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Education prioritaire : Collège jusqu’à 18 heures, école à 2 ans… Qu’attendre des mesures annoncées par Macron ?
EDUCATION Emmanuel Macron veut repenser le temps périscolaire dans les établissements situés dans les quartiers difficiles
« L’inégalité scolaire se crée dans ces temps où l’enfant a été renvoyé chez lui ». Un constat implacable fait par Emmanuel Macron ce lundi à Marseille, lorsqu’il a évoqué les élèves des quartiers sensibles. D’où sa volonté d’en faire plus pour les aider. Il a ainsi annoncé que les collèges de REP, les Réseaux d’éducation prioritaire, allaient être progressivement ouverts de 8 à 18 heures, et que la maternelle serait accessible dès l’âge de 2 ans, à commencer par Marseille.
Des annonces qui s’inscrivent dans la droite ligne des mesures prises depuis son premier quinquennat pour tenter de résorber les inégalités scolaires, qui sont aussi sociales en France : le dédoublement des classes de CP, CE1 et de grande section en REP, le développement des stages de réussite éducative pendant l’été…
Un temps additionnel pour progresser et s’ouvrir à d’autres activités [...]
Extrait de 20minutes.fr du 17.06.23
Emmanuel Macron, nouveau ministre de l’Éducation nationale ?
À Marseille, Macron a fait du Macron. Il a annoncé des mesures importantes, mais sans avoir concerté les enseignants, les familles, les collectivités… et à moyens constants. Scolarisation des enfants de moins de trois ans, collèges ouverts de 8 à 18 heures, découverte des métiers toutes les deux semaines dès la cinquième, baisse des effectifs en moyenne section et vacances trop longues… Autant d’annonces que syndicats, enseignants, et même le ministère de l’Éducation nationale pour une partie d’entre elles découvraient. « Personne n’ était au courant » nous dit Guislaine David du SNUipp-FSU. « Le Président décide, il n’y a plus de ministre de l’Éducation nationale ». Grand absent de la visite de lundi, Pap Ndiaye est apparu hier derrière le Président.
Alors que les annonces sur l’École étaient attendues mardi matin, c’est lors d’un débat avec les habitants du quartier de Busserine à Marseille, qu’Emmanuel Macron a annoncé de multiples changements concernant l’École, à Marseille et en éducation prioritaire surtout. Des annonces qui ont surpris les totalité des syndicats d’enseignants.
Des annonces sans concertation préalable
« On se dit que les collègues au ministère qui préparent la circulaire de rentrée se sont fait couper l’herbe sous le pied… », réagit Catherine Nave- Bekhti du Sgen-Cfdt « Toutes ces annonces n’ont fait l’objet d’aucun travail préparatoire avec personne. En tout cas pas avec les organisations syndicales représentatives des personnels. Je crains que cela n’ait pas été non plus concerté avec les collectivités locales qui vont avoir à mettre en place les annonces présidentielles dans l’urgence. Cela fait plusieurs mois que nous sommes dans une séquence ou soit c’est un fait d’actualité soit une annonce présidentielle qui sont à l’origine de nouveaux dispositifs. On les empile, on les juxtapose. Mais quel en est le sens ? À quel moment on se soucie de la faisabilité de tout ça ? C’est délétère pour le système éducatif et les personnels ».
« La temporalité de ces annonces est tout de même ambigüe » nous confie Élisabeth Allain-Moreno du SE-Unsa. « Évoquer la scolarisation dès deux ans et les collèges ouverts de 8 à 18 heures lors de la journée dont la thématique est dédiée à la lutte contre la délinquance, ça envoie le message que plus on va garder les enfants longtemps à l’école, plus on va les protéger de la rue, du quartier, de la violence extérieure. C’est regrettable. Ca dénote d’une vision de l’école qu’au SE-Unsa on ne partage pas. L’école ne peut pas tout. On ne peut pas protéger vos enfants de la violence, de la délinquance, laissons-les à l’école le plus longtemps possible nous dit le Président. Sauf que ça marche pas. L’école ne travaille pas toute seule, l’école est ouverte sur l’extérieure ». La secrétaire générale s’interroge aussi sur le manque de préparation en amont de ces annonces. Comment faire venir les élèves sur ces temps élargis ? Comment mobiliser les parents pour qu’ils scolarisent leurs enfants dès deux ans ? Autant de questions qui auraient mérité des concertations avec les acteurs. « Autre souci avec la vision du Président, c’est qu’au-delà du fait que l’École ne peut pas tout, son fonctionnement est rigoureux, complexe. Tout est millimétré, chaque mesure annoncée perturbe l’organisation de l’école. Faire des annonces, cela veut dire tout recommencer sur le terrain parfois ».
« On ne peut pas prendre l’école à la légère et l’utiliser comme objet d’affichage politique. L’école, c’est précieux, c’est fragile. Annoncer quelque chose sur l’école demande que cela ait été pesé, concerté. Ces annonces sans rien derrière, c’est un travers de notre président » s’agace Élisabeth Allain-Moreno. Ce qui agace aussi la responsable syndicale, c’est que depuis l’arrivée de Macron au pouvoir, les baisses de postes sont drastiques. « Toutes les mesures prises depuis 2017 ont été à moyens constants, sans postes supplémentaires. Comment accueillir des élèves s’il n’y a pas d’enseignant, si les collectivités n’ont pas anticipé le recrutement d’ATSEM… ».
Au SNUipp-FSU, on en vient presque à regretter Blanquer, c’est dire. « Le président décide, y a plus de ministre de l’Éducation nationale » s’agace Guislaine David. « Ces annonces ne partent pas du ministère de l’éducation nationale. Avec Blanquer, on avait un surinvestissement, aujourd’hui c’est l’inverse. On se demande si le cabinet du ministère, ou même la DGESCO sont à l’œuvre. Ils n’ont répondu à aucune de nos questions sur les annonces présidentielles ».
La porte-parole du SNUipp-FSU voit aussi dans les annonces présidentielles, une forme de condescendance vis-à-vis des quartiers populaires et de leur population. « Ce côté presque paternaliste est insupportable. On sait bien comment il voit la réussite des élèves de ces quartiers : le mérite, les internats d’excellence… C’est en sortir quelques-uns de leur condition mais pas lutter contre les inégalités ».
[...]
Extrait de cafepedagogique.net du 28.06.23
Le SNALC rappelle que l’École, qui connaît actuellement une grave crise, est un sujet sérieux et qui mérite mieux que les coups de com’ du président de le République.
Ce n’est pas en lançant une annonce par jour, non concertée, y compris visiblement avec le ministère de l’Éducation nationale, qu’Emmanuel Macron va améliorer un système scolaire qu’il a largement contribué à dégrader depuis 2017.
Accueil pédagogique au collège de 8h à 18h, réduction des vacances d’été, intervention des chambres de commerce et l’industrie devant des élèves de 12 ans, hausse du taux de scolarisation en très petite section juste en claquant des doigts : tout ce gloubi-boulga communicationnel parasite le travail que les acteurs de l’École, à commencer par un syndicat représentatif comme le SNALC, mènent pour essayer d’éviter que notre système éducatif coule définitivement.
Le SNALC rappelle donc quelques faits objectifs :
➢ la crise des recrutements chez les enseignants s’est aggravée depuis qu’Emmanuel Macron est au pouvoir, et atteint ces dernières années un niveau jamais connu auparavant ;
➢ les gouvernements successifs depuis 2017 ont supprimé plus de 8000 postes d’enseignants de
collège et de lycée, alors que le nombre d’élèves a augmenté dans le second degré ;
➢ la France est dans la moyenne européenne concernant la durée des vacances d’été1
;
➢ beaucoup de cours en juin ou en septembre se font actuellement dans des salles de classe où l’on dépasse allègrement les 30° ;
➢ le taux de scolarisation des moins de 3 ans a nettement diminué depuis 2017
2 ;
Pour le SNALC, le président ne peut continuer ce mode de communication, où chaque nouvelle « bonne idée » entraîne la création d’une nouvelle usine à gaz par le ministère de l’Éducation nationale, qui transforme les annonces insensées en politiques inapplicables et au mieux inutiles.
Le SNALC rappelle que la première des priorités est d’améliorer l’attractivité de nos métiers par un rattrapage salarial d’ampleur et une amélioration significative de nos conditions de travail. Le président gagnerait à être moins devant le micro, et davantage en régie avec les techniciens, s’il veut que le spectacle continue.
Paris, le 27 juin 2023
Contact :
Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC, president-national@snalc.fr
Extrait de snalc.fr du 27.06.23
Annonces de Macron à Marseille : le SNES-FSU réagit au Conseil supérieur de l’Education
Lors du Conseil supérieur de d’Education (CSE) du 28 juin, le SNES-FSU est revenu dans sa déclaration préalable sur les annonces du chef de l’Etat à Marseille. Elles dessinent une École profondément repensée dans un cadre idéologique cohérent, libéral, mais totalement incompatible avec les principes d’égalité, de laïcité, de gratuité de l’École républicaine.
28 juin 2023
Monsieur le Directeur, Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs,
C’est donc depuis Marseille que le chef l’État a fait des annonces pour l’École, une École du futur ouverte à toutes les dérives et dérégulations, une École où l’individualisation des parcours devient la norme. L’ensemble des annonces qui pourrait d’ailleurs s’apparenter à une circulaire de rentrée écrite depuis l’Élysée, n’a fait l’objet d’aucune concertation avec les représentants des personnels. Rien de surprenant après tout, ces mesures présidentielles s’adressent bien davantage à une frange de l’opinion publique et des parents d’élèves, sans se soucier un seul instant des personnels de l’Éducation nationale, toutes missions confondues, sommé.es d’appliquer la volonté d’un seul homme. Cette brutalité dans la méthode est révélatrice une fois de plus du mépris dans lequel sont tenus les personnels.
En plus d’une communication verticale et autoritaire, les annonces depuis Marseille dessinent une École profondément repensée dans un cadre idéologique cohérent, libéral, mais totalement incompatible avec les principes d’égalité, de laïcité, de gratuité de l’École républicaine, une École publique soucieuse de l’accès aux savoirs émancipateurs pour tous les jeunes quels qu’ils soient et où qu’ils soient.
Au prétexte de lutter contre les inégalités, toutes les déréglementations, tous les débords du cadre national seront donc autorisés sur la base de projets prétendument « innovants », quitte à mettre les établissements en concurrence, quitte à retirer des moyens à l’Éducation prioritaire pour développer les contrats locaux d’accompagnement et autres cités éducatives, quitte à pressurer les personnels pour qu’ils en fassent encore plus en multipliant sans compter les projets éligibles au Pacte. Ce nouveau genre de gouvernance vise à transformer nos métiers, des méties standardisés, normés, contrôlés. Il fait bien peu de cas de la charge de travail des personnels, des personnels qui s’épuisent à faire réussir leurs élèves dans des classes en sureffectifs. Mais l’apprentissage des élèves dans la classe, ce geste professionnel qui est le cœur de nos métiers, est bien difficile à incarner et à valoriser pour un président qui ne porte pas les ambitions originelles de l’École publique.
Pour impressionner, il est facile d’annoncer des collèges ouverts de 8 à 18h même si beaucoup le sont déjà. Développer en réalité de l’animation récréative en favorisant l’entrisme d’associations ne permettra pas de mieux faire réussir les élèves. Pour le SNES-FSU, il faut bien au contraire étendre le temps des apprentissages à 32h hebdomadaires en diversifiant les modalités d’enseignement et d’accompagnement des élèves, dans la classe avec leurs enseignant.es. Le président Macron s’est d’ailleurs bien gardé d’aborder les moyens et les dotations en heure d’enseignement qui permettraient véritablement de travailler autrement avec les élèves. Il préfère favoriser l’entrisme d’associations, d’officines voire d’entreprises dans les EPLE pour occuper, au mépris de la neutralité du service public, un jeune public captif.
Pour le SNES-FSU le temps scolaire n’est pas un tabou, mais céder à une forme de populisme sur les vacances scolaires est méprisant pour les personnels qui sont soit mobilisés par les examens jusqu’à début juillet soit en cours, à la recherche d’activités qui gardent du sens pour des élèves déjà démobilisés fin mai. Alors que l’absentéisme des élèves après les épreuves de bac en mars est le fléau du lycée Blanquer, instrumentaliser la désorganisation du troisième trimestre relève de la provocation. Pour le SNES-FSU, repousser les épreuves de spécialité en juin, et retarder les conseils de classe et les procédures d’orientation en collège sont les premières mesures qui s’imposent pour regagner du temps d’école .
Quoique la note de service sur la Découverte des métiers au cycle 4 laisse une marge d’autonomie aux équipes pour déployer le nouveau dispositif, le chef de l’État nous apprend qu’une demi-journée tous les quinze jours y sera consacrée. Qui faut-il donc croire ? Chacun aura noté que les familles des quartiers de l’éducation prioritaire doivent se réjouir de cette nouvelle opportunité. Pour le chef de l’État, ces jeunes plus fragiles vont pouvoir découvrir des métiers, désertés, précarisés, sur lesquels se projeter au lieu de s’imaginer un avenir plus ambitieux au lycée.
Le SNES-FSU conteste cette vision de l’École où les formations sont pensées pour les besoins à court terme de l’économie locale, cette vision qui rend chaque élève responsable de ses choix et de son parcours, cette vision qui renonce à l’ambition républicaine pour tous les élèves quand toutes et tous sont capables de réussir.
Le SNES-FSU rappelle son opposition à la découverte des métiers, un dispositif en tout point articulé et cohérent avec la réforme de la voix professionnelle que nous combattons.
Au travers du Pacte enseignant contre lequel le SNES-FSU mobilise avec succès la profession, se redessinent nos métiers pour que les personnels courbent l’échine et s’accommodent des orientations qui vont à l’encontre de l’intérêt général. Le SNES-FSU poursuivra dès la pré-rentrée ses actions pour obtenir la revalorisation de nos métiers et des salaires et pour faire entendre que l’unité du second degré est une garantie d’accès aux savoirs pour toute la jeunesse. Dans le prolongement des actions unitaires contre la réforme des retraites, les nombreuses expressions intersyndicales et inter-organisations que nous avons pu construire ces derniers mois, tout particulièrement au CSE, laissent entrevoir une capacité collective à résister et à porter un autre projet pour l’École .
Extrait de snes.edu du 28.06.23
FCPE
Déclaration préalable
Conseil supérieur de l’éducation du 28 juin 2023
Monsieur le président, mesdames et messieurs les membres du conseil,
Les annonces concernant l’école publique s’enchaînent à un rythme effréné et le plus souvent sans même avoir pris le temps de la concertation. Il semble qu’aucun enseignement n’ait été tiré des précédentes années qui mettent aujourd’hui l’école publique dans un niveau de tension rarement atteint. Chaque jour, il se confirme qu’elle doit faire plus et avec toujours moins. Ironie du sort, à chaque fois que l’Etat entend améliorer la prise en charge des enfants, il annonce la réduction des effectifs ou le dédoublement des classes tout en réduisant les budgets…
La suppression de 1 500 postes d’enseignants à la rentrée scolaire 2023, la pénurie chronique d’AED, d’infirmières, de médecins scolaires, de psychologues de l’Education nationale… les dotations en baisses, l’explosion des cas de harcèlement, les millions d’heures d’enseignement
non effectuées chaque années faute de brigades de remplacement disponibles, les réformes multiples au collèges, la réforme du lycée dont on convient enfin qu’il faut remettre le métier sur l’ouvrage, la marchandisation de l’éducation… Combien d’exemples faut-il pour
expliquer encore et encore que la situation est devenue intenable ? La rentrée 2023 nous inquiète beaucoup, et à juste titre !
L’école publique de notre pays a longtemps été une fierté, ce qu’elle n’est plus aujourd’hui. Et pourtant, les amis de l’école publique - au premier rang desquels figurent les parents - sont nombreux et notre pays tout entier est prêt à discuter du projet de société que notre pays doit porter pour son école de la République.
Il faut qu’une véritable concertation ait lieu avec la communauté éducative sur :
• La définition d’un nombre d’élève maximum par classe, par niveau scolaire et type d’établissement, en tenant compte de l’IPS ;
• La revalorisation du métier d’enseignant qui est indispensable pour que nos enfants puissent avoir des enseignants formés qui leur font cours ;
• La refonte du rythme scolaire et du calendrier scolaire dans le respect des rythmes des enfants et adolescents ;
• La lutte contre le harcèlement, au-delà des d’effets d’annonce
• La mixité sociale et scolaire, la lutte contre le déterminisme social, qui doivent rester les boussoles des mesures mises en place ;
• La refondation d’une médecine scolaire capable de répondre aux besoins de tous les élèves ;
• La reconstruction d’un véritable service public de l’orientation ;
• L’inclusion de tous les élèves en situation de handicap ;
• La redéfinition de nouveaux objectifs et de nouvelles normes pour le
bâti scolaire ;
• La gratuité des fournitures et activités scolaires…
Une concertation aurait été nécessaire avant de faire des déclarations sur la mise en place du SNU ou sur des mesures coercitives qui obligeraient certains collégiens à rester dans leur établissement de 8h à18h !
Les sujets sont là, très nombreux, impossibles à lister de façon exhaustive mais ils sont tous essentiels. L’école n’a pas besoin d’annonces unilatérales, elle a besoin que l’on prenne le temps de la concertation pour construire l’école du consensus et permettre à toute la société de
prendre part au débat.
Nous souhaitons également que le chantier du rythme de la journée de la journée des élèves et de la réforme du calendrier scolaire s’ouvre enfin, sans tabou… Avoir désormais l’ambition de ne plus penser le calendrier scolaire sur la base des impératifs économiques, touristiques et ne rien s’interdire… La société tout entière vit au rythme de l’école et revoir le calendrier scolaire ne peut se faire que si l’on place les intérêts des enfants au coeur des réflexions, avec l’ambition de reconquérir le troisième trimestre notamment au collège et au lycée… Ayons le courage de mettre toute la communauté éducative autour de la table et de suivre avec attention les travaux de la commission dédiée à ce sujet.
Nous réaffirmons ici l’importance d’une Education nationale qui donne un cap, dispose de moyens, refuse la mise en concurrence des établissements entre eux qui creuse les inégalités sociales ou territoriales.
Nous attendons et défendrons que les examens comme le diplôme national du brevet ou le baccalauréat restent nationaux avec des épreuves communes. Nous attendons que l’école publique continue à accompagner les enfants vers leur passage à l’âge adulte et ne soit pas seulement une étape obligée vers Parcoursup !
C’est avec une école forte que l’on construira une société forte. L’école publique est le ciment de notre société et à force de l’affaiblir, c’est la cohésion d’une nation qu’on atteint.
Les élections scolaires sont un moment démocratique important pour les élèves comme pour les parents. La FCPE réitère sa demande d’une campagne de rentrée forte pour expliquer l’importance d’une représentation des parents, et des élèves dans le second degré, afin que
vive la démocratie scolaire.
L’école est une promesse, il appartient à l’Etat de lui donner les moyens nécessaires à son fonctionnement et à l’accueil de tous les enfants.
L’école sera toujours la solution et ne doit plus être considérée comme une charge. Il en va de la société que nous voulons construire.
Merci de votre attention.