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Le CRAP-Cahiers pédagogiques "obligé de licencier" la moitié de ses salariés (entretien avec ToutEduc)

20 février 2023

Le CRAP-Cahiers pédagogiques "obligé de licencier" la moitié de ses salariés

"On sort d’une phase désagréable" estime Gwenaël Le Guevel après que le CRAP-Cahiers pédagogiques a licencié, mercredi 15 février la secrétaire de direction, la secrétaire de rédaction et le manutentionnaire, soit 2,5 ETP. Selon le président de l’association, interrogé par ToutEduc, celle-ci fait face à une situation paradoxale. Alors qu’elle a "une activité intense", que les rencontres estivales font le plein, qu’une quarantaine de bénévoles se mobilisent pour faire vivre le mouvement et les Cahiers, qu’elle anime un collectif et "un réseau impressionnant" de chercheurs, la revue connaît "une baisse énorme des ventes". Par ailleurs, la subvention ministérielle est passée de 85 000 à 65 000€.

Fallait-il sacrifier la revue papier ? "Mettre la revue en ligne ne suffit pas, il aurait fallu modifier les formats, et nous ne voulions pas tomber le piège des articles qui se lisent en 3 minutes. Dès lors, notre seul levier était la masse salariale. On continue avec trois salariés et on se réorganise, ce qui ne nous dispense pas d’une réflexion à moyen et à long terme. La création de Convergence(s) et la rencontre de Bruxelles à l’automne dernier (voir notamment ToutEduc ici et ici) nous ont amenés à réfléchir à des synergies avec les CEMEA, l’ICEM, le GFEN..., mais nos publications n’ont pas les mêmes objectifs et nos mouvements sont très différents, ne serait-ce qu’en termes de dimensions." Pour G. Le Guevel, ces licenciements étaient donc la seule solution dans l’immédiat pour "ne pas perdre la richesse militante". Les ex-salariés estiment, pour leur part, que le mouvement aurait pu céder une partie des mètres carrés dont il est propriétaire rue de Cheveul à Paris et en appellent aux militants pour "réclamer une réelle stratégie de remise sur les rails", de façon que les Cahiers continuent d’ "influencer le monde de la pédagogie".

Extrait de touteduc.fr du 17.02.23

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