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Le Monde publie la carte de la répartition académique des 102 REP+ à la rentrée 2014

4 mars 2014

Le Monde publie la répartition académique des nouveaux réseaux (un collège et les écoles alentour) qui feront partie du dispositif « REP+ » dès septembre. Ces « super ZEP » (pour réseau d’éducation prioritaire) concernent les établissements les plus en difficulté (taux de boursiers élevé, forte hétérogénéité sociale, revenu faible des parents d’élèves…), sur lesquels les moyens sont « fléchés » dans le cadre de la réforme de l’éducation prioritaire annoncée le 16 janvier. [..]

Extrait de lemonde.fr (édition abonnés) du 04.03.14 : La carte des 102 super-ZEP à la rentrée 2014

 

Note du QdZ  : Le dernier pointage des REP+ opéré par l’OZP donnait un total de 94 réseaux (dont 4 en Guyane)
Ont été ajoutés par Le Monde les académies de Guadeloupe (3 REP+), de Martinique (3 REP+) et de Nancy-Metz (2 REP+), ce qui donne un total de 102 réseaux.
Dans la liste du Monde, les 2 réseaux de Toulouse sont encore "indéterminés".

 

Il manquait des réseaux Rep+ pour atteindre le nombre de 100 fixé par le ministre. Le Monde annonce 102 Rep+ en communiquant le choix des académies de Nancy-Metz, la Martinique, et la Guadeloupe. Nancy-Metz comptera 2 Rep+ : collège Claude le Lorrain (Nancy) et Jules-Ferry (Woippy). La Martinique et la Guadeloupe chacune 3 Rep +, respectivement les collège Aimé-Césaire (Fort-de-France), collège Dillon 2 (Fort-de-France), collège Emmanuel-Saldès (Sainte-Marie) et le collège Jean-Jaurès (Baillif), collège Nestor de Kermadec (PAP), Collège Quartier d’Orléans (St-Martin).

Extrait de cafepedagogique.net du 05.03.14 : La liste des 102 Rep+

 
Voir aussi dans l’Express : Ecole, collège : où sont les super ZEP ?

 

Les échos à la TV régionale : les super zep

L’Académie de Montpellier aura 4 REP+ à la rentrée prochaine. Il s’agit du collège Diderot de Nîmes, du collège Condorcet de Nîmes, du collège Les Escholiers de la Mosson à Montpellier et du collège Las Cazes à Montpellier. Avec normalement, plus de moyens et des professeurs mieux payés.
Extrait de languedoc-roussillon.france3.fr : 4 REP+, des super-zones d’éducation prioritaire

Notre région abrite six secteurs qui seront concernés dès septembre par l’attribution de moyens supplémentaires. Dans ces super-ZEP (zones d’éducation prioritaires), les enseignants disposeront de 1h30 de cours de moins et d’une prime doublée.
Extrait de picardie.france3.fr : 6 super-ZEP en Picardie

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1 Message

  • Le Monde publie la carte des 102 REP+ à la rentrée 2014

    5 mars 2014 11:16, par une prof en ZEP (futur REP+)

    J’ai entendu Thomas Legrand, chroniqueur politique de France-Inter, et j’en ai été éblouie : enfin quelqu’un qui comprend notre vrai problème en ZEP. C’était en décembre et, profitant des vacances, je recherche en vain la trace sur le site de l’OZP. Aussi, je vous la donne :

    http://www.franceinter.fr/emission-ledito-politique-la-cause-oubliee-du-mauvais-classement-pisa-le-manque-de-mixite-sociale

    Il disait, notamment, ceci :

    En dehors de tous les outils pédagogiques et même en dehors de toutes les solutions budgétaires en direction des écoles des zones défavorisées, la solution (à moyen terme du moins) est dans l’urbanisme et le logement. Dans le respect beaucoup plus draconien de la loi SRU qui oblige chaque municipalité à tendre vers un taux de 25% de logements sociaux.

    Le respect d’une loi sur la construction de logements sociaux pour lutter la dégradation du niveau scolaire ?

    Oui, L’inégalité scolaire est d’abord une inégalité spatiale. C’est la mixité, le mélange entre les classes sociales et les origines ethniques (pour ce qui est de la population immigrée) qui créent les conditions d’une relative égalité scolaire. Cette mixité ne peut être réalisée que dans le cadre d’une urbanisation qui favorise les mélanges. Le sociologue, spécialiste de l’urbanisme Jean-Claude Chamboredon –dans les années 70- voulait montrer les limites des effets de la mixité sociale tant vantée. Il disait "la proximité spatiale n’empêche pas la distance sociale"... Mais en matière d’éducation c’est l’inverse. Il est certain qu’un enfant dont les parents ne maîtrisent pas le français a toutes les chances de rater sa scolarité s’il n’est entouré que de ses semblables dans une cité de banlieue parisienne, lyonnaise ou toulousaine. Alors qu’il aurait toutes les chances de la réussir s’il allait en classe à Neuilly, où il n’y a que 3% de logements sociaux !

    Le contournement de la carte scolaire par une partie de la population aisée, dans des quartiers où la mixité existe, est attisé par cet esprit de compétition qui ronge l’éducation française et par cette idée que le mélange des populations tire le niveau vers le bas. Les écarts de niveau scolaire entre établissements selon l’environnement urbain est si béant qu’une forme de vertige prend bien des parents à l’idée que leurs enfants se retrouvent en minorité ethnique ou sociale.

    La solution pour redresser le niveau scolaire générale est donc entre les mains des ministères en charge de la ville, de l’urbanisme, du logement, de l’aménagement du territoire. Entre les mains de ceux qui sont chargés de faire respecter la loi SRU. Bien plus qu’entre celles du ministre de l’éducation...

    Thomas Legrand, France-Inter 04 12 13

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