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Allocations de rentrée scolaire : Pap Ndiaye se démarque de son prédécesseur, Jean-Michel Blanquer
Le ministre de l’éducation nationale a défendu l’attribution de l’aide aux familles nécessiteuses sans contrôle sur son utilisation.
C’est devenu le marronnier de la fin de l’été. Une nouvelle fois, l’allocation de rentrée scolaire (ARS) fait l’objet d’une polémique sur les réseaux sociaux et dans la sphère politique. Le ministre de l’éducation nationale, Pap Ndiaye, est monté au créneau, jeudi 18 août, pour défendre le versement de cette prestation attribuée sous condition de ressources aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 6 ans à 18 ans. « Cette aide est nécessaire et juste pour les dépenses de rentrée de plus de 3 millions de familles. Faire peser un soupçon sur son utilisation est infondé et stigmatisant », a écrit Pap Ndiaye sur Twitter.
Avant lui, d’autres membres du gouvernement, dont Olivier Véran, porte-parole, ou Olivier Klein, le ministre délégué à la ville et au logement, ainsi que des personnalités de gauche, ont pris position en faveur de cette aide, alors que des parlementaires de droite veulent exercer davantage de contrôle sur son utilisation.
Si ces polémiques sont récurrentes, la donne a changé au sein du gouvernement entre les deux quinquennats d’Emmanuel Macron. Avec ses déclarations, Pap Ndiaye prend le contre-pied de son prédécesseur, Jean-Michel Blanquer. En 2021, les débats s’étaient enflammés après des propos de l’ex-ministre de l’éducation nationale. Il avait jugé « intéressante » l’idée de la députée MoDem, Perrine Goulet, de verser l’allocation de rentrée scolaire sous forme de bons d’achat.
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