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Le problème des écoles orphelines : exemples dans les académies de Bordeaux et Lille

19 novembre 2019

ACADEMIE DE BORDEAUX

Ecoles « orphelines » : ces élèves exclus des moyens de l’éducation prioritaire

En France, environ 500 écoles de quartiers défavorisés, dont une trentaine dans le Sud-Ouest, ne bénéficient pas des moyens de l’éducation prioritaire, comme le dédoublement des classes. Une vraie anomalie.

[...]

– Gironde : 6 écoles
École Monnet à Bordeaux, écoles Camus et Mauriac à Floirac, écoles Sembat, Carle-Vernet et Saint-Maurice à Bègles.

– Dordogne : 12 écoles
École de Saint-Saud-Lacoussière, de Javerlhac, de Saint-Félix-de-Villadeix, de Liorac-sur-Louyre. À Périgueux : écoles Eugène-le-Roy, Gour-de-l’Arche et Joliot-Curie. À Bergerac : écoles Cyrano-de-Bergerac, Edmond-Rostand, Gambetta, Romain-Rolland et Jean-Moulin.

– Pyrénées-Atlantiques : aucune école
Dans le département, le SNUipp explique avoir négocié afin que trois écoles de Pau (Arc-en-ciel, Nandina-Park et Jean-Sarrailh), qui devaient sortir de l’éducation prioritaire, conservent certains avantages. Quand a été mis en œuvre le dédoublement des classes, celles-ci en ont bénéficié, ne pouvant donc pas être considérées comme « orphelines ».

– Lot-et-Garonne : 2 écoles
À Agen : écoles Élisée-Reclus et Paul-Langevin.

– Charente-Maritime : 5 écoles
À La Rochelle : écoles Barthélémy-Profit et Descartes. À Rochefort : écoles Herriot, La Gallissonnière et Libération.

– Charente : au moins 3 écoles
À Angoulême, école du quartier La-Grand-Font, école de Ruffec, école de Cherves- Richemont. Le SNUipp-FSU ajoute que « beaucoup d’écoles en milieu rural isolé » sont aussi concernées dans le département.

– Landes : Non communiqué. Le SNUipp-FSU des Landes n’a pas été en mesure de nous communiquer les écoles concernées dans le département.

Extrait de sudoust.fr du 19.11.19

 

ACADEMIE DE LILLE

Académie de Lille : près d’une centaine d’écoles oubliées par l’éducation prioritaire

On les appelle « écoles orphelines » : des écoles pas classées en éducation prioritaire alors qu’elles devraient l’être au regard de leurs « difficultés sociales ». Elles sont 1195 en France, dont 91 dans le Nord - Pas-de-Calais. Reportage dans une école de Lille-Fives confrontée à cette « aberration » aux conséquences non négligeables.

Extrait de lavoixdunord.fr du 11.11.19

 

VIDEO. Les écoles oubliées de l’éducation prioritaire

Réduire les effectifs dans les classes de CP et CE1, c’est la grande mesure d’Emmanuel Macron dans les écoles des quartiers défavorisés. Mais ce dispositif est-il appliqué dans les établissements qui en ont le plus besoin ?

Nos confrères de La Voix du Nord nous ont mis sur la piste d’une anomalie. Il y aurait des écoles oubliées par l’éducation prioritaire. A Lille-Fives, c’est le cas de l’école Descartes-Montesquieu, située dans un quartier en zone prioritaire mais qui ne bénéficie pas du dédoublement des classes de CP-CE1 voulu par Emmanuel Macron.

Une aberration pour les parents d’élèves. "C’est est un quartier populaire, pauvre où il y a énormément de personnes aux RSA, on devrait pouvoir bénéficier de cette mesure là", déclare la présidente de l’association des parents d’élèves, Julie Ozbrek. "On est peut-être l’école qui a le plus de difficultés sur le quartier et on doit être la seule école du quartier à ne pas être en REP +", ajoute une autre parent d’élève à l’entrée de l’école.

A Descartes-Montesquieu, un seul professeur s’occupe des 25 élèves en CE1. En revanche, à seulement 300 mètres de là, dans le même quartier, ce sont deux enseignantes qui s’occupent des 27 élèves de CE1 à l’école Cabanis. Cette inégalité de traitement s’explique par la carte scolaire : les deux écoles sont rattachées à des collèges différents. La classe de CE1 de l’école Cabanis est dédoublée car son collège de secteur est jugé plus défavorisé que celui de sa voisine.

Cette incohérence dans le traitement de ces écoles est bien connue de l’Education nationale, car depuis 2016, le ministère évalue chaque établissement en fonction de la profession des parents d’élèves. L’administration appelle cela l’indice de position sociale. Plus la note obtenue à partir de la catégorie socioprofessionnelle des parents de chaque élève est faible, plus l’école est défavorisée.

Extrait de francetvinfo.fr du 18.11.19

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