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Note d’information n° 39, Novembre 2014
En 2013, 18 % des collégiens déclarent avoir été insultés, humiliés ou victimes d’actions dévalorisantes (surnoms, photos ou films « méchants ») par Internet ou par téléphone portable ;
5 % des élèves déclarent même des violences faites via les nouvelles technologies, pouvant s’apparenter à du « cyber-harcèlement ».
Ce phénomène touche beaucoup plus souvent les élèves en situation de harcèlement quel que soit le type de violence (55 %). Les filles en sont
plus souvent les victimes, et il concerne davantage les élèves de troisième.
En revanche, l’écart est faible entre les élèves des collèges Éclair et les autres.
[...] Hausse de la cyber -violence en deux ans
Ces violences sont en progression par rapport à l’enquête de 2011 : 9 % des élèves déclaraient avoir été insultés ou humiliés par SMS ou Internet (le happy slapping et les photos et films méchants sur Internet n’étaient alors pas pris en compte). En 2013, en prenant les mêmes
indicateurs, le taux est de 14 %.
En général, il n’y a pas plus d’insultes par Internet dans les établissements relevant de l’éducation prioritaire, même si l’on retrouve une plus forte fréquence des insultes à caractère discriminatoire déjà observée sur l’ensemble des insultes : 1,5 % des élèves d’Éclair (Écoles, collèges, lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite) ont été insultés par SMS ou Internet à cause de leur religion contre 0,6 % hors Éclair. Par ailleurs, le happy slapping est une atteinte deux fois plus présente dans les collèges Éclair (4 % contre 2 % hors Éclair).
Extrait de education.gouv.fr de novembre 2014 : Un collégien sur cinq concerné par la cyberviolence
Y a-t-il plus de « violence » à l’école aujourd’hui ?
« Je ne crois pas du tout à la montée globale de la violence à l’école ». Dans une courte interview réalisée lors du colloque organisé par la FCPE les 15 et 16 novembre, Eric Debarbieux, délégué interministériel en charge de la lutte et de la prévention contre les violences en milieu scolaire, remet en cause l’idée souvent véhiculée par les médias d’une augmentation inquiétante de ce phénomène.
Extrait de fcpe.asso.fr du 29.11.14 : Lettre d’information n°43