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Décrochage. "Le service public d’éducation doit répondre à ses propres manquements", entretien avec une enseignante du microlycée 93 (dernier volet de la série des entretien de Luc Cédelle dans le Monde)

27 août 2018

" Le service public d’éducation doit répondre à ses propres manquements "

Surmonter les épreuves 6|6 Loin d’adopter une posture rebelle, les élèves " décrocheurs " sont en souffrance lorsqu’ils reviennent frapper à la porte d’un système scolaire qui n’a pas su leur faire de place, constate l’enseignante Nathalie Broux

Nathalie Broux est professeure de français au Microlycée 93, et au lycée Germaine-Tillion du Bourget (Seine-Saint-Denis), engagée dans le développement de structures nouvelles, vouées à " raccrocher " les élèves ayant interrompu leur scolarité. Elle estime que l’échec d’un élève du secondaire qui en arrive à abandonner sa scolarité est surtout l’histoire d’un rendez-vous raté entre un individu, parfois momentanément fragile, et une institution le plus souvent démunie face à toute manifestation de non-conformité.

L’échec scolaire et les moyens de le surmonter sont au cœur de votre quotidien d’enseignante. Depuis quand et dans quel cadre ?
J’ai commencé à enseigner en septembre 2000 en Seine Saint-Denis. D’où, naturellement, une sensibilisation aux questions d’échec ou de relégation. Cela m’a -conduite à rencontrer des équipes d’enseignants innovants comme ceux des Micro-lycées, ces structures vouées à remettre sur les rails les élèves " décrocheurs ". De fil en aiguille, j’ai contribué à la création du -Microlycée 93, qui est né à La Courneuve en 2009 et qui, depuis, s’est implanté au sein du lycée Germaine-Tillion, au Bourget. Aujourd’hui, j’enseigne à la fois dans ce lycée général et technologique " classique ", au sein duquel cependant sont menées de nombreuses innovations, et au Microlycée. Celui-ci accueille 55 élèves " raccrocheurs " de 16 à 25 ans, en classe de 1re ou de terminale, littéraire ou économique et sociale. Ils ont été déscolarisés pendant une période -allant de six mois minimum à quelques -années, et sont volontaires pour passer ou repasser le baccalauréat. [...]

Extrait de lemonde.fr du : Le service public d’éducation doit répondre à ses propres manquements

 

 

Sur le site OZP,
voir la rubrique Micro-lycée, Micro-collège

 

Voir d’autres entretiens de la série du Monde :

"Les familles ne veulent plus de la mixité sociale des colonies de vacances", entretien de Luc Cédelle avec le sociologue Jean Viard (Le Monde)

Jean-Marie Besse : « Le malaise face au numérique traverse les catégories sociales et les classes d’âge ». Entretien avec Luc Cédelle (Le Monde)

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