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MIXITÉ SOCIALE
Les indices de position sociale des écoles et des collèges attisent la colère
Depuis la publication des indices de position sociale des établissements scolaires, les ruptures d’égalité entre territoires sautent aux yeux. Un « choc » qui génère de l’incompréhension chez les familles des élèves inscrits dans les établissements exclus des réseaux d’éducation prioritaire malgré un environnement moins favorable à la réussite scolaire.
Ce 17 janvier, c’est le sentiment d’injustice qui a poussé une cinquantaine de parents d’élèves à occuper le groupe scolaire Jean-Renoir à Noisy-le-Sec (45 000 hab. Seine-Saint-Denis) pour réclamer des moyens. En octobre, ils ont découvert l’indice de position sociale (IPS) de leur école, variable qui permet de savoir si les élèves sont, en moyenne, plus ou moins issus d’un milieu social favorable à leur réussite scolaire.
Il synthétise le capital social, économique et culturel des parents. Il est d’autant plus élevé que le contexte familial est bénéfique aux apprentissages. Or, à 67,9, l’IPS de Jean-Renoir est beaucoup plus bas que les parents ne l’imaginaient : de 20 points inférieur à la moyenne de la ville et de 33 en dessous de celle de l’académie de Créteil. Surtout, il est moins ...