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- Ecologie populaire dans les périphéries urbaines, dossier d’Espaces et sociétés, n° 188, 2023/1 - un article de The Conversation

2 mai 2023

Écologie populaire dans les périphéries urbaines
Espaces et sociétés 2023/1 (n° 188)
Pages : 248
Éditeur : Érès

Présentation
Un certain nombre de politiques environnementales se sont développées ces dernières années à l’échelle urbaine : énergie, logement, transports, nature en ville, etc. Les habitants sont directement interpellés à travers leurs gestes courants, leurs modes de vie et d’habiter. Diverses initiatives dites éco-citoyennes ont émergé autour du bâti, de l’aménagement d’espaces collectifs, des modes de mobilité (covoiturage…), ainsi que de pratiques qualifiées d’« éco-gestes » (ressource en eau, jardins potagers, etc.).

Les sciences sociales font néanmoins état d’une capacité de mobilisation inégale entre les groupes sociaux. Là où une « écologie de l’abondance » ou « de standing » se manifeste dans des écoconstructions « performantes » mais réservées à des catégories aisées, des pratiques moins ostentatoires mais bien réelles peuvent se concrétiser dans une « écologie populaire ».

Ce dossier d’Espaces et sociétés renouvelle les débats en pensant la « durabilité » dans la fabrique des territoires, à partir des couronnes urbaines périphériques qui se caractérisent par une forte hétérogénéité des classes moyennes et populaires, qu’il s’agisse d’espaces périurbains non-agglomérés, de grands ensembles de banlieue et même d’espaces périphériques de villes-centres. Ces espaces révèlent un dynamisme sans cesse renouvelé d’engagements écologiques au quotidien, fruits d’initiatives citoyennes, en marge du discours dominant des politiques publiques, et de réappropriations de politiques impulsées « par le haut ».

 

Sommaire

I - Écologie populaire dans les périphéries urbaines

Page 11 à 20
Éditorial. Écologie populaire dans les périphéries urbaines
Philippe Hamman, Laurence Costes

Page 21 à 36
Quand les grands ensembles deviennent des écoquartiers inégalitaires et normatifs à la périphérie des métropoles
Nadine Roudil

Page 37 à 54
Des écologies sensibles en quartier populaire  : Hautepierre, Strasbourg
Laurence Granchamp, Romane Joly, Avec la participation de Horizome

Page 55 à 74
Profils de jardiniers. Pratiques, motivations et représentations du jardinage dans les jardins familiaux
Francesca Di Pietro, Emmanuèle Gardair, Marion Poiré

Page 75 à 91
Les figures du militantisme environnemental périurbain. Un engagement, plusieurs logiques d’action
Elodie Dupuit

Page 93 à 111
La fabrique politique du covoiturage périurbain
Nacima Baron-Yellès

Page 113 à 128
Coproduire une gestion écologique de l’eau  : échanges entre universitaires et habitants en périphérie de Mexico
Amaël Marchand

II - Varia
Page 131 à 146
Simuler l’ailleurs dans des malls au Maroc  : sociabilité et appartenances extraterritoriales
Tarik Harroud

Page 147 à 164
Les grands ensembles de standing vus par leurs habitants  : quand l’ancrage fait l’image
Loïc Bonneval, Aurélien Gentil

III - Controverse

Page 167 à 170
Une écologie «  populaire  » en périphérie urbaine  ?
Laurence Costes, Philippe Hamman

Page 171 à 177
L’écologie populaire circonscrite à la périphérie urbaine  ? Au-delà des marges de l’environnementalisme
Caroline Lejeune

Page 179 à 186
Périphéries urbaines et écologie populaire
Lionel Rougé

IV - Rétrospective

Page 189 à 197
Aux racines de l’écologie populaire
Denis Bocquet

Compte rendu thématique
Page 199 à 208
Vers de nouvelles déclinaisons de l’urbain  ?
Maurice Blanc

Notes de lecture
Page 209 à 213
Sophie Brones, 2020, Beyrouth dans ses ruines, Marseille, Parenthèses, 256 pages.
Gilbert Nicolas

Page 213 à 215
Jean-François Draperi, 2020, Ruses de riches. Pourquoi les riches veulent maintenant aider les pauvres et sauver le monde, Paris, Payot & Rivages, 335 pages.
Maurice Blanc

Page 215 à 217
Renaud Epstein, 2022, On est bien arrivés. Un tour de France des grands ensembles, Paris, Le nouvel Attila, 144 pages.
Mickael Chelal

Page 217 à 220
Nicolas Maisetti, Cesare Mattina (dir.), 2021, Maudire la ville  : socio-histoire comparée des dénonciations de la corruption urbaine, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 282 pages.
Denis Bocquet

Page 220 à 221
Collectif Pop-Art, coordonné par Marie-Hélène Bacqué et Jeanne Demoulin, 2021, Jeunes de quartier. Le pouvoir des mots, Caen, C&F éditions, 240 pages.
Maurice Blanc

Page 222 à 225
Dylan Simon, 2021, Max Sorre, une écologie humaine. Penser la géographie comme science de l’homme  ?, Paris, Éditions de la Sorbonne, 319 pages.
Bernard Barraqué

Page 227 à 229
Angela Giglia (in memoriam)
Jérôme Monnet, Catherine Bidou-Zachariasen

Extrait de cairn.info/ de

 

Voir aussi

Le grand jeu de cartes des barres
À propos de : Renaud Epstein, On est bien arrivés. Un tour de France des Grands ensembles, Le Nouvel Attila

Loin de constituer un monde gris et uniforme, les grands ensembles d’habitat social érigés dans les années 1960 abritent un foisonnement de vies et de mémoires, comme le montre Renaud Epstein à partir d’une importante collection de cartes postales les figurant.

Le livre de Renaud Epstein prolonge le geste à la fois artistique, politique et sociologique par lequel cet auteur, enseignant-chercheur à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, refuse les représentations stéréotypées des grands ensembles et les choix politiques les condamnant aujourd’hui, pour une partie d’entre eux, à la destruction.

Extrait de laviedesidées.fr du 19.04.23

 

Quelle place pour l’écologie populaire dans la transition écologique ?
auteur

Theodore Tallent
Chercheur en science politique et environnement au Centre d’Etudes Européennes et de politique comparée, Sciences Po

Les conséquences énergétiques de la guerre en Ukraine et les débats politiques à la suite des divers rapports du GIEC ont mis au centre une question fondamentale : alors que la sobriété des comportements et l’adoption de mesures environnementales ambitieuses s’imposent pour lutter contre la crise énergétique et le dérèglement climatique, comment caractériser les pratiques et attitudes des classes populaires à l’égard de l’environnement ?

Le discours écologique mainstream qui s’est développé depuis une quarantaine d’années repose sur une vision politique, globale, urbaine, et conscientisée de l’engagement écologique.

Les classes populaires urbaines et rurales, fréquemment dépeintes comme sobres « par nécessité » du fait de fortes contraintes économiques qui modèlent leurs habitudes, sont-elles vouées à subir une transition coûteuse et des mesures de sobriété qui, pour elles, n’ont rien d’« heureuse » ?

Classes populaires, angle mort de l’écologie ? [...]

Extrait de theconversation.fr

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