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Education et formation à l’université NPNS (Ni Putes Ni Soumises) : participation de l’OZP

5 octobre 2005

Source "Le Quotidien des ZEP" (OZP) : Compte rendu de l’université de « Ni putes, ni soumises »

L’association « Ni Putes Ni Soumises » a organisé son université annuelle à Dourdan, le dernier week end. L’OZP a été invité à un atelier sur « Education et formation : un enjeu pour la jeunesse. »

Plus de 100 personnes ont participé à l’atelier et sans doute plus de 500 à cette université. Le rayonnement de l’association auprès des militants du droit des femmes et plus généralement contre toutes les discriminations, aussi bien sur le plan national qu’international, s’est manifesté à cette occasion.
Pour NPNS, la lutte contre les discriminations sexistes ou racistes et contre le repli communautariste doit être pris en charge par l’Education Nationale. Il y aurait eu en deux ans plus de 1500 interventions dans des établissements scolaires, le plus souvent sur invitation dans leur classe par des professeurs et plus rarement sur invitation de l’établissement. Prochainement sera lancé un concours de poèmes, textes et chansons sur « Le tremplin du Respect » ?

Les participants ont surtout échangé sur le travail militant mené par les uns et les autres.
Au cours de cette atelier, Boris Séguin, professeur de collège à Pantin a décrit l’action conjointe de travail en classe et d’atelier d’écriture de l’association « Les Engraineurs », le mercredi après midi.
Marie-France Santoni, proviseure du lycée professionnel Utrillo à Stains, sur le besoin d’écoute des élèves, le besoin d’être regardé. Pour elle aujourd’hui les rapports entre filles et garçons posent plus de problèmes que la violence, dont on parle trop.
J.-M. Zakhartchouk, pour le CRAP, a exposé comment, de l’intérieur de la classe, apprentissage et éducation se conjuguent, les pratiques favorisant la coopération.
F.-R. Guillaume, représentant l’OZP, a exposé qu’on ne pouvait pas abandonner la vie scolaire au seul jeu des rapports de force entre adolescents. D’où la nécessité de temps et de lieux de paroles pour des échanges régulés et l’intérêt du tutorat conçu comme une activité pouvant rentrer dans le service d’enseignants volontaires.

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