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Les enseignants de mathématiques en 3e en éducation prioritaire sont plus souvent des contractuels, se plaignent davantage du faible niveau de leurs élèves mais moins de la lourdeur des effectifs (Depp)

17 février 2021

Note d’information Depp,
n°21.11, Février 2021

Premiers résultats de l’enquête sur les pratiques d’enseignement des mathématiques, Praesco en classe de troisième en 2019

 L’enquête sur les PRAtiques d’Enseignement Spécifiques aux Contenus (Praesco)
conduite par la DEPP en 2019 vise à documenter les pratiques d’enseignement des professeurs de mathématiques en classe de troisième d’un point de vue général mais aussi, de façon plus approfondie, d’un point de vue didactique en lien avec le thème du calcul littéral.
Presque un enseignant sur deux estime que plus de la moitié de ses élèves de troisième ne disposent pas d’une maîtrise satisfaisante des compétences mathématiques travaillées. Le manque de travail en classe d’une partie des élèves et le trop grand nombre d’élèves en difficulté constituent les premiers facteurs évoqués par les enseignants rendant leur travail difficile.
D’un point de vue didactique, l’analyse des données a mis en évidence, d’une part, des pratiques d’enseignement des mathématiques variées, en particulier pour les formulations utilisées lors des interactions avec les élèves, et d’autre part, quatre groupes distincts de professeurs, caractérisés chacun par un profil de pratiques. Les seules caractéristiques individuelles ou le contexte d’enseignement documentés par l’enquête ne suffisent pas à expliquer toutes les différences observées entre ces quatre profils s’agissant des choix pédagogiques et didactiques

[...] Les enseignants contractuels ne forment ainsi que 6 % de l’échantillon des répondants, mais sont surreprésentés dans le secteur privé et en éducation prioritaire (plus d’un enseignant sur dix).

[...] Des difficultés d’enseignement attribuées principalement au manque de travail en classe d’une partie des élèves et au trop grand nombre d’élèves en difficulté L’enquête appréhendait le contexte d’enseignement en invitant les enseignants à estimer, entre autres, la proportion d’élèves de leur classe ne disposant pas d’une maîtrise satisfaisante des compétences mathématiques travaillées (voir Pour en savoir plus – figure 4 -). Là encore, le ressenti varie beaucoup selon le secteur du collège d’exercice et son appartenance ou non à l’éducation prioritaire (EP). Dans le public hors EP, 44 % des professeurs de mathématiques estiment ainsi que plus de la moitié de leurs élèves ont une maîtrise insatisfaisante des compétences travaillées contre 76 % parmi les enseignants en EP (et seulement 29 % parmi ceux exerçant dans le secteur privé).
Le questionnaire interrogeait ensuite les enseignants sur leur degré d’accord avec neuf facteurs susceptibles de rendre difficile leur travail auprès des élèves. Les facteurs en lien avec le comportement et les difficultés scolaires des élèves sont ceux qui recueillent le plus d’adhésion (voir Pour en savoir plus – figure 5 -). Ainsi, dans le secteur public, plus de huit enseignants sur dix (et jusqu’à neuf sur dix en EP) considèrent que le manque de travail en classe d’une partie de [leurs] élèves ou que le trop grand nombre de [leurs] élèves en difficulté sont des facteurs de difficultés.
Dans le secteur public hors EP, près des deux tiers des enseignants citent également le trop lourd effectif de [leur] classe tandis que cette proportion n’est que de 42 % en EP.

Extrait de education.gouv.fr de février 2021

 

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