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Le « busing », qui était expérimenté depuis trois ans dans cinq villes — Dugny, Courcouronnes (Essonne), Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), Remiremont (Vosges) et Oullins (Rhône) —, c’est fini.
Le ministère de la Ville vient de prendre cette décision, considérant que ce dispositif du plan Espoir banlieues de Fadela Amara pour scolariser des enfants de quartiers défavorisés dans d’autres quartiers, sur le modèle de ce qui se fait dans des grandes villes aux Etats-Unis, n’a pas eu les effets escomptés en termes de mixité sociale et de résultats scolaires.
Extrait de leparisien.fr le 16.09.11 : La fin de l’expérience « busing »
Un audit réalisé à la fin de la dernière année scolaire ainsi qu’une contre-expertise rendue le jour de la rentrée ont achevé de convaincre le ministre. « Le bilan n’est pas très bon, confie un membre du cabinet au journal Le Parisien. Le dispositif est coûteux par élève (entre 1700 € et 9000 € par an), les effets éducatifs et sociaux chez les enfants ne sont pas satisfaisants et, dans certains cas, le dispositif a même été contre-productif dans les quartiers et les écoles d’origine des enfants. »
[...] Si certaines communes veulent poursuivre l’aventure, le ministère est prêt à les aider au cas par cas. Il ne sera pas débordé : 150 élèves seulement sont concernés par le busing en France.
Extrait de tessolidaire.com du 23.09.11 : Le busing en cale sèche