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Le « Nouvel Obs », le seul, fait un lien entre ZEP et bus incendié à Marseille

17 novembre 2006

Extrait du site du « Nouvel Obs », le 17.11.06 : Bus incendié à Marseille : un sixième mineur a été écroué

Marseille (AP) — Le sixième mineur, mis en examen pour "incendie volontaire ayant entraîné une infirmité ou une mutilation permanente" dans le cadre de l’enquête sur l’incendie criminel du bus 32 à Marseille, le 28 octobre dernier, a été écroué dans la nuit de mercredi à jeudi par le juge des libertés et de la détention, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Il a été placé sous mandat de dépôt "à l’extérieur de Marseille", précise-t-on de même source, sans plus de précision. Le parquet de Marseille avait requis mercredi son placement en détention provisoire.

Le suspect avait été interpellé lundi matin au lycée professionnel Frédéric-Mistral, un établissement classé en zone d’éducation prioritaire (ZEP), situé boulevard Sainte-Anne, dans le 8e arrondissement, à l’initiative de la Brigade criminelle de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Marseille. Il est âgé de 16 ans et originaire de la cité des Lilas, proche des lieux du crime, dans le 13e arrondissement de la ville. Plusieurs de ses proches ont également été entendus par la police, mais aucune charge n’a été retenue à leur encontre.

La rapidité de l’enquête est en partie mise au crédit d’une fonctionnaire de police de la Brigade anti-criminalité (Bac) Nord, qui a apporté des éléments importants, corroborés par d’autres témoins.
L’instruction, confiée à la juge d’instruction Pascale Liégeois, a jusque-là abouti à la mise en examen de six mineurs, tous âgés de 15 à 17 ans. Les cinq premiers avaient été interpellés le 31 octobre, avant d’être mis en examen, puis écroués le 2 novembre, pour leur participation à l’incendie criminel du bus 32, qui a failli coûter la vie à Mama Galledou, cette jeune étudiante de 26 ans, brûlée à 62 % et toujours hospitalisée dans un état grave.

La qualification criminelle retenue fait encourir à chacun des mis en cause jusqu’à 30 ans de réclusion. Si la victime venait toutefois à décéder, ils seraient passibles de la réclusion criminelle à perpétuité.
Une série d’auditions est prévue mardi 21 novembre dans le bureau du juge, précise-t-on jeudi de source judiciaire. Si la répartition exacte des rôles reste à affiner, il est question d’une "excitation collective" en forme de "mimétisme" par rapport aux événements parisiens.

AP

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