandie.fr du 13.04.11 : Le Havre. le cri d’alarme d’un directeur d’école