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Fortes différences dans les niveaux de diplôme et de chômage entre les quartiers en ZUS et les autres, y compris selon le sexe (Observatoire des inégalités)

14 mars 2014

 Près de la moitié de la population des quartiers en difficulté ne possède aucun diplôme contre 20 % des résidents hors des zones urbaines sensibles. Cet écart a des répercussions directes sur le chômage, plus élevé dans ces quartiers

[...]
Dans les Zus comme ailleurs, le diplôme protège du chômage : plus il est élevé, plus le taux de chômage s’abaisse. Mais la différence entre les habitants des Zus et les autres reste cependant très significative. Pour tous les niveaux de formation (des sans diplôme aux études supérieures), les taux de chômage sont environ deux fois plus élevés dans ces quartiers qu’au niveau national

[...] La protection offerte par un niveau élevé de diplôme produit, dans les Zus, des effets très différenciés selon le sexe. Dans les quartiers situés hors zones urbaines sensibles, c’est-à-dire les quartiers non prioritaires ne relevant pas de la politique de la ville, l’effet protecteur du diplôme est sensiblement le même pour les hommes et les femmes. Mais dans les Zus, on constate que les hommes diplômés ont plus de difficultés à échapper au chômage, alors que les femmes bénéficient pleinement de cette certification.

Il n’est pas aisé d’expliquer ces effets inversés. Une première hypothèse tient au choix des filières et au processus d’orientation scolaire différents entre les filles et les garçons. Une autre hypothèse doit, elle aussi, être prise au sérieux : les hommes (notamment les jeunes, souvent d’origine immigrée) diplômés se confronteraient plus fréquemment à des comportements discriminatoires.

Extrait de inegalités ;fr du 11.03.14 : Niveau de diplôme et chômage dans les quartiers sensibles

 

CHIFFRE52,6% C’est le taux d’activité des femmes en zones urbaines sensibles, d’après une étude de l’Observatoire national des ZUS relayée par le Haut-Conseil à l’égalité. Il a chuté de 5 points depuis 2008, alors que celui des femmes dans le reste du pays est resté stable. Premières frappées par la crise économique, elles ont plus de mal à obtenir des CDI, travaillent plus souvent à temps partiel et le dimanche

Extrait de liberation.fr du 12.03.14 : Chiffre : 52,6% des femmes en zones urbaines sensibles

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